Alassane Ouattara, arrivé, vendredi, à 19H GMT (22H, heure locale), à Addis-Abéba, en Ethiopie, pour prendre part, ce samedi, aux assises du 15è sommet extraordinaire de l’Union Africaine(UA) consacré aux relations de l’Afrique avec la Cour Pénale Internationale (CPI), réaffirme la position du gouvernement ivoirien de ne pas remettre en cause sa position vis-à-vis de la Cour pénale internationale, anticipant d’éventuelles conjectures sur le sujet.
« La Côte d’Ivoire ayant signé le Traité de Rome instituant la Cpi, il y a quelques mois, le gouvernement ivoirien considère, par conséquent, que notre appartenance à cette juridiction ne peut pas être remise en cause », a-t-il aussitôt assuré, s’adressant à la presse, peu après avoir été accueilli, vendredi, par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire près l’Union Africaine, Georges Aboua.
Toutefois, il a tenu à souligner que, concernant le Kenya, l’immunité dont bénéficient, de jure et de fait, les dirigeants de ce pays faisant l’objet de poursuite devant la CPI, doit être respectée pendant la durée de leur mandat.
Le chef de l’Etat ivoirien a par ailleurs réaffirmé sa volonté de ne pas cautionner l’impunité, mais que la situation commande que l’organisation fasse une lecture juste de ce qui est bon pour les le continent africain, mais pas seulement dans l’intérêt des dirigeants. « La situation demande que nous fassions une lecture juste de ce qui est bon pour les Africains, et pas seulement pour les leaders Africains’’, a-t-il signifié.
Titraille Lynx.ifo
AIP