En Photo le ministre Désiré Tagro avec le nez bousillé par les Ouattaristes
Le patron de la jeunesse du PDCI, le plus vieux parti de Côte d’Ivoire a bien envie de vendre Blé Goudé à coup de milliards. La valeur même du patriote « Blé Goudé » sur les marchés financiers pro Ouattara comme français dépasserait le prix de deux présidents réunis selon les traders de la politique ivoirienne. Tellement l’homme est charismatique et populaire. La formule trouvée par Koaudio Konan Bertin est de se donner une importance qu’il n’a pas sur le terrain afin d’attirer sa proie. Mais au-delà qui peut croire encore en Côte d’Ivoire aux appels d’espoir d’Alassane Ouattara et des Houphéitistes quand le mouchoir blanc qui signifie « reddition » ou « reconnaissance des vaincus » n’a pas autre signification que de tirer, de torturer ou de violer ? Les cas du ministre Désiré Tagro comme du commandant Ibrahim Koulibaly dit (IB) sont encore dans les mémoires. Les vainqueurs de la longue guerre des nerfs en Côte d’Ivoire ont finalement compris qu’il faille « raser » tous les militants du parti adverse même au prix des menteries qui font dire à beaucoup d’analystes politiques qu’Alassane Ouattara, le boucher d’Abidjan, n’a rien d’extraordinaire à apporter aux Ivoiriens, si ce n’est les tuer au maximum. « Si Blé Goudé me dit demain qu’il veut revenir et qu’il a besoin de mon aide, je suis là, mes portables sont toujours ouverts » peste Bertin Kouadio. Mais à la question de savoir quelle est sa capacité de maitriser les buveurs de sang « Dozos »l’homme semble hilare. Faut-il rappeler aux Ivoiriens comme le politologue Arsène Dogba que « Si les Ouattaristes avaient arrêter Charles Blé Goudé , sa tête serait suspendu sur un poteau et traîner dans le tout Abidjan comme un trophée de guerre ? ». Va-t-on assister au 21 siècles en Côte d’ Ivoire au remake du coup de Mobutu au combattant Pierre Mulele ? On se rappelle qu’en septembre 1968, alors que la guérilla est depuis longtemps vaincue, Mulele décide de quitter la brousse, malgré les avertissements de ses proches, les conseils des Lumumbistes qui lui répètent que Mobutu va le tuer. Le 2 octobre 1968 à 17 heures on vient annoncer à Mulele que la population l’attend au stade et se prépare à le saluer comme l’un des compagnons de Patrice Lumumba. Ça sera l’ultime voyage du dirigeant de la guérilla : au lieu de se rendre au stade, Mulele et les siens sont dirigés vers le camp Kokolo et enfermés.
Le soir même, les militaires commencent à torturer Mulele et les siens. Selon Ludo Martens, Bomboko lui-même a raconté plus tard la fin de l’homme de Kwilu : «Vivant on lui a arraché les oreilles, coupé le nez, tiré les yeux des orbites pour les jeter à terre. On lui a arraché les organes génitaux. Toujours vivant, on lui a amputé les bras, puis les jambes ». L’erreur fatale, l’erreur de sa vie serait de croire ne serait-ce qu’une seconde aux Ouattaristes comme aux rebelles de Guillaume Soro.
D’ailleurs Alpha Blondy non plus n’est pas tendre avec celui qu’il roulait tout le monde en l’appelant mon jeune frère : « Blé Goudé et Laurent Gbagbo ne m’ont pas écouté » fulmine-t-il dans un cynisme propre aux vainqueurs. Autant se demander les conseils qu’il aurait donnés aux Ouattaristes sans aussi être écouté !
Au général de la rue et ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé de se rappeler du destin tragique de Robespierre, l’incorruptible, le plus pur de tous les acteurs de la Révolution française. Son échec est patent puisque sa vie se termine sur l’échafaud et que son pouvoir tombe aux mains de ses adversaires les plus corrompus. Si Alassane Ouattara, le Boucher d’Abidjan, voulait voir la Côte d’Ivoire sortir de sa souffrance, et de n’être plus classée désormais le pays des violeurs de femmes et des égorgeurs de têtes, il aurait pris sur lui de lancer une Amnistie générale. Pour le moment, c’est plutôt un génocide sur les bétés qu’il a préféré. Et Charles Blé Goudé sait aussi qu’il est bété et populaire à la fois. Alors son crime est double….
Camus Ali Lynx.info