Ce soutien militaire s’explique par l’intensification des attaques de la secte islamiste au Cameroun
Les troupes tchadiennes venues en renfort à l’armée camerounaise ont repoussé avec force une attaque de la secte islamiste Boko Haramf.
Les troupes tchadiennes venues en renfort à l’armée camerounaise pour ce combat ont repoussé avec force, jusque sur le territoire nigérian, à une attaque de la secte islamiste Boko Haram jeudi au Fotokol, dans la région de l’ Extrême-Nord du Cameroun à la frontière nigériane, ont rapporté à Xinhua des sources militaires faisant état d’un lourd bilan chez les assaillants.
« Les Tchadiens ont riposté farouchement. Ils ont franchi la frontière pour poursuivre l’ennemi jusqu’à Gambaru au Nigeria. Le bilan de cette réaction est lourd », a rapporté à Xinhua une source militaire sans pouvoir donner un bilan précis de l’attaque.
Le combat a duré plusieurs heures à Gambaru, où la situation est qualifiée de confuse, tandis qu’un retour au calme précaire est annoncé à Fotokol.
Il s’agit du premier combat du contingent tchadien depuis son déploiement le 15 janvier à Maroua, la principale ville de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Le contingent tchadien, estimé à plus d’un millier d’hommes contre environ 1.500 à destination du Nigeria, a commencé à se déployer mi-janvier au Cameroun suite à une décision des autorités de N’Djamena de prêter main forte à ce pays voisin et contrer la progression de Boko Haram, signalée aux portes du Tchad depuis la prise de la localité de Baga au Nord-est du Nigeria début janvier.
Ce soutien militaire s’explique par l’intensification des attaques de la secte islamiste au Cameroun, dont la plus récente a eu lieu le 12 janvier à Kolofata, où elle avait enregistré de lourdes pertes, selon des sources officielles.
Kolofata est la localité d’origine du vice-Premier ministre camerounais chargé des Relations avec les assemblées Amadou Ali dont l’épouse et une quinzaine d’autre personnes avaient été enlevées en juillet 2014.
Xinhua