Le centre de production de Cacavéli situé à Lomé par exemple broie du noir à l’heure actuelle pour cause de dilapidations des fonds opérées jusqu’ici par les Directeurs Généraux qui se sont succédé à la tête de la TdE.
Ce centre est une illustration parfaite des difficultés que vit la TdE. Le centre de Cacavéli a connu une coupe drastique de son budget de fonctionnement. Ainsi, de 7 millions de F CFA par mois avant la crise, il est passé à la même somme mais par trimestre. Ce qui donne 2 millions 333.333 F CFA par mois. Raison évoquée, la société a des problèmes de trésorerie. Mais, cette réduction pose problème et renvoie à la question suivante : comment la TdE arrive-t-elle alors à se procurer tous les intrants nécessaires à la fourniture d’une eau potable aux populations de Lomé ? Qu’en est-il de l’intérieur du pays où les mêmes problèmes d’intrants se posent ? Pourquoi, c’est au niveau du centre de traitement et de production qu’il faut diminuer les charges ? La Direction Générale a-t-elle revu aussi à la baisse son train de vie ? Autant de questions pertinentes auxquelles le DG Elihoho Evenya et ses collaborateurs du haut de leurs bureaux de l’immeuble bleu sis à Adoboukomé sont appelés à répondre.
Une réduction du budget de fonctionnement du centre de production de Cacavéli suppose automatiquement une débrouillardise au niveau de ce centre pour approvisionner la capitale en eau potable. L’eau est source de vie, dit-on. Mais boire une eau mal propre et souillée est source de mort.
Camus Ali Lynx.info