•Le PDG AMOUZOU Constantin investit 400 millions de F CFA dans le Festival ELIMA
Si l’entreprise togolaise de BTP CECO Group traverse actuellement une zone de turbulences, c’est non seulement parce qu’au haut lieu, certains ont décidé de s’occuper de sa descente aux enfers mais aussi que cette entreprise qui raflait hier quasiment tous les marchés du secteur des BTP au Togo, est prise d’assaut par le syndrome de la mauvaise gestion et une fée appelée AWESSO Limda, une beauté qui a fait tourner la tête au PDG AMOUZOU Constantin. Il faut dire que, si le syndrome de la mauvaise gestion très répandu sous les tropiques et particulièrement au Togo, des perles comme dame AWESSO Limda une ex du conseiller à la Présidence TCHOUKO Emmanuel ne court pas les rues.
Tenez, pour l’organisation de la 4ème édition du Festival ELIMA que Lomé a accueillie du 26 octobre au 1er novembre 2015 et alors que son entreprise traversait des moments difficiles avec des impayés de l’Etat sous le bras et des prêts à régler, le PDG de CECO Group AMOUZOU Constantin a débloqué la rondelette somme de 400 millions de F CFA. Un investissement que des proches de l’homme ont qualifié de celui de cœur car, la promotrice de ce Festival, dame AWESSO Limda se trouve être la nouvelle conquête du nouveau riche PDG. «Avec cette femme, notre boss a perdu la tête. Depuis qu’il n’est plus avec son épouse et qu’il a croisé le chemin de la dame, il n’est plus le même», confie sous couvert de l’anonymat un employé qui fait partie des huit cent agents mis sous le carreau récemment et qui attendent leurs droits de licenciement comme les habitants du désert espèrent une pluie. « Les 400 millions du festival ELIMA ne sont qu’une infime partie des dépenses faites par le PDG pour épater la femme», ajoute un autre.
Ce qui est sûr au moins, c’est que le sieur AMOUZOU Constantin PDG de l’entreprise des BTP CECO Group a perdu un peu la tête depuis que des milliards de F CFA ont commencé à affluer dans les caisses de sa boîte. L’homme a tellement pris la grosse tête qu’il en est arrivé à adopter des comportements qui agacent surtout dans les rangs de ses bienfaiteurs. Parlant de ces derniers, il faut retenir bien le nom de dame Ingrid AWADE encore puissante dans le sérail. Celle-là même qui avait conseillé à AMOUZOU Constantin à l’époque à l’ONG CECODRI de mettre sur pied une société des BTP et qui lui a donné des coups de pouce salutaires. Pour ceux qui ne le savent pas, Ingrid AWADE a été un soutien de taille de CECO BTP et la personne qui a permis à cette entreprise de gagner des marchés à tout bout de champ dans la jungle des BTP au Togo. Comme nous le disions tantôt, AMOUZOU Constantin ne sait plus retrouver sa tête si bien qu’il a pu accorder un marché de sous-traitance de BTP de plusieurs centaines de millions en cours d’exécution à Adétikopé dans la nouvelle préfecture d’Agoènyivé à sa nouvelle femme Limda AWESSO. Or, cette dernière ne s’y connaît même pas dans le domaine.
Aujourd’hui, AMOUZOU Constantin a gagné beaucoup d’argent au point de disposer d’un hélicoptère, d’une dizaine de véhicules de luxe, de biens immobiliers dont le dernier en date bâti pour lui et sa nouvelle dulcinée Limda AWESSO, est d’un luxe démesuré. Tout le matériel utilisé dans la construction et l’équipement de cette résidence a été commandé d’Europe. Aux comportements du PDG AMOUZOU Constantin, il faut ajouter la mauvaise gestion ambiante à CECO. Ici et c’est le lieu de le souligner, les responsables de cette entreprise créée à Sotouboua à environ 300 km au nord de Lomé n’ont pas su faire de bons choix au bon moment. Dans un premier temps, ceux-ci ont péché dans leur programme de recrutement. Un programme complaisant qui ne repose sur aucun objectif sérieux. Par exemple, dans des services où normalement trois ou cinq personnes tout au plus doivent officier, CECO en a recruté une dizaine grevant son budget consacré aux dépenses de personnel. C’est le cas de la direction de la communication qui compte sept agents alors que trois auraient suffi. Dans les autres départements, beaucoup ont été recrutés sans savoir au juste pourquoi ils y sont. CECO Group n’est pas une structure sociale à ce qu’on sait! Sans mettre sous éteignoir la surfacturation dans l’achat d’équipements et les fausses factures.
Une vague de mauvaise gestion et de laisser-aller qui s’est poursuivie aussi dans les missions à l’extérieur du PDG qui emporte régulièrement trop d’individus dans sa délégation. Un comportement qui n’a fait qu’accroître les dépenses jusqu’à ce que CECO Group, une entreprise qui était sur une belle trajectoire et qui se frayait bien le chemin aux côtés des autres gros calibres togolais du secteur notamment, GER, CENTRO et MIDNIGHT SUN ne reçoive de sérieux coups. Pour l’heure, ces coups n’ont pas été fatals à CECO mais ils l’ont plongée dans une agonie. Pendant combien de temps va-t-elle se relever?
Taffa Biassi
Lynx.info
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