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Bruxelles, le 11 février 2013
Mesdames et Messieurs,
La Haute Représentante, Mme Ashton, et le Commissaire au Développement, M. Piebags, ont bien reçu votre lettre ouverte du 18 janvier concernant les élections législatives au Togo et m’ont demandé d’y répondre en leur nom.
Nous avons pris note des préoccupations que vous y exprimez. Tout comme vous, l’Union Européenne (UE) considère très important que les prochaines élections législatives soient crédibles, transparentes, conformes aux recommandations émises par les Missions d’Observation Electorale (MOE) de l’UE et fondées sur un large consensus national. Ceci est fondamental pour assurer la stabilité et la consolidation démocratique du pays.
A cette fin, l’UE appelle le gouvernement, l’opposition et l’ensemble des forces politiques à s’engager véritablement dans la relance d’un dialogue politique national et à contribuer à l’établissement du climat d’apaisement nécessaire.
Je peux vous assurer que l’impératif d’un dialogue ouvert et inclusif, de la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation et du respect des droits de l’homme est à l’agenda de nos rencontres régulières avec les autorités nationales.
Tout appui financier direct de l’UE au processus électoral dépendra de l’existence d’un accord politique élargi et à la mise en œuvre des réformes électorales dans l’esprit des recommandations des Missions d’Observation Electorale de 2007 et 2010, en particulier en ce qui concerne le réaménagement du découpage électoral. L’appui de l’UE est actuellement limité à l’observation électorale nationale via la société civile visant à renforcer les capacités en matière d’observation des organisations engagées dans l’observation électorale.
Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs, l’expression de ma considération distinguée.
Nicholas WESTCOTT
Directeur Général Département Afrique