Droit de réponse aux attaques calomnieuses des gangsters du RPT de la commission vérité justice et réconciliation contre ma personne
La Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) du triste sire l’évêque Nicodème Barrigah-Bénissan, la caution religieuse et satanique du tyran Faure Gnassingbé et du RPT, a décidé de régler des comptes avec moi pour avoir été l’un des critiques les plus virulents de cette arnaque politique organisée au profit d’un régime vermoulu. L’objectif inavouable de cette escroquerie savamment mitonnée par le marmiton ensoutané de service est l’autoamnistie du tyran, des putschistes et des assassins de démocrates. Cette opération du Saint-Esprit étant pilotée conjointement par le Vatican et ses réseaux mafieux et les ennemis du peuple togolais.
Tous les Togolais savent que l’équipe de la CVJR est une cooptation d’antidémocrates notoires dévoués au régime dictatorial et fasciste. Mais ce qu’ils ne savent pas et que je viens de découvrir à mes dépens dans le gribouillis que l’institution a commis en guise de « rapport final », c’est qu’il s’agit d’un ramassis de copains et de coquins sans foi ni loi.
Dans ledit rapport final, au sujet du point 2.12. intitulé « L’évènement du 05 octobre 1990 » suivi du point 2.12.1. « La reconstitution des faits », à la page 172, il est avancé des inepties pour justifier le combat libérateur du peuple togolais par des ordres reçus de l’étranger à travers la nébuleuse « communauté internationale ». C’est une insulte grossière visant à dénigrer la lutte du peuple togolais. Décidément, ces petits Messieurs et Dames ont les idées courtes en récrivant une version controuvée de l’histoire de notre pays avec une plume tordue. Mentez, mentez encore et toujours, il en restera quelque chose ! Mot d’ordre des fascismes hitlérien et mussolinien appliqué à l’histoire du Togo. Dès 1985, les conférences-débats drainaient un nombreux public autour du mot d’ordre « Libération de la parole » et dont la revue de référence était Propos Scientifiques.
Toute l’équipe de l’Action Propos Scientifiques, dont Huenumadji Afan et Ayayi Togoata Apédo-Amah étaient les promoteurs, réclamait la démocratie et le pluralisme politique bien avant ce que l’on a appelé le vent de l’Est et le discours de La Baule du président français François Mitterrand, indécrottable colonialiste pétainiste et ami des dictateurs africains dont le fils Jean-François Mitterrand alias Papamadit, campait littéralement dans le salon du despote Gnassingbe Eyadema en biberonnant consciencieusement et avec délectation, les meilleurs champagnes millésimés estampillés « Made in France » tout en se rinçant copieusement l’œil sur les déhanchements lascifs et simiesques des « animatrices de la Révolution » peu farouches et dont la flaccidité des chairs du fessier a toujours été suspecte…
Pour mieux éclairer le lecteur, il nous faut à présent citer l’infâme torchon produit par le papimane Nicodème Barrigah-Bénissan et ses acolytes mafieux :
« Ainsi le monde universitaire togolais et les intellectuels de tout bord se sont organisés pour sensibiliser les citoyens à réclamer la fin du régime de parti unique, à travers des conférences débats et la distribution de tracts appelant à plus de libertés publiques et à la démocratie multipartiste. Messieurs Logo Hilaire Dossouvi, Doglo Agbélenko et d’autres furent arrêtés par les services des renseignements généraux comme étant les distributeurs de tracts mensongers et outrageants pour les autorités notamment le Président de la République. Ils ont été détenus à la Direction des Renseignements Généraux à Kotokoukondji à Lomé et ont dit avoir subi des tortures et des traitements inhumains et dégradants.
La CVJR a reçu cent trente-cinq (135) dépositions qui concernent cette affaire et analysé quatre (04) dossiers de grands témoins. Elle a auditionné une (01) personne arrêtée durant cet évènement. La CVJR a confronté les différents récits contenus dans des ouvrages et les rapports d’ONG. Les éléments de preuve recueillis ont été analysés. La CVJR est arrivée aux résultats suivants :
Les personnes suivantes ont été arrêtées : Josué Kossi Efoui, Doglo Agbelenko, Aboley Laurent et Paulin, Logo Dossouvi Hilaire, Gustave Ahadji, Alpha Boda, Kara Koro, Ouyi Nabine, Hope Ketomagnon Kalepe, Firmin Yovodevi, Djole Adamah, Mawuli Kouakouvi (sic), Togoata Apedoh-Amah (sic), Gbikpi Norbert, Amélavi Amelah (sic), Claude Kagni Alemdjrodo (sic), Camille Amoros (sic). » (C’est nous qui soulignons). Les mensonges et les provocations de la CVJR appellent certaines remarques :
1. A propos des tracts mensongers
Saute aux yeux la contradiction flagrante au niveau de l’action des intellectuels et des universitaires qui organisent des conférences-débats, d’une part, et la distribution de tracts anonymes et mensongers, d’autre part. Lorsque nous consultons la liste des personnes arrêtées, il n’y figure aucun des enseignants qui organisaient les conférences-débats. Les principaux conférenciers étaient Huenumadji Afan, Ayayi Togoata Apedo-Amah, Kuamvi Mawule Kuakuvi, Adamah Ekue Adamah, Tadjoudine Ali-Diabacte, Djovi Gally … Comment comprendre que des intellectuels qui ont pris la liberté de s’exprimer librement et sans langue de bois à l’ère du parti unique puissent s’adonner à une activité qui non seulement les discrédite mais encore les met en contradiction avec leur discours sur la libération de la parole et la vérité ? Que faisaient les cancres de la CVJR pendant que des personnes estimables luttaient pour conquérir des espaces de liberté au Togo pendant les années de braise ? La plupart d’entre eux faisaient de l’animation politique pour Eyadema. Il est si facile de faire le malin aujourd’hui à la CVJR et de narguer le peuple togolais !
2. A propos « des libertés publiques et de la démocratie multipartiste »
Les fameuses conférences revenaient toujours autour de cette thématique quels que soient les sujets abordés au cours des débats. Comment croire les mensonges de la CVJR lorsque ce qui est proclamé publiquement (les libertés publiques et les droits de l’homme) puisse donner lieu à des tracts clandestins et anonymes ? C’eût été une façon de nier ce que nous mettions nous-mêmes en pratique. Autrement dit, c’eût été mentir au public et aux étudiants. La papelardise du curé Barrigah-Bénissan qui prétend faire de l’histoire en faisant de l’idéologie pour complaire à son maître Faure Gnassingbe, montre le vrai visage hideux d’une crapule qui mérite d’être plongée dans un océan d’eau bénite pour laver toutes ses salissures morales. Je ne suis même pas sûr que l’océan puisse le purifier de toute la merde qui colle à sa soutane. Cette idéologie a des relents de révisionnisme et de négationnisme.
3. A propos de la Direction des Renseignements Généraux à Kotokoukondji à Lomé
Si mes souvenirs ne me trahissent pas, en 1990, la Direction des Renseignements Généraux ne se trouvait pas au quartier Kotokoukondji mais au quartier Akodesséwa. Il suffit de vérifier. Mais a-t-on besoin de vérifier quand l’intention est de salir, de calomnier de braves gens et d’abuser la population en inventant une histoire à dormir debout ? Monsieur le frocard a-t-il trop forcé sur le vin de messe ?
4. A propos des éléments de preuves recueillis et analysés.C’est extraordinaire ! Le cureton et ses petits copains et coquins cooptés par le régime RPT ont reçu 135 dépositions, analysé 4 dossiers de « grands témoins » (Y avait-il aussi des petits témoins ? Simple curiosité !), et auditionné « une personne arrêtée durant cet évènement » ! Ah, les pauvres petits, épongez-leur vite la sueur sur le front ! Ils méritent que l’on reconduise leur mandat pour un nouveau bail de dix ans. Les malheureux avaient droit à un mandat de six mois qu’ils ont à coups de manœuvres douteuses transformé en trente-deux mois très juteux, presque trois ans en s’adonnant à des batifolages. Je propose un mandat à vie pour les RPToches de la CVJR comme pour les dictateurs togolais. La soupe était si bonne qu’ils avaient demandé du rab. Il faut que ces soupeurs remboursent l’argent du peuple dont ils se sont si bien gavés !
Au final, les nullards et paresseux de la CVJR ont eu à examiner 140 témoignages. Ce n’est pas rien. Mais ce que ne peut comprendre un esprit cartésien formé à la pratique de la logique, c’est-à-dire à l’art de la pensée, c’est que 140 témoins aient pu citer mon nom comme étant un vulgaire rédacteur et distributeur de tracts anonymes et mensongers alors que je n’ai jamais rédigé et distribué de tracts anonymes de ma vie, ayant toujours eu le souci de signer mes écrits au nom du devoir tribunicien de l’intellectuel qui n’a pas à se cacher derrière sa plume. La visibilité et l’autorité de l’intellectuel vont de paire. Est intellectuel celui qui est reconnu comme tel. Ce n’est donc pas un fantôme anonyme.
Quelle est donc la capacité d’analyse des zozos de la CVJR parmi lesquels on me signale deux professeurs d’université qui ont pourtant été formés pour apprendre l’art de l’analyse à leurs étudiants ? Curieux, non ? La vérité veut que nous disions que la plupart, sinon tous les membres de la CVJR, me connaissent. Alors pourquoi ne m’ont-ils pas interrogé pour savoir si j’étais ou non mêlé à l’affaire des tracts ? Même s’ils avaient choisi de m’ignorer, alors pourquoi n’ont-ils pas demandé aux Renseignements Généraux de leur communiquer la vraie liste des personnes arrêtées pour distribution de tracts diffamatoires ? C’est la formule la plus simple et la plus logique.
Qui donc se cache derrière cette personne auditionnée qui aurait été arrêtée au cours des évènements du 5 octobre 1990 ? Ne serait-ce pas l’évêque in partibus Barrigah-Bénissan himself ?
Les conclusions qui s’imposent aux esprits honnêtes
Que personne ne prennent le frocard du Diable pour un saint ou un naïf sous peine de passer pour un idiot de village. Il a agi délibérément en mission commandée. La logique du complot oblige la CVJR à préparer le terrain pour l’après-CVJR, lorsque le commanditaire, le dynaste Faure Gnassingbe, aura à prendre des décisions concernant les recommandations de ladite Commission.
L’interprétation de la crise togolaise par les criminels du RPT n’a jamais varié dans son cynisme révoltant et provocateur. Le fondateur du RPT, Edem Kodjo, relooké par ses commanditaires en démocrate, nous l’a servie et resservie à travers sa formule du « Grand pardon ». Cette interprétation est la même que celle des cléricaux de l’Eglise catholique : « Nous sommes tous coupables ». Merde alors ! Est-ce que c’est le peuple togolais martyr qui conduisait les chars qui broyaient nos compatriotes aux mains nues ?
Est-ce toujours lui qui a fait le coup d’Etat monarchique du 05 février 2005 suivi d’une élection frauduleuse à la machette et au fusil qui a occasionné près d’un millier de morts ? C’est le peuple qui torture à L’Agence Nationale de Renseignement ? Monsieur l’abbéton crossé et mitré, est-ce encore le peuple togolais qui a commis les crimes abominables de la lagune de Bê, de Jardin Fréau, d’Agbandi et Diguina, du 03 décembre 1991, du 30 janvier 1992 ?
Ce raisonnement qui relève d’un sophisme scandaleux conduit à cette conclusion : puisque nous sommes « tous coupables », il faut que tout le monde se pardonne mutuellement et donc amnistier Faure Gnassingbe et tous les criminels qui sont ses complices. Et tout cela, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! Praise the Lord ! Alléluia ! Amen !
Quand viendra l’heure de l’autoamnistie des criminels antidémocrates, il sera mis l’accent sur la qualité d’homme de Dieu du balluche Barrigah-Bénissan pour endormir les Togolais les plus naïfs en les culpabilisant : s’opposer aux propositions du balluche, c’est se dresser contre Dieu. Gare aux flammes de l’enfer !
Mais ceux qui ne tomberont pas dans le piège grossier de la diabolisation comme moi et tous les Togolais intelligents et éclairés, et qui attaqueront l’autoamnistie des criminels et des bourreaux du peuple togolais, devront être discrédités. « Voyez, Togoata est un vulgaire lanceur de tracts mensongers, donc un criminel qui a aussi des crimes à se reprocher ; il n’est pas sérieux, c’est un menteur, ne l’écoutez pas ! ». C’est ce genre de discours que tiendra probablement la machine à propagande pour discréditer, calomnier et faire passer la pilule de l’inacceptable, de l’ignominie.
Le laboratoire de la désinformation du RPT ne fait rien au hasard. Nous avions signalé en son temps au public togolais, après les législatives de 1994, les calomnies orchestrées par Eyadema et son fameux laboratoire de la désinformation pour transformer le félon et dynaste Gilchrist Olympio, à travers une entreprise systématique et débile de diabolisation, en leader de l’opposition togolaise pour jouer avec lui une partie à deux (le tueur du père et le vengeur du père) qui débouchera sur une impasse qui permettra au tyran de se maintenir au pouvoir : « je ne peux pas laisser le pouvoir à celui dont j’ai tué le père : il voudra se venger ». La stratégie manipulatrice était simpliste : ce qu’il déteste, les Togolais l’adorent.
Dans le cas qui me concerne, il n’est pas exclu que les calomnies des cancres de la CVJR, cornaqués par un charlatan en soutane à l’esprit dérangé par l’abus de vin de messe, ne soient le signe avant-coureur d’un complot de liquidation d’une manière ou d’une autre de ma personne. Les gangsters de la CVJR, commission qui n’a connu ni vérité ni justice mais dans laquelle des centaines de millions des contribuables togolais ont été engloutis par des individus voraces, des touristes incompétents, minables, cossards et sans dignité, continuent, après leur mandat de souillure, à se pourlécher les babines. Miam-miam !!!
Tous ceux qui fuient la vérité comme les vampires la lumière du jour, devront s’attendre à ce que nous continuions à leur assener beaucoup de vérités. Au nom de notre engagement pour la défense de la cause du peuple et comme témoignages authentiques en guise de legs pour l’Histoire. Est capitale la dénonciation des entreprises honteuses de falsification, de révisionnisme et de réécriture controuvée avec de l’encre de sang des horribles années de braise infligées par des tueurs psychopathes, kleptocrates et pornocrates à un peuple martyr livré à leurs névroses et folie meurtrière. Les pas-grand-chose qui terrorisent, massacrent et spolient la veuve et l’orphelin, alliés à un clergé catholique stipendié qui a fait le choix des bourreaux et des biens matériels au détriment du peuple affamé, n’ont de cesse d’utiliser des expédients, comme la CVJR, le Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC), l’Accord Cadre de Lomé, etc., pour retarder leur éviction inévitable du pouvoir et la fin de leur impunité. La peur a changé de camp comme vient de le montrer la barbarie bestiale de la répression des manifestations non interdites du Collectif « Sauvons le Togo » les 12, 13 et 14 juin 2012. Vive la « réconciliation » de la CVJR sous les arrestations arbitraires, les tortures, les violations massives et répétées des droits de l’homme, les matraques, les coups de fusil et les gaz lacrymogènes ! Que le Dieu des cathos bénisse le très saint calotin Barrigah-Bénissan !
Que ceux qui ne réfléchissent pas ou ne savent pas réfléchir sachent une fois pour toutes que la CVJR est une énorme escroquerie politique à l’usage des débiles mentaux profonds. Parce que, premièrement, ce genre d’institution ne se crée que dans des pays ou les anciennes victimes ont accédé au pouvoir en abolissant la dictature comme en Afrique du Sud. Ce ne sont donc pas les assassins racistes et crétins, ayant pratiqué l’apartheid, qui se sont autoamnistiés. Secondement, les bouchers ne peuvent être juges et parties en décrétant une réconciliation factice sur fond de mensonges et de révisionnisme historique. Rappel : l’ex-tirailleur de la coloniale Gnassingbe Eyadema avait organisé en 1994 une réconciliation « Armée-Nation » alors même qu’il avait chassé dans un fleuve de sang plus de trois cent mille Togolais au-delà des frontières. Il s’est retrouvé tout seul à cette cérémonie ubuesque avec le traître Koffigoh et l’évêque Fanoko Kpodzro, un autre prêtre ! Troisièmement, lorsque la dictature vient à être renversée, les forces démocratiques au pouvoir annulent l’autoamnistie des bourreaux pour les soumettre à la justice comme c’est encore le cas au Brésil, en Argentine ou au Chili qui furent soumis à une odieuse dictature militaire et à l’impunité. Il faut que les Togolais comprennent la nature du sale boulot que Faure Gnassingbe et le régime militaire RPT font faire à leur complice Nicodème Barrigah-Bénissan. Ce rat d’église est un traître, un ennemi juré du peuple togolais.
Révélation : le Diable des chrétiens n’est ni au ciel ni en enfer ; il vit ici au Togo. Il s’appelle Nicodème Barrigah-Bénissan ! C’est une Vérité révélée. Qu’on se le dise !
Ayayi Togoata APEDO-AMAH