Barack Obama ou le rêve brisé : qu’est-ce qui s’est passe ?

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Qui ne se rappelle par ses beaux discours empreints de pureté, de décence et d’idéalisme qui paraissaient déplacés dans ce monde brutal, cynique qu’est l’arène politique ? Ces discours qui lui ont valu d’être taxé de « naïf » parce que portant une marque d’innocence, avaient pourtant fait rêver et espérer des centaines de milliers de blancs qui oubliaient pour l’instant qu’ils étaient sur le point d’élire un président noir. Ils avaient désespérément besoin de changement et ce jeune homme sans richesse, ni héritage, au nom un peu trop africain, qui refusait de dire du mal des concurrents semblait leur apporter cette bouffée d’air pur. Ils l’avaient élu, noirs, asiatiques, latinos et blancs simplement pour la beauté de son caractère.

Et pourtant six ans après, à la mention du nom de Barack Obama, même de vieilles personnes, même au fin fond du continent africain secouent la tête avec dégoût. A leurs yeux il n’est finalement qu’un homme politique comme les autres. Pire encore, il est plus hypocrite que les autres à leur a yeux car celui qui a suscité le plus d’espoir est aussi le président américain qui fait le plus de mal aux africains, aux arabes le tout couronné par le renversement du président Gbagbo et l’assassinat du leader libyen Mouammar Kadhafi.

Qu’est-il donc arrivé à ce politicien noir au regard franc qui nous fait espérer un instant un monde meilleur, un monde dans lequel le dialogue remplaçait les bombes, un monde dans lequel les puissances reconnaissaient leur tort et demandaient demander pardon aux pays faibles ? Qu’est-il donc arrivé au slogan « Yes, we Can » qui sous-entendait, « Oui, nous pouvons changer le monde » ? Barack Obama est-il vraiment ce monstre que l’on décrit dans certains milieux et qui est aujourd’hui ouvertement critiqué même dans la communauté noire américaine ?

YES, WE CAN 

Pendant que la campagne battait son plein, Obama s’est retrouvé dans un bureau avec son stratège de l’époque, David Axelrod et lui a dit dans un soupir « When I seat on that desk, anything will be possible » Une façon de dire que ce qu’il me faut c’est juste de m’asseoir sur ce fauteuil pour faire de grands chamboulements.

Contrairement à ceux qui pensent que Barack Obama est un manipulateur de grand niveau, préparé et installé au pouvoir par l’élite qui contrôle ce pays, nous croyons que Barack Obama était sincère et voulait vraiment changer le monde. Il faut prendre la peine de réécouter ses discours pour comprendre qu’un cœur méchant ne peut concevoir de pareils propos. Un cœur malveillant ne peut parler avec autant d’innocence et de candeur. Ses attitudes, son langage, son enthousiasme reflétaient la sincérité de son engagement. Il a vraiment voulu changer l’Amérique et le monde.

Il est allé jusqu’à s’identifier au président Abraham Lincoln, l’un des plus grands présidents de ce pays en prenant comme ce dernier le fit, il y a un peu plus de 150 ans, le train de Chicago à Washington D. C. Il a de même reçu l’héritage politique de la famille, dont les membres influents, le Sénateur Kennedy et Caroline la fille de JFK, (fait très rare) sont descendus dans l’arène politique pour le soutenir. Ils avaient cru avoir trouvé en lui un politicien capable de poursuivre le travail que leur frère et père avait commencé. Pendant la course aux primaires, Bill Clinton avait demandé au sénateur Ted Kennedy de soutenir sa femme ou à défaut de rester neutre, ayant constaté son manque d’enthousiasme, Il ne l’est pas resté. Il a bravé la rancune des Clinton pour soutenir le jeune sénateur venu de Chicago.

Nous ne pensons pas que Barack ait été préparé par l’élite pour diriger. Hillary était son candidat naturel car femme blanche, plus connue et établie que le jeune sénateur Obama à son premier terme au Congres. Il est tombé comme un cheveu dans la soupe et comme une surprise pour l’establishment. Comme Goliath face à David, Hillary Clinton a sous-estimé Barack qui contrairement à elle représentait un réel changement, quelque chose de nouveau et rafraichissant aux yeux des masses. Barack a eu le momentum en allant gagnant les primaires dans des Etats retirés qui ont souvent été négligés par les démocrates classiques de la classe d’Hillary Clinton.

Lorsqu’il a commencé à s’établir comme un adversaire crédible à Madame Clinton, il a reçu de l’aide des groupes financiers de Wall Street qui financent en réalité les deux camps. Ils savaient tous que le nominé du parti démocrate avait une victoire assurée aux présidentielles après les huit années de gestion catastrophique du Républicain Georges W. Bush.

LE POUVOIR REEL DERRIERE LE PRESIDENT

Peu importe en réalité pour l’élite, la personne qui devient président. A leur niveau le débat entre Républicains ou démocrate n’a pas d’importance. Ils détiennent entre leurs mains la structure du pouvoir et par conséquent les moyens de contrôler le président quel qu’il soit. Hillary Clinton ou Barack Obama. Le combat réel se situe entre les 1% riches et la masse des pauvres.

L’élite s’assure d’entourer tous les candidats aux présidentielles par leurs hommes de mains. C’est ainsi que Barack se retrouve entouré de conseillers tels que Zbigniew Bzrezinski, Paul Volker, ancien président de la Banque Centrale américaine, Larry Summers pour ne citer que quelques-uns d’entre eux. De nombreuses personnes se sont ajoutées à son Etat-major secret lorsqu’ils ont constaté que Barack était en train de gagner et lui ont proposé leurs services qu’il ne pouvait pas refuser.

Pourquoi Barack s’est-il laissé entourer par ces acteurs de la vieille garde ? Pourquoi n’va-t-il pas choisi des hommes politiques aussi neufs que lui, ces collègues de Harvard par exemple ? Il était jeune, critiqué par ses adversaires pour son « manque d’expérience » en politique et avait besoin de la crédibilité de ces personnalités bien établies dans le subconscient du peuple par la presse aux ordres, pour rassurer. Barack savait aussi ou alors apprenait une autre chose sur ces conseillers. Ils étaient les hommes de mains, la face visible de la super-élite qui contrôle le pays.

Zbigniew Bzrezinski, ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter

Dans son article, Afrique, Comment Briser les Chaines de la Domination Etrangère : Qui Contrôle l’Afrique ?, Paul Daniel Bekima classait les présidents et leaders politiques dans la troisième catégorie celle des exécutants, en-dessous des architectes, qui sont plus influents en groupes. Chaque administration contient cette catégorie de personnes, chargées par la super-élite c’est-à-dire les Banquiers internationaux, de concevoir, de planifier et de faire exécuter l’agenda. Certaines de ces personnes ont pour noms Georges H Bush le père, Georges Schultz, ancien Secrétaire d’Etat, Henry Kissinger, ancien secrétaire d’Etat, Dick Cheney, ancien Vice-président, Paul Wolfovitz, ancien président de la Banque Mondiale, Paul Volker, ancien président de la Banque Centrale américaine, Zbigniew Bzrezinski, ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter ou Elliot Abrams, Assistant secrétaire d’Etat. Influents dans les Think tanks ou cercles de reflexion, les partis politiques, les sectes et sociétés secrètes, ils veillent sur l’exécution de l’agenda imposé par les maitres du monde. C’est même Georges Schultz qui aurait interviewé Georges W. Bush au nom du parti avant la course à la présidence.

UN PRESIDENT AVEC PEU DE POUVOIR

Barack pensait probablement, au début de sa campagne certainement qu’une fois élu, il s’assoirait dans le bureau présidentiel, constituerait un gouvernement de personnes ayant la même vision que lui et se mettrait à transformer le monde. Il s’est très vite rendu compte que les choses ne se passent pas comme cela et que le président des Etats-Unis a en réalité très peu de pouvoir. Il ne contrôle pas la politique étrangère, l’économie ou les finances qui sont contrôlés respectivement par des Think tank, Wall Street et les banquiers internationaux à travers la Reserve Fédérale. L’une des contraintes qu’il a eue est dans le choix de son Vice-président. Joe Biden n’était pas son premier choix. Il aurait bien voulu choisir le gouverneur de Virginie de l’époque, Howard Dean qui semblait se rapprocher un peu plus de ses idéaux mais il avait besoin de ce vétéran de la politique pour, une fois de plus, rassurer l’élite.

Le fait qu’il soit noir aura joué contre lui, en plus du fait que le président de ce pays n’a pas de réel pouvoir. Il est un président noir, mal accepté par l’essentiel de l’establishment trempé dans du racisme qui a souvent transpiré sur la place publique. Comme le jour où Joe Wilson, un membre du Congrès a jeté au visage en pleine séance au président des Etats-Unis, « Vous êtes un menteur « encore cette scène du gouverneur de l’Arizona, Jan Brewer qui pointait un doigt furieux sur le visage du président. Récemment encore, à cause d’une différence de point de vues, Rick Perry le gouverneur du Texas, non seulement refusa d’aller accueillir le président qui effectuait une visite dans son Etat, à l’aéroport mais rejeta son invitation pour une rencontre au même endroit pour discuter du sujet de leur différend. Ce sont des attitudes irrespectueuses que l’on n’a pas vues avec un président blanc.

Ainsi Barack Obama, le président noir gérant un pouvoir dont l’essentiel de la structure est largement entre les mains de blancs ne peut pas grand-chose pour passer des lois en faveur des pauvres lorsque le Congres essentiellement blanc, financé par les riches s’y oppose. Son incapacité à faire passer la loi sur l’assurance-maladie universelle en est un exemple patent. Les compagnies d’assurances à travers leurs lobbyistes déversaient 1million et demi de dollars, soit 675 millions de Francs CFA par jour, pour corrompre les sénateurs. Finalement une forme avortée du projet finit par passer, mais ne régla pas définitivement le problème de 49 millions de personnes sans assurance maladie dans le pays le plus riche du monde.

Au cours de l’un de ses premiers voyages à l’étranger, Barack Obama essaya d’appliquer sa vision du monde et les medias contrôlés par ces groupes d’intérêt se mirent à l’accuser de « faiblesse et de naïveté » face au terrorisme international parce qu’il prône le dialogue. On le critique vivement pour avoir terni l’image des Etats-Unis lorsque lors de son voyage en Egypte, il demande pardon aux arabes pour le mal que leur a fait son pays et prône une résolution commune des problèmes.

MISE AU PAS DU PRESIDENT

Le 28 Novembre 2009, Tareq et Michaele Salahi, sans aucune invitation préalable accèdent à une soirée à la Maison Blanche et arrivent à prendre une photo avec le Vice-président Biden et à saluer le président Obama. Russ Baker, reporter et promoteur du website www.whowhatwhy.com pense que c’était là un avertissement par certaines forces pour faire comprendre à Obama qu’on peut l’atteindre si on voulait. Certains pensent carrément qu’Obama a été menacé pour avoir essayé de changer l’agenda des maitres du monde. Il est très probable qu’on ait menacé de s’en prendre à ses filles. Car même s’il se foutait de sa vie, ses enfants constituent certainement son point faible, comme celui de tous les êtres humains. On l’avait fait à Ross Pérot en 1992 pour lui faire abandonner sa campagne contre Georges Bush. On a menacé de s’en prendre à sa fille. On l’a probablement fait au sénateur Kennedy.

Feu le Sénateur Kennedy, aux alentours de sa mort a sorti un livre qui évoquait entre autres la mort de son frère et sur lequel beaucoup de gens fondaient l’espoir de connaitre enfin la vérité sur la mort du président Kennedy. S’il y a une personne qui sait exactement ce qui s’est passé, c’est bien le frère du président qui de surcroit était un homme politique très introduit dans l’appareil de l’Etat américain. Il est remarquable que même à l’approche de sa mort par cancer, il ait officiellement accepté la version officielle de ce drame à laquelle plus de 63% d’américains ne croient pas. Qu’est ce qui a pu faire peur à un homme sur le point de mourir à moins que ce ne soit une menace sur sa progéniture ?

Un documentaire qu’on peut trouver sur le net et de nombreux articles affirment que John Kennedy Junior, le fils de JFK avait en réalité été éliminé, à cause de la menace qu’il représentait pour ceux qui avaient fait assassiner son père. Il était jeune, populaire et avait reçu pour héritage politique l’affection que le peuple vouait à son père. Il était reconnu par tous que gagner des élections sénatoriales n’était pour lui qu’une affaire de temps. Et de nombreux indices indiquaient qu’il pensait à une carrière politique.

Il est aussi fort probable qu’Obama soit en plus de cela, soit victime de chantage quelconque. Dans un article publié par le Dr Henry Makow dans son website intitulé : NSA Political Blackmail Includes Everyone, Bill Binney, un ancien directeur technique de la NSA, l’agence de la sécurité nationale américaine, devenu critique et activiste déclarait que cet organisme espionne les juges, les membres du Congrès, les généraux pour leur faire du chantage. Russell Tice, un autre activiste a affirmé que cette agence a commencé à espionner Obama depuis qu’il était candidat au Senat. Il est aujourd’hui établi que la raison pour laquelle J. Edgard Hoover est resté pendant longtemps Directeur du FBI c’est qu’il avait des fiches embarrassantes sur l’essentiel de la classe politique américaine à laquelle il faisait du chantage.

DE L’AGNEAU AU LOUP

Intimidé, gardant en mémoire le sort qui a été réservé aux présidents Lincoln et Kennedy qui ont voulu s’opposer à la maffia globale, Barack Obama s’est dégonflé et a pris peur. Il a cessé d’opposer la résistance qu’il faisait à l’exécution des projets de l’élite tels que l’augmentation des troupes en Afghanistan (la guerre rapporte de l’argent aux multinationales) à propos de laquelle il a pris 3 mois pour accéder à la demande du General McChrystal ou de la guerre en Libye dans laquelle il avait pourtant dit qu’il ne s’engagerait pas. Maintenant il exécute sans broncher le programme établi pour lui comme il est supposé le faire.

Le 2 Mars 2007, le général à la retraite Wesley Clark ancien commandant suprême de l’Otan et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2008 sous la bannière du parti Républicain avait révélé avoir eu accès à un document rédigé par le bureau de Donald Rumsfeld, le Secrétaire à la Défense de l’époque décrivant l’intention d’attaquer 8 pays du Moyen-Orient pour refaire la carte de cette région. Les pays cités étaient l’Iraq, l’Afghanistan, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et évidemment l’Iran. Et c’est ce plan que Barack exécute. Il vocifère des menaces, menace de bombarder et de détruire, manipule les circonstances, exactement comme les maitres de l’ombre le lui dictent. De temps en temps il desserre l’étau autour de son cou, comme lorsqu’il ya quelques mois, il a soumis le projet de bombardement de la Syrie au Congres, sachant que celui-ci allait le rejeter selon ses souhaits.

Lorsqu’il est devenu président, Barack Obama a cru qu’il devenait le leader d’un grand pays démocratique. Il a été surpris d’apprendre qu’il n’est que le porte-parole d’une maffia ayant pris en otage le système politique de ce pays et qui lui impose aujourd’hui de détruire la Syrie et de provoquer la Russie. Comme nous sommes loin de ce jeune homme aimant la paix et venu en politique pour aider les démunis, les faibles et les misérables. Finalement, comme l’avait si bien dit Louis Farrakhan, lorsque Don Lemon de CNN lui demandait au cours d’une interview s’il croyait que Barack Obama pouvait changer l’Amérique, « Absolument pas….Je ne crois pas que Satan ait l’intention de se faire déraciner par un brillant gars de Chicago ou par Madame Clinton ». C’est ce que Barack Obama avait l’intention de faire, sans le savoir.

Toutes ces circonstances le disculperont elles ? Nous en doutons car il porte toujours la responsabilité des atrocités infligées au continent noir et à d’autres peuples par son administration. John Fitzgerald Kennedy a montré bien plus de courage et est resté pour cela l’un des plus grands présidents des Etats-Unis.

Quelque soit le jugement qu’on fait sur lui, n’oublions pas en fin de compte qu’il est d’abord le prisonnier d’une maffia satanique qui a besoin de prières.

Atangana Mebah Dorien pour le Sphinx Hebdo 

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