« Le Gouvernement de la République Togolaise, représenté par le Ministère de l’Economie et des Finances, a décidé, dans le cadre de son projet de développement du secteur financier, de procéder à la restructuration du secteur bancaire togolais en 2010. A cette fin, il a l’intention de céder la majorité de ses participations et/ou d’ouvrir la majorité du capital des banques BIA-Togo, BTCI, BTD et UTB à des investisseurs stratégiques disposant de solides compétences bancaires et financières permettant à ces banques de réaliser leur plein potentiel et de continuer leur développement actuel ». Tel est en substance le libellé d’un communiqué rendu public par les autorités togolaises faisant appel aux investisseurs dans le cadre de la privatisation des banques.
En effet, au moment où Faure et sa cour claironnent partout qu’ils font tout pour relancer l’économie nationale et redonner espoir aux Togolais, des pères et mères de familles vont se retrouver en chômage. Tout ceci par la faute d’individus bien identifiés qui ont saigné et continuent de saigner les établissements financiers du pays. Si ces individus ne détournent pas les fonds, ils en empruntent à leurs amis et proches qui ne remboursent jamais. Sur ce plan, ce n’est pas la clique à Mindi ancien DG de la Caisse d’Epargne du Togo aujourd’hui Banque Populaire, Yves Badohun et autres. Alors que quand le pauvre fonctionnaire fait un prêt, tout est mis en branle pour récupérer jusqu’au dernier centime. Mais lorsqu’il s’agit des sangsues de l’économie nationale qui savent concocter de grotesques montages pour soutirer des sous à ces banques, ceux-ci ne sont nullement inquétés.
Tous ceux qui ont mis à genoux les banques au Togo se connaissent et se recrutent dans des milieux mafieux où règnent la loi du silence, de la cooptation et de la solidarité dans le mal bien sûr.
Hier, c’était la SNI de feu Richard Attiopé qui voyait des fils et filles Gnassingbé défiler dans ses bureaux pour des emprunts, la Caisse d’Epargne de Mindi où Natchamba Fambaré Ouattara puisait à satiété. Aujourd’hui, le tour de la BIA-Togo, BTCI, BTD, et l’UTB de payer les pots cassés par les sangsues qui ont pris le pays en otage. Par leur faute, des pères et mères de familles vont se retrouver bientôt en chômage comme ceux de la SNPT qui attendent depuis leur réembauchage dans la Fonction Publique.
Mabizo Kiri Lynx.info