Bref, tout s’écroule autour de Ouattara qui n’avait construit qu’un château de carte en pensant être intouchable
« Les personnes responsables d’atrocités seront jugées et continueront d’être jugées (…) en Côte d’Ivoire par la justice ivoirienne, quelles que soient les opinions nationales ou internationales »
Voici les affirmations d’un chef d’Etat ayant déjà transféré deux de ses compatriotes hors des frontières nationales de la Cote d’Ivoire. M. Alassane Ouattara a en effet, en présence des victimes de la crise postélectorale martelé ce bout de phrase de la manière la plus ferme possible avec toute l’énergie nécessaire. Cela se lisait sur son visage, l’ex homme fort de la communauté dite internationale s’exprimait ainsi afin de s’opposer à la décision de la CPI d’ouvrir enfin le dossier de poursuite envers l’autre camp (celui de M. Ouattara) selon le traité de Rome.
Ainsi donc, le gouvernement Ouattara qui semblait disposé à rendre justice aux Ivoiriens, victimes de la guerre qui leur a été imposé en se tournant vers la justice internationale, se retourne aujourd’hui contre cette même justice. Comment décrypter cette tournure politique ? Alassane Ouattara a tout simplement perdu ses soutiens internationaux. En sert de preuve l’acharnement de la procureure de la CPI après les chefs de guerre du camp Ouattara et tous les autres commanditaires des atrocités qui ont endeuillés les Ivoiriens entre 2002 et 2010.
La procureure a en effet délivrée des mandats d’arrêt contre plusieurs personnalités pro-Ouattara depuis plusieurs mois. Cependant, comme cela fit fait dans la précipitation avec les cas Laurent Gbagbo et Blé Goudé, Alassane Ouattara refuse de céder à la pression de la justice internationale, et face à cette pression, voulant affirmer à la face de tous une bonne fois pour tout son refus de coopération avec la CPI, Alassane Ouattara qui a perdu sa sérénité de novembre 2010 fait comprendre aux Ivoiriens qu’il n’entend pas les réconcilier mais au contraire il tient un discours incitant à la haine et à la violence : « justice des vainqueurs ». « J’entends ici et là, la justice des vainqueurs, est-ce qu’on a déjà vu une justice des vaincus ?… Si c’étaient les autres, ils vous auraient tué tous… »
Que dire ? Alassane Ouattara a compris l’enjeu du prochain scrutin électoral en Côte d’Ivoire, avec les poids lourds fondeurs du PDCI, l’appel de Daoukro ne fait que l’effet d’un pétard mouillé. Avec Nicolas Sarkozy hors de l’Elysée, Blaise Compaoré aujourd’hui ex-président du Faso, Goodluck Jonathan ayant perdu la présidentielle au Nigéria… bref, tout s’écroule autour de Ouattara qui n’avait construit qu’un château de carte en pensant être intouchable. Cependant, nul n’est intouchable sous les tropiques.
Une gigantesque coalition de l’opposition se profile à l’horizon. Une fois mise en place, elle viendra porter le coup de grâce à un pouvoir en fin de règne. Ouattara est fini, cependant combien sont les Ivoiriens qui le lisent et le savent ?
Toute dictature subit 3 étapes avant de disparaître.
1 – Elle fait peur au peuple au moment de son apogée. Nous avons passé cette étape.
2 – Puis, le peuple s’habitue à la répression. Nous avons aussi passé cette étape.
3 – et enfin, la dictature crée les conditions de sa propre chute. Nous somme dans la 3ème étape de la dictature du régime de M. Alassane Ouattara.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
La lutte du CRI-Panafricain continue !