Alors Jean, comment ferais-tu des reformes constitutionnelles et institutionnelles avec une Ceni bancale ?

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De Gerry Taama à Me. Jean Yaovi Dégli en passant par tous ces politiques que Unir et Faure ont déjà avalé, c’est la même rengaine, les mêmes sorties, la même intention de faire comme si ; c’est l’opposition qui portait cette tare de refuser des élections là où, Faure Gnassingbé veut faire avancer le pays. Dans leurs arguments qui n’ont par la taille et le poids d’arguties, ils évoquent tout ; sauf ce qui peut fâcher le fils de la nation, leur prince. La structure même de la Ceni composée  des nervis et des apparatchiks de Faure, rien ne semble être véritablement leur souci. Pis, chacun se frotte les couilles à nous révéler que la politique de la chaise vide est suicidaire, dangereuse, mortelle et tutti quanti. Pour le soldat Gerry Taama transformé en politicien, il faut même aller dans les champs et les campagnes pour faire connaître l’opposition. Autant lui demander, où il était depuis 23 ans quand l’opposition gagnait les élections et que le RPT encaissait les victoires ! Le soldat égrene même des arguments qui font de lui un suppôt de la dictature. A t-il le choix dans un pays où, il lui faut consolider la dictature pour avoir les marchés lui l’homme d’affaires ? Passons. C’est dans ces passions politiciennes que Me.Jean Yaovi Dégli pourchassé de partout par les Nations-Unies pour faux et usage de faux a fini par jeter sa toge pour se présenter à la rédaction de la propagande www.republicoftogo.com : « Dans tous les cas, le boycott me semble être une approche suicidaire. Elle est porteuse du germe de destruction. Cette stratégie est d’autant plus dangereuse que c’est le boycott qui, en 1999, avait conduit au tripatouillage de la constitution en décembre 2003 avec les problèmes que nous connaissons aujourd’hui, notamment une présidence à vie. Nous devons saisir l’occasion de procéder enfin à des modifications constitutionnelles et institutionnelles. » glane t-il. Heureusement que, Dahuku Péré du parti (Alliance)  qui a fait un chassé-croisé vers la même rédaction a fini par rectifier le tir en recadrant le malhonnête avocat : « Nous souhaitons une amélioration du cadre électoral. Nous ne savons pas aujourd’hui exactement quel texte sera retenu par la Céni. De plus, l’institution elle-même mérite d’être rééquilibrée par la mise en application des recommandations issues du dialogue du 16 novembre 2012 ». Au Togo, ce sont les opposants d’hier qui ont fini par faire le lit de la dictature sous le fils.

 

On croyait que l’avocat qui a déposé ses valises au Togo après son odyssée en Occident laissant femmes et enfants en France devrait sortir les outils juridiques pour arrêter le prince dans sa  fuite en avant. Que nenni ! Comme la plupart des opposants d’hier qui doivent survivre en s’acoquinant avec la dictature du fils, Jean n’a pas aussi résisté à la tentation. Et pourtant, dans une interview à Lynx.info il criait à hue et à dia que : « Sans transition, pas de solution pour le Togo ». Seulement deux ans après, l’homme ne parle plus de transition mais d’aller aux élections pour  procéder enfin à des modifications constitutionnelles et institutionnelles  avec une Ceni aux couleurs d’Unir, le parti de Faure. Allez y comprendre !

Malika Igomzikpé Lynx.info

 

 

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