Côte d’Ivoire : des Burkinabè jurent de venger Adama Bictogo !

0

 

Ah pauvre Côte d’Ivoire. Tout s’y passe comme si Ouagadougou était le nouveau nom d’Abidjan. Burkinabè en lieu et place du Président ivoirien. Burkinabè se fâche en lieu et place des Ivoiriens. Burkinabè est Dozo, FRCI et se promène avec des armes de guerre sans aucun statut, sur la terre des Ivoiriens, en lieu et place des Ivoiriens. Mais on est où là !

C’est quasiment avec la gorge nouée que l’un des points de contact à Abidjan nous a donné l’information. Dans toute la commune de Cocody où il coordonne le suivi des mouvements de terrain, il n’y a que des femmes burkinabè, balayeuses de rues, en train de parler et rire en Moré. Et elles ne sont pas contentes. Elles sont fâchées avec Ouattara pour avoir limogé d’une main en attendant de le recaser de l’autre, le voyou Adama Bictogo. Elles jurent donc de le lui faire payer. Elles et leurs enfants, qui ont tout mis en œuvre pour que ce Mossi du Banfora devienne président en Côte d’Ivoire, n’accepteront jamais l’affront fait à leur fils Bictogo.

On tombe des nues. Donc Adama Bictogo est un Burkinabè. A la seule différence qu’il n’est pas originaire du Banfora. Alors, son limogeage fantoche met en colère ses parents qui critiquent et menace le fils du Banfora. Comme ça ! Dans les rues d’Abidjan !

Franchement quand tu es tombé, c’est que tu es tombé quoi ! Sinon de vous a moi, pourquoi la Côte d’Ivoire peut-elle assister à ce genre de spectacle ?

Donc c’est ça ! Le limogeage d’Adama Bictogo risque d’entraîner des marches de protestations à Abidjan, marches durant lesquelles les parents burkinabè d’Adama Bictogo iront exiger son rétablissement dans sa fonction de « ministre » faute de quoi la tête de Ouattara subira des dégâts. Eh oui, il faut vivre pour voir ça !

Mais sortons des émotions. Et concentrons-nous sur ce phénomène de Burkinabè ministre, Burkinabè se disant président, Burkinabè FRCI, Burkinabè Dozo, Burkinabè armé et jouant le policier. Dans tous le Département de Soubré, depuis Méagui en passant par Gabiagui pour sortir à San Pedro, il n’y a que des Dozo et FRCI burkinabè. Ce sont eux qui érigent des barrages pour le contrôle de routine tout comme pour le contrôle d’identité.

Alors question : les soi-disant organisations internationales peuvent-elles prétendre qu’elles n’en sont pas informées ? Les services secrets français et américains qui passent au scanner tous les appels téléphoniques et fouinent dans la vie privée des Ivoiriens jours et nuits, osent-ils dirent qu’ils n’en sont pas informés et que les dirigeants de leurs pays n’ont pas le rapport détaillé de cette présence massive et agressive de Burkinabè sur le sol ivoirien ?

Si oui, pourquoi ne disent-ils rien à Blaise Compaoré qui les arme, organise leur déploiement en Côte d’Ivoire, en liaison avec ses frères burkinabè comme Alassane Ouattara, se faisant passer lui aussi pour un Ivoirien ?

Pour la Révolution Permanente, il n’y a qu’une seule raison à ce silence coupable de ceux qui ont bombardé la Côte d’Ivoire, massacré des milliers d’étudiants, encadré le massacre des femmes et enfants à Duékoué pour une banale histoire de contentieux électoral; oui, il n’y a qu’une seule raison : pousser les Ivoiriens à bout et obtenir une Guerre civile qui fera tellement de morts qu’ils pourront confirmer le schéma qu’ils ont mis en place, à coup de mensonges et de désinformations, pour détruire ce pays émergent qu’était la Côte d’Ivoire.

Et après coup, ils viendront avec leur soi-disant Cour Pénale Internationale (CPI), pour brandir certains leaders ivoiriens comme des responsables de cette guerre que français et alliés ont pourtant planifiée, provoquée et entretenue avec des Armes livrées à Blaise Compaoré, qui à son tour fait effacer les numéro de série qui valent code pays, pour ensuite venir les déverser en Côte d’Ivoire entre les mains de mercenaires Burkinabè et autres.

C’est donc ça. Donner l’assurance aux Burkinabè que tout leur est permis en Côte d’Ivoire désormais ; les mettre en situation de commettre des excès et ensuite, obtenir leur guerre à relent xénophobe qu’ils ont mis des décennies pour organiser.

Alors, croyant que tout leur est permis, les Burkinabè quittent le Burkina Faso pour venir faire leurs querelles de tribus en Côte d’Ivoire. Et comme ils se proclament violents et portés vers des explications d’homme à homme par le meurtre et le sang, bientôt l’affaire Bictogo – Ouattara fera crépiter les armes à Abidjan.

Enfin ! Espérons qu’il en sera ainsi.

A Très bientôt.
                                                      
Hassane Magued

 

Partager

Laisser une réponse