Les accidents avec les nombres de morts record, c’est devenu une coutume, donc personne ne s’en émeut encore en Côte d’Ivoire depuis que le nouvel empereur a été installé contre la volonté du peuple qui a valeur de volonté de Dieu.
Hier ce bonhomme, pour vendre ses recettes de Solutions au peuple, n’a pas hésité à défier cette volonté de Dieu. Il était sûr de son affaire. Avec la détermination et l’arrogance qu’il affichait, il était hors de question pour nous autres, sortis des écoles de villages, des universités de banlieues africaines, des champs, des chantiers et faubourgs pour petits métiers, que l’on nous vendait des chimères.
Mais le « Temps, c’est l’autre nom de Dieu » dixit Laurent GBAGBO. Donc le temps a tranché. Et voici le verdict implacable.
Le prix des denrées de première nécessité a augmenté de 100 pour 100 depuis le 11 avril 2011. Ça, ce n’est pas à Laurent GBAGBO de rendre compte au peuple. Il est en prison. Mais comme notre « mendiant importé » est un irresponsable notoire, il n’osera pas avouer qu’il a échoué avant même d’avoir commencé. Donc mettons ça sur le compte de la malchance. Oui, les Ivoiriens n’ont pas de chance. C’est pourquoi le prix du sac de riz, du litre d’huile, des arômes et du sel, de la viande, du poisson, bref, tout est passé du simple au triple. Du coup, les pattes et côtelettes de porcs importées se retrouvent dans la bouche de tout le monde sans distinction de religion ni… de religion. Comprenez ma gêne. Les temps sont trop durs, donc les interdits religieux, n’y prêtons pas trop d’attention.
Le prix du carburant à la pompe (essence : 774 FCFA le litre, gasoil : 615 FCFA le litre, pétrole lampant : 553 FCFA le litre) était un slogan de campagne contre Laurent GBAGBO. On lui demandait sur des panneaux géants, si ces prix étaient dus à leur rébellion. Aujourd’hui, eux-mêmes nous répondent. D’abord ils disent que les prix pratiqués alors par l’Administration Laurent GBAGBO étaient les justes prix. Ensuite, depuis le début de cette semaine, ils avouent que les prix de Laurent GBAGBO sont trop bas. Donc ils doivent augmenter le prix du carburant. Mais allez-y leur demander pourquoi les prix doivent augmenter alors qu’ils avaient promis leur réduction pour attirer la racaille de conducteurs et apprentis de mini cars urbains appelés Gbaka : ils vont vous répondre que cette augmentation est due à un concours de circonstance, à la malchance internationale. La Communauté Internationale à travers la Banque Mondiale dit qu’il n’y pas d’autre solution que d’augmenter les prix. Avec les poches trouées de l’Etat, il est impossible de subventionner une partie du prix. Donc…vous comprenez ?
L’insécurité affolante dans une ambiance de jungle, les exécutions sommaires, l’incapacité de payer les salaires dans les sociétés d’Etat, la destruction des commerces, la Notation de la Côte d’Ivoire par les Agences spécialisées passée de BBB à C-, tout ça, ce n’est pas parce que les Solutions sont dépassées par les événements. C’est tout simplement parce que tout va mal. C’est la malchance. Donc ne leur en voulez pas. Ne lui demandez pas des comptes.
Mais la malchance n’est pas un argument scientifique encore moins une thèse économique. Donc on en rie quand on nous parle de cela.
La vérité ontologique, c’est qu’il n’y a aucune solution bonne qui puisse sortir d’un homme mauvais qui a mené un faux combat pour défendre une mauvaise cause.
La vérité scientifique et économique, c’est que tout ce qui se conçoit mal s’exécute dans une dynamique d’erreur et donc, d’échec. Sans tenir compte des indicateurs économiques et des hypothèses les plus défavorables, cet incompétent inqualifiable a organisé une propagande éhontée autour de solutions farfelues pour opposer les Ivoiriens et les diviser, croyant pour certains qu’il allait faire leur bonheur.
Aujourd’hui, il ne fait que jeter la poudre aux yeux du peuple avec les anciens projets dont l’exécution a été retardée ou inachevée à cause des coups de feu qu’il faisait tirer contre les Institutions de la République afin de créer un climat de déconfiture.
Mais tout ça n’est que la manifestation visible d’une lente agonie. Après l’inauguration des projets de GBAGBO Laurent et de certains vieux projets de Konan Bédié, il faut passer, si le temps existe encore pour lui et en lui, à l’aveu d’impuissance et confesser la confusion qui s’est emparée de l’homme au point qu’il n’excelle que dans les décisions impopulaires.
Mieux, en tant qu’Africains, nous savons que cet homme traîne un cortège de poisse derrière lui. Et il entraîne avec lui, un pays auquel il s’est attaché comme pour le contaminer avec son destin de luciférien.
Alors dans les jours à venir, le prix du transport de masse va flamber. Le prix du transport des denrées alimentaires va décupler. Et le prix des denrées de première nécessité va être doublé ou triplé de nouveau en l’espace de 5 mois d’imposture. Tout ça, parce qu’un incompétent notoire, un frimeur incontinent, un menteur sans vergogne s’est invité dans le destin de la Côte d’Ivoire comme un cancer, pour ronger ce pays jusqu’à sa ruine.
C’est pourquoi cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Cet homme qui porte la poisse en lui, sera jeté hors des murs de « Jéricho » et, la porte sera refermée sur lui et sa suite afin que la prospérité et la paix reviennent. Ce n’est qu’une question de temps, un temps qui a commencé depuis quelques mois maintenant.
Ainsi, personne dans ce pays n’évoquera son nom encore, lorsqu’on abordera les problématiques du développement et de la reconstruction de la Côte d’Ivoire exorcisée. Comme le dirait l’autre, les voies de Dieu sont insondables ! Il a fallu permettre cette imposture pour que les yeux s’ouvrent et que les bouches se ferment sur une note très amère de désillusion.
A très bientôt.
Hassane Magued