Faure : Objectif, polir son frère Kpatcha de drogue

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Il n’est pas à son premier ballon d’essai. Lui, c’est bien Faure Essozimna Kodjo Gnassingbé. Juste après sa capture du pouvoir en 2005, il savait déjà les chemins qui mènent à un pouvoir éternel. Il savait aussi, qu’on ne dirige pas un pays avec deux têtes. C’est le moment où Kpatcha paradait avec le titre ronflant de « vice-président » et de « président bis » du Togo. Faure plus fin, était déjà dans le laboratoire entrain de mélanger tous les produits chimiques pour l’évincer, sinon l’étouffer par une mort qu’aucun Togolais ne devrait savoir les tenants et les aboutissants. La première stratégie est tombée sous les pieds de Kpatcha sans qu’il ne s’en rende pas compte que « l’étau Kabyè » se refermera sur lui.

Première stratégie

Faure fait rapidement revenir deux « loubards » ennemis jurés de son père. Les colonels Assih Agossoye de la gendarmerie et Kouma Bitenewé du régiment para-commando, entre temps chef d’Etat-major des forces terrestres. Le premier quitte sa tanière d’Orléans en France. Le deuxième, sa gîte de Pô au Burkina-Faso.

Dès leur retour au Togo, Faure exige que les salaires non payés depuis le temps d’exil ou de fuite leurs soient versés. Des millions tombent dans les petits pantalons de nos deux officiers. Du coup, il ne fallait plus demander leur ralliement. Les deux soldats tombent comme un fruit mûr dans ses escarcelles. Kpatcha était toujours dans ses éléments, c’est-à-dire sans stratégies, sans tact, sans capacité de se projeter dans l’avenir, sans finesse, sans élégance. Mélangeant parfois un humanisme révoltant pour le peuple kabyè et une méchanceté criarde envers les autres peuples du Togo. Il le payera cher sinon très cher, d’autant plus que les officiers comme  Félix Kadhaga, Yetrofei Massina,  Assani Tidjani…, qui le visitaient étaient plus mercantiles que amis. Parmi les civils, Faure prendra bien soin de lui coller des agents doubles.  Le plus cité dans les recoupements du Lynx est Christophe Tchaou. Faure le remerciera par une nomination comme ministre des sports. Bien qu’il amène les Eperviers dans la jungle angolaise du Cabinda, où deux braves Togolais payent le prix de ses tartufferies par la mort. Personne n’a osé le contraindre à la démission. Passons.
C’est ce conglomérat de civils , de militaires et tenez bien, tous de l’ethnie kabyés qui va travailler à la destruction de Kpatcha Gnassingbé lui aussi kabyè. L’opportunisme de certains fils et filles kabyès a atteint un degré révoltant que tout Togolais se demande comment la maladie a gagné comme une pandémie toute cette région.

Des officiers kabyé manipulent et mentent aux deux fils de la nation

Pour clouer les deux Gnassingbé les plus populaires de la fratrie, les officiers kabyès ont d’abord trouvé qui était Kabyè de « pur-sang », et qui ne l’était pas. On susurre à Kpatcha qu’il était Kabyè dans les veines et on fait tester l’esprit grégaire du Kabyè qui dit qu’il aurait une force comparable à celle d’Hercule qu’aucun peuple togolais n’a. C’est le temps où, on aperçoit le député boire du Tchoukoutou (boisson locale)  devant des regards hilares au grand marché de Kara. Faut-il se rappeler du temps où Kpatcha est avec tambours et cymbales criant à tue-tête : « Nous sommes les plus forts » ?  Mais les mêmes qui lui ont fait croire qu’il  était plus « kabyè », ont oublié de lui rappeler que Faure aussi à manger la viande de chien et lutter comme lui aux Evalas !
 Les généraux et officiers Kabyè prennent d’assaut la maison familiale. Abass Kaboua du MRC est plus explicite : « Ces généraux et officiers kabyès qui lui ont tourné le dos sont ceux qui ont le plus bouffé dans sa main. Ils arrivaient avec des ordonnances ou des problèmes familiaux. Kpatcha ne faisait que remettre des millions…. ». C’est les mêmes officiers qui qui vont fomenter à chacun son niveau et sa capacité de nuisance le coup du 14 avril  2009 ou coup de Pâques. Mais avant ce coup, il y avait celui de la « poudre blanche » que Kpatcha a pu éviter de justesse lors d’un voyage qui devrait l’amener en France et ensuite en Chine.

Assih Agossoye : Il est l’un de ceux qui ont coulé Kpatcha

 Assih Agossoye peut se flatter d’être l’un des premiers officiers de la gendarmerie après la prise du pouvoir d’Eyadema en 1967. Il se targe aussi d’appartenir à la « French secret » comme son collabo Kouma Yoma se vante d’appartenir à la « CIA américaine ». Le problème est que leur rôle d’agents  au service de l’Occident n’aide pas le Togo…. bien au contraire. La première tactique d’Assih Agossoye  a consisté à diviser les enfants de son ennemi juré : feu Eyadema.

Assih Agossoye : Il abat ses premières cartes

Quand il apprend que Kpatcha est dépossédé du ministère de la Défense et qu’il partait en France, Assih lance ses premiers ballons d’essai. Il est question de foutre de la drogue dans les bagages du député. Kpatcha apprend à la dernière minute qu’un plan macabre se tramait sur son dos. Il intime l’ordre à son soldat de chambre de bien protéger ses valises avec du plastique et de n’amener lesdits bagages qu’en dernière position chez Air France. Assih Agossoye n’est pas au parfum que Kpatcha savait son jeu. L’officier avait continué à appeler la police des frontières françaises que le ministre arrivait. C’est à l’aéroport Paris-Roissy, que Kpatcha découvre qu’il n’avait jamais été ministre de la défense au Togo. Cueilli comme un malpropre, il est fouillé comme un vulgaire bandit. On aurait voulu voir des ministres de la Défense  français traités de la  sorte au Togo ! Ces bagages passés au peigne fin et au laser, le député et ex-ministre  sort de l’aéroport Paris Roissy après 5 heures de temps passé avec les services secrets français. Dès son retour à Lomé, son frère Rock Gnassingbé passe le voir. Ils confrontent les allées et retours des agents secrets autour du gendarme, et finissent pas s’en rendre compte que l’officier n’est pas une personne de valeurs, mais de coups fourrés. Faure de son côté avait déjà pris ses distances vis-à-vis de lui…. C’est un « faux type » explique une source proche de Faure au Lynx.

L’éternel chantage avec la poudre blanche

Quand Faure est « calé » du côté judiciaire avec un dossier pratiquement vide sur un coup d’état imaginaire, il fait brandir le torchon de la DEA (Drug Enforcement Administration, the Agency for fight against drugs) et saisi du coup ses amis journalistes du site Sahel Intelligence qui n’enquêtent que lorsque que Faure est  rattrapé par son mensonge : « De la loi qui doit désormais l’emporter sur la force ».  Pour Faure, on détruit son ennemi de l’intérieur comme de l’extérieur. C’est dans cette lancée qu’il expose son frère aux yeux du monde comme le plus grand trafiquant de « poudre blanche » des temps modernes. Le site de Faure, www.republicoftogo.com  qui coûterait au contribuable Togolais plus de 80.000 millions de nos francs l’année, et qui est tenu par deux français ne pouvait pas trouver mieux pour sa titraille: « Le nez de Kpatcha dans le Schnouf ».  Et comme si cela ne suffisait pas, il le fait traduire en anglais, histoire que les lecteurs anglophones s’imprègnent du degré de vente et de consommation de la poudre blanche par son petit frère. Si Faure a fini  par vider toutes ses cartouches par la haine qu’il voue à son frère cadet, il clair que Kpatcha, lui, n’a encore pas parlé. Vivement une justice pour dire qui est Faure et ce que son frère cadet Kpatcha sait de lui. Il paraît qu’il aura beaucoup à dire. Ambiance !

Djima Matapari, Ahmed Bamba Lynx.info

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