La joie de diriger une commission et les 4 milliards de l’UE qui entourent la «Commission Vérité et Réconciliation » ont fini par avoir raison de lui. Mgr Nicodème Anani Barrigah-Benissan n’est pas Mgr Fanoko Kpodjro moins Mgr Dosseh Anyron. Mais il y a comme une « forte » similitude entre les dirigeants de l’Eglise catholique du Togo de s’approcher « faurtement » de la « chose politique » quand l’occasion se présente. Aussi, il y a comme une synergie et une manière tacite des hommes de Dieu de rouler toute fois qu’ils en ont l’occasion le peuple Togolais dans la farine. Visiblement satisfait de ce qu’il appelle sa « Vérité Réconciliation », le prélat se vautre désormais dans son statut de celui qui va « réconcilier » les Togolais des crises qui ont endeuillé leur pays depuis 1958 jusqu’à nos jours. Mais a-t-il sincèrement conscience qu’il trompe son propre monde en se disant être entrain de réconcilier les Togolais par un travail dont les résultats sont déjà connu d’avance et qui finira dans les coffres forts des gens du pouvoir qui sont les véritables coupables des drames vécus au Togo ? Quand on sait en Amérique du sud comment les hommes en soutane ont fait reculer le communisme au prix de milliers de vies humaines, il faut au Togo commencer par se méfier des prêtres catholiques. Au départ, soutien indéfectible à la dictature Togolaise, l’Eglise catholique du Togo a fini par devenir une porcherie ou cohabitent prélats collabos, rapaces et prébendiers sans véritables sens patriotique comme nous le voyons au Cameroun ou au Congo Démocratique où les prélats n’hésitent pas à dénoncer l’autorité administrative voire le président. Quand le Pascal Bodjona fait une descente et ramasse tout ce qui pouvait servir de preuve à la Cesal où le Frac avait installé son QG, on n’a pas mis longtemps pour savoir que les prêtres catholiques avait mis dans les oreilles du RPT que « C’est ici ils se cachent pour travailler ». Ceux en Europe battent campagne dans les eaux boueuses de la pédophilie et ceux du Togo dans la trahison. Le vétéran Andoche Nutépé Bonin qui a connu les bisbilles des prélats Togolais quand la dictature avait pignon sur rue ne va pas des quatre chemins : « Nous n’avons pas confiance en l’église catholique pour réconcilier les Togolais ».
On raconte volontiers comment Mrg Fanoko Kpodjro pouvait du haut de sa soutane s’asseoir sur le fauteuil de grand chef vodou et faire des enfants à la première venue dans son diocèse. Mais ce qui relève de la duperie, est actuellement, le comportement de Mrg Nicodème Barrigah de vouloir réconcilier les Togolais tout en mettent le braquet sur des dépenses inutiles, inopportuns et révoltants dans une histoire farfelue de tournée mondiale
Mrg Nicodème Barrigah : l’argent de l’UE le saoule
Depuis que L’Union Européenne (UE) a déversé 4 milliards de Francs CFA, l’argent de son contribuable dans les caisses de la Commission Vérité Réconciliation, le prélat avait d’abord disparu et s’était muré dans un silence pour renaître de ses cendres lors de sa sortie avec un thème qu’il a qualifié lui-même de : « La CVJR : quel bilan deux ans après ? Quelles perspectives pour la réconciliation nationale au Togo ? ». Dans les faits, il faut aller chercher le plan ailleurs. Quand on veut facturer les dépenses effectuées sur lesquelles on ne pourra clarifier les directions, il faut inventer des histoires à faire dormir debout. C’est dans ce contexte que Mgr Nicodème Barrigah a trouvé l’esprit surréaliste de faire une tournée mondiale. Chez qui ? Pour dire quoi ? Et à qui ? Dans les jardins des nouveaux prébendiers, il faut expliquer à la diaspora son travail. Mais quelle diaspora ? Le pouvoir ne reconnait aucune qui lui est affiliée. Pour le reste, son plus grand bilan aura été de ramasser les déclarations de milliers de Togolais et de bâtir un portail internet au nom de la commission qu’il dirige. Le reste, un tour dans les locaux de sa commission, et on est servi par les conditions délétères et irresponsables de ses agents et de lui-même. « On vient au boulot à la CVJR quand on veut et on repart quand on veut aussi » raconte un témoin ». Une pile de journalistes est regroupé par-ci, par-là, pas pour faire un travail d’éducation des masses et d’information mais pour faire ce que le prélat appelle : « Revue de la presse du CVJR ». Mais quoi faire avec un prélat quand Mgr Nicodème Barrigah ne représente que la voix des bourreaux du peuple ? Au final, c’est une bien maligne formule de « braiser » les milliards dans les hôtels de luxes en Occident et après mettre la main sur le reste. Le RPT le sait, Faure aussi. Le plan est de laisser le prélat se salir les doigts avec le magot et après ce ne serait que des « oui oui », le RPT n’a tué personne, Faure aussi ! A-t-il conscience au moins que personne au Togo ne croit pas à son travail de réconciliateur des Togolais entre eux ?
Taffa Biassi Lynx.info