Cameroun-Côte d’Ivoire—Media Camerounais corrompus par Abidjan

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Les media d’information connaissent une influence grandissante dans la sphère socio-politique et économique. Ils jouent un rôle indéniable dans la fabrique des scandales et mensonges. Ils participent à la corruption morale et politique. Développent le langage de haine qui aboutissent à des massacres. Loin des chantiers d’une perspective constructiviste ou pragmatique, ils sont agent de défiguration des Nations. Corrompus. Sans éthique. Ils sont le ferment et le terreau de la corruption. Dans ce sillage, les media Camerounais, ont été coptés depuis Abidjan par la caste des empoisonneurs pour embellir l’image de Téné Birahima Ouattara—Frère-cadet du despote-sanguinaire d’Abidjan, Alassane Ouattara, qu’il voudrait imposer aux Ivoiriens toujours gnangnans.

Rendre les fakes saillants

L’‘achat’ des media ‘non-vendables’ ailleurs et au Cameroun est une spécialité des Ouattara. Normal! ‘Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste?’ Ces mots de Bernard Tapie sont la référence de cette classe sociale et politique apatride qui se fiche absolument des Ivoiriens et de la République. Des prédateurs dont le portefeuille passe d’abord, la patrie après. Un gang pour qui le ‘commun’ n’existe pas. Cette bande de mercenaires-claniques est très active dans l’environnement corrompu des media, devenu la plaque tournante des convictions aveugles irraisonnées et dévastatrices.

Chaque journaliste dans ce champ médiatique-nauséeux recherche sa mise à visibilité sociale par la médiatisation de l’inapproprié. Il crée ou entretient à cet effet un scandale politique pour exister. Ces ‘termites’ et leur corporation exploitent leur faculté de mise en récit pour construire et diffuser des articles commandés.  Mode de création d’écriture particulièrement important qui se focalise sur la sélection de certains aspects d’une réalité pour construire les ‘fake.’ Les rendent saillants. Et donner une certaine définition qui n’en est pas au problème.

Les media Camerounais qui prennent position pour Ouattara sont de ce moule. Mettre sur le même plan, les gens qui tuent pour arriver au pouvoir et ceux qui défendent les institutions. Etablir une égalité entre le bourreau et la victime. Ceux qui fusillent et ceux qui sont fusillés. Ceux qui capitulent, se soumettent à l’Occident et ceux qui mènent la lutte contre l’envahisseur. Ceux qui quémandent les chaînes et ceux qui les brisent. Ceux qui sont du camp des exploiteurs, des traitres à la Patrie, et ceux qui se battent pour leur souveraineté.

Caisse ouverte

Dominique Ouattara comme à son habitude a pris le côté corruption des media. Elle aurait déjà selon Chris Yapi, ‘homme sans visage,’ corrompu Marwan Ben Yahmed de ‘Jeune Afrique’—pas étonnant ce journal ‘achetable’ prospère dans la corruption. Sa fonction, soumettre le Continent à l’Occident. Certains Camerounais des media Français seraient passés à la caisse. En Afrique de l’Ouest, les journaux Burkinabè qui ont soutenu l’avancée criminelle de Ouattara en Côte d’Ivoire, sont encore à la manœuvre. L’hameçon ne mord pas au Mali. La Guinée des adeptes de Condé dans la nasse. Le Niger traîne les pieds. Le Benin hésite. Le Togo et le Sénégal partagés. Le Nigeria et le Ghana, dans le schéma Togolais mais plus attirés par la bourse du clan Ouattara.

En Côte d’Ivoire, Alafé Wakili, fondateur de ‘l’Intelligent d’Abidjan,’ aurait selon des sources eu sa part de la cagnotte de corruption. Dans ce pays, les Ouattara ont oint la paume de tous ceux qui ont l’âme corrompue comme Alafé, Marwan Ben Yahmed, et dans la même mouvance rédactionnelle.

Cameroun, Yopougon de Gbagbo

De tous les pays, le clan-Ouattara est très intéressé par le Cameroun considéré comme le ‘Yopougon de Gbagbo’ en Afrique. Pourquoi? ‘Les Camerounais ont soutenu la légalité constitutionnelle en Côte d’Ivoire. Ils sont dans toutes les manifestations de la diaspora Ivoirienne. Leurs intellectuels écrivent l’Histoire de la Côte d’Ivoire en produisant des ouvrages de qualité qui retracent les événements qui se sont passés dans notre pays ces dix dernières années. Les avocats Camerounais sont les défenseurs des Ivoiriens injustement incriminés par le régime Ivoirien.’ A écrit le 17 Septembre 2013, Bertin G. Kadet, Ancien-Ministre, et Ancien-Conseiller Spécial du Président L. Gbagbo, depuis son exil Ghanéen, à Accra.

Cependant, certains media physique, en ligne, ou d’images ont commencé à refaire le ‘profil’ de Téné Birahima. Ils lui ont dressé une ‘bio’ bancale qui n’est pas loin d’un ‘obituary.’ La page ‘Wikipedia’ de Téné a été updated. Néanmoins, leur tâche s’avère délicate et difficile au Cameroun, où toutes les strates sociales et professionnelles s’intéressent à la Côte d’Ivoire. S’informent. Débattent. Et sont capables de faire le tri dans un nœud d’information et d’analyses consacrées à ce pays qu’ils ont adopté.

Mésaventures de ‘Mutations’ et ‘STV2’

Les media Camerounais qui, au lieu de cadrer leur récit sur la corruption se font corrompre pour initier des projets rédactionnels sur l’inadmissible, devraient relire l’Histoire. Se rappeler de la mésaventure de ‘Mutations’ qui avait ouvert ses colonnes à Mamadou Koulibaly, le 28 Mai 2013, et ‘STV2’ son micro le 12 Septembre 2013 dans son Emission ‘Entretien avec.’ Tous dans l’intention de noircir le Président Gbagbo.

Avant ses sorties Camerounaises, Mamadou Koulibaly prenait grossièrement à témoin les militants du FPI pour accuser le Président Gbagbo dans ‘Jeune Afrique’ du 14 Juin 2011. Ce lâcheur déclara. ‘Tous les militants et cadres se demandent pourquoi Laurent Gbagbo s’est entêté à ce point à la limite de l’irrationnel.’ Une grosse arnaque politico-communicationnelle. Puisqu’il mentait. Sur ‘STV2,’ Koulibaly, pour justifier son allégeance-soumission-clanique à Ouattara Alassane, déclara. ‘J’ai fait lire ma déclaration de reconnaissance de Monsieur Ouattara comme président de la République par un Conseiller spécial du Président Laurent Gbagbo, Kadet Bertin et par Koné Katinan à Accra et par Miaka Ouretto à Abidjan.’ Un autre mensonge. Les cités ne se reconnaissaient pas dans son bavardage. Dans ‘Mutations,’ il fit écrire que ‘le Président Gbagbo avait perdu les élections de 2010.’  Troisième mensonge mis à nu par cette plume sur la base des statistiques officielles dans ‘Les Guerres Secrètes Anti-Gbagbo, pp.270-73.’ Ahoua Don Melo, Docteur-Ingénieur, Ex- Directeur Général du BNETD et Ex-Ministre, et plusieurs chercheurs Africains et occidentaux, contredisent chiffres à l’appui, Mamadou Koulibaly. Sa propagande reste sans objet.

Désamorcer la bombe Camerounaise

Ce commercial politique de Ouattara qui avait rejoint le camp RHDP sous le fallacieux prétexte de profiter de ce rapprochement pour négocier la libération de son patron Gbagbo ne fait rien. ‘Une fois à Abidjan, Mamadou Koulibaly n’a jamais eu comme centre d’intérêt la libération de Laurent Gbagbo et de ses amis incarcérés; il ne s’est jamais préoccupé du retour des exilés.’ Explique Kadet Bertin. ‘Au contraire, il vilipende le Président Laurent Gbagbo dès que les médias lui en donnent l’occasion.’ Poursuit-il dans ses révélations. Pour mettre le FPI, parti de Gbagbo dans l’escarcelle de Ouattara, ‘il s’attèle à changer [son]orientation doctrinale, à le diviser, [tout en]essayant vainement d’utiliser quelques cadres.

Copté, mis au vert au Ghana par les occidentaux avant le Jeudi Noir du 11 Avril 2011, conseillé par eux, Koulibaly avait deux missions. Désamorcer la bombe Camerounaise et ramener le FPI sous la coupole de Ouattara. ‘Mutations’ et ‘STV2’ conjugués à ‘Jeune Afrique’ connus pour leur concubinage incestueux à l’Occident n’arriveront pas à convaincre les Camerounais à épouser Ouattara.

Payer cash

Mamadou Koulibaly sera pris au piège de ‘ses sorties médiatiques hasardeuse.’ Mais surtout de ‘son immaturité politique’—Son départ du FPI. La création de LIDER, un parti-politique né-mort. ‘Ne pas reconnaître sa faute politique devant les media Camerounais et chercher à en faire porter la responsabilité par d’autres personnes,’ le prive du petit-capital-confiance qu’il avait encore au lendemain du 11 Avril 2011. Il perd sa base électorale qui ne lui a plus jamais accordé de mandat électif depuis sa trahison de 2011—Ses scores aux élections législative (13 Décembre 2011) et présentielle (25 Octobre 2015) le ridiculisent. Il sort définitivement des radars des élections.

Leçon. Les media Camerounais qui échangent/ront manipulation de l’information contre les sous pour essayer de donner une destinée présidentielle à Téné Birahima Ouattara, amorcent leur descente aux enfers. Un centime des Ouattara consommé avec ou pas retour sur investissement, se paie cash. Ces tueurs ne laissent jamais de témoins. En plus, ‘Alassane Ouattara ne conçoit l’amitié qu’en termes de soumission.’ A déclaré Charles Konan Banny dans ‘Jeune Afrique du 17 Juin 2015.

Feumba Samen

 

 

 

 

 

 

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