Affaire Kpatcha : Tortures à l’ANR , le CICR aussi avait menti !

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Que dit un co-détenu  à l’ANR quand le CICR  écrit dans sa lettre que rien de grave ne se passait  : « A chaque heure, il y avait quelqu’un qui était chargé, avec une barre métallique de taper très fortement sur nos portes qui sont des portes métalliques. Les bruits étaient si forts qu’un jour, voulant boucher mes oreilles, j’étais troublé et j’ai bouché mes narines, et c’est après, que je m’en suis rendu compte », raconte le capitaine Adjinon Lambert.

Que dit le CICR dans sa réponse à Camus Ali : « Conformement à ces modalités de travail, le CICR à pu s’entretenir en privé avec les détenus pour s’assurer que les conditions de détentions auxquelles ils sont soumis ne portent pas atteinte à leur intégrité physique et morale  ».  Il y a de quoi se méfier du CICR !

Quand je pris sur moi d’écrire au président du CICR Jakob Kellenberger à Genève, je savais pertinemment que derrière le croissant rouge, se cachait le mensonge . L’histoire des cargos pleins d’armes  des avions français avec le logo de la croix rouge qui quittaient Libreville disant vouloir déverser des tonnes de vivres pour les petits biafrais et qui finalement déversaient plûtot des armes pour le rebelle Odumegwu Emeka Ojukwu était dans mon esprit. L’histoire aussi des Brazzavillois dans la guerre civile de 1997 qui virent des avions français  avec le logo de la Croix Rouge qui larguaient à la place des vivres, plutôt  des bombes m’avait aussi appris à me méfier de la Croix rouge. Il fallait aller au bout de ma curiosité de journaliste. Et ceci a été payant. Le CICR, derrière l’angélisme est un monstre à mille têtes. Et je ne suis pas aussi surpris que le gouvernement syrien s’en méfie au point de dire qu’il préfère partager les vivres à la place du « machin » de Kellenberger. Dans ma quête de la vérité sur les tortures à l’ANR, je me souviens qu’un militaire nous avait alerté à la rédaction du Lynx de braquer les yeux et de dénoncer la barbarie du maître des lieux. Lequel maître, Yetroféi Massina recevait lui aussi les ordres de la présidence togolaise où l’institution était rattachée. J’apprendrai que ce militaire fut mis aux arrêts. Qu’en est -il devenu de sa vie ? Je ne saurais vous le dire. Une chose est claire, je voulais confondre le CICR et prouver à la face du monde que derrière le Croissant rouge, se cachait aussi le sang humain. N’eût été la dénonciation de l’Ong allemand CARITAS, le monde n’aurait jamais su ce qui s’était passé avec les villageois de Duekoué quand les soldats d’Alassane Ouattara rentrèrent un matin avec machettes et obus et tranchèrent en un seul jour les têtes à plus de 1208 personnes. Mais, le CICR était bien présent dans les faubourgs à Abidjan, villes et villages ivoiriens sans avoir rien vu comme d’habitude ! Très malin, quand la direction du CICR à Genève su de mon initiative, elle transféra la lettre à leur représentation  à Abidjan. J’eu la réponse du CICR bureau d’Abidjan et je la lue avec une certaine tristesse pour mon pays le Togo. Apparemment derrière toute la brutalité inouïe vécue par le député Kpatcha Gnassingbé et co-accusés, souffrez que je vous dise que le CICR n’avait aussi rien vu ! Bien ridicule, une lecture attentive de la lettre que j’ai gardé pour qu’un jour l’histoire rattrape l’organisme démontre une complicité dans la torture, d‘autant que pour le CICR, les prisonniers étaient bien traités. Ici, on peut remarquer la coopération dans le mal entre ceux chargés de penser les plaies et les gouvernements qui créés les plaies.

Il suffit aussi de se poser la question de savoir, qui finance le CICR pour que les réponses tombent de toute part. Jamais dans l’histoire de guerre des peuples, la croix rouge n’a été un vecteur humanitaire sérieux. Derrière leur apparence angélique dans l’humanitaire, se cache les monstres de la finance internationale. N’a-t-on pas appris que derrière tout le boucan de l’organisme humanitaire américaine Human Rights se cachait le milliardaire Georges Soro qui a la capacité de faire la guerre dans chaque coin du monde où il veut et quand il veut?  N’a-t-on pas vu Amnesty international se ridiculiser en disant au gouvernement canadien d’arrêter Georges Bush et de le remettre à la Cour Pénale Internationale? Les exemples sont nombreux et il va falloir que les africains se réveillent.

Si la CNDH n’avait pas un courageux comme Kofi Kounté pour déclarer qu’il y avait bien eu tortures à l’ANR, sûrement, cette lettre du CICR à Camus Ali n’aurait pas eu un effet. Les Togolais auraient encore tirés sur le pauvre journaliste en le traitant d’acheté,  de vendu, d’activiste, d’un agent au service de Faure comme de Kpatcha. De journaliste d’opérette, d’un homme qui met des grains de sable dans le riz du pouvoir togolais à l’extérieur. Les menaces de tout genre auraient encore pris d‘assaut la boîte mail de la rédaction Lynx.info . Pour le reste, je laisse la réponse du CICR au public . À vous de vous faire une idée. S’il faut encore  croire  aux organismes qui font plutôt des affaires sur le dos des pauvres  mais avec un visage de sauveurs de l’Afrique, et dans les régions de guerre, guerres par lesquelles, sans le concours des multi -nationales qui les financent, il n’y aurait pas de sauvagerie entre les hommes !

Camus Ali Lynx.info
. N’eût

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