Ces Esclaves africains au service de la France méritent les injures de Finkielkraut.

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Contrairement à 2006 où la France a pu compter sur la docilité infaillible d’une ses colonies  africaines – le Togo en l’occurrence- pour pouvoir sortir de sa poule au mondial en Allemagne, cette année en Afrique du Sud, les choses sont très compliquées. Le Mexique, l’Uruguay et l’Afrique du Sud ne sont pas comme des territoires africains où la grandeur de la France passe avant tout. Le complexe colonialiste n’étant pas latino-américain, l’Uruguay a fait jeu égal avec la France. Battue sèchement ensuite par le Mexique (2-0), la France cherche des coupables. Et la crise a atteint son paroxysme. Tout le monde prend la parole pour fustiger les joueurs surtout ceux provenant des banlieues (Noirs et Maghrébins) qui sont en train de « piétiner les valeurs de la République » et désirant même « tuer » Yohan Gourcuff, le seul brillant de la classe. Du simple citoyen au président Sakozy, chacun y va de son commentaire.

Ces footballeurs, on a beau leur signifier qu’ils ne sont pas français, ils ne cessent pourtant de pleurnicher de n’avoir pas été sélectionnés pour porter le maillot tricolore. On a beau les insulter, ils continuent pourtant de lécher les bottes de leurs maîtres et celles des maîtres de leurs ancêtres. On a beau maltraiter leurs « frères de couleur » en France, les jeter en méditerranée pour contenir « l’immigration clandestine », les parquer dans des ghettos, les traiter de « racailles » à nettoyer au Karcher, leur attribuer des « odeurs et du bruit » eux pourtant ne cessent de s’afficher en français plus français que les Gaulois, assimilés jusqu’à la moelle, riches et coupés de leur peuple qui sans doute leur inspire la honte. On a beau soutenir des dictateurs contre leur peuple d’origine et la France pour laquelle ils se battent a beau piller, dévaliser, affamer, humilier et meurtrir les populations desquelles ils sont issus, ils n’en n’ont rien à foutre ; eux, ils se disent français et considèrent ce qu’ils appellent souvent « ces gens-là » en Afrique comme des malheureux auxquels il faut offrir des miettes de dons pour mieux entretenir leur image par la communication par humanitaire. Jamais, il ne leur vient ou viendra à l’esprit de lever le petit doigt, ni d’utiliser leur position pour dire leur colère contre des hommes politiques, des journalistes, des philosophes, des artistes… ouvertement racistes qui passent leur journée à discriminer et à insulter leurs congénères. Dans leur petit confort de gladiateurs des temps modernes nourris pour gagner des combats pour le maître, ils n’hésitent pas à prendre parfois sa défense en prétextant qu’ils n’ont pas de « mission politique ». Etrange conception de la politique donc ! Leur devoir se résume ainsi : ne jamais utiliser leur tête, mais leurs pieds.

Ces joueurs de l’équipe de France méritent bien le traitement que leur fait Finkielkraut
Tout simplement parce qu’ils ne sont conscients de rien si ce n’est que de l’argent qu’ils gagnent. Ils ne savent pas comment fonctionne la France et ses élites intellectuelles. Aussi longtemps que ces footballeurs ne consacreront – ne serait-ce qu’une minute de leur précieux temps- pour étudier le pays pour lequel ils se battent en ayant en mémoire la récompense des « tirailleurs sénégalais » et celle qu’a eu, par exemple, l’académicien français Senghor, grand serviteur de la France inhumé au Sénégal, ils subiront toujours ce qu’ils méritent. Car, en réalité un esclave qui se bat et mouille le maillot pour la gloire de son maître ne mérite que mépris et injure. Il en est de même pour les guignols africains qui se disant « dirigeants africains » se précipitent partout où le besoin se fait sentir pour défendre, bec et ongles, les intérêts des maîtres au détriment des populations. Leur plus récente œuvre s’est déroulée à Nice où ils s’étaient tous présentés en tristes chevaliers à la recherche de l’adoubement du petit maître, Sarkozy.
Comme si leurs pays d’origine ne méritent ni leurs talents, ni de médailles, encore moins de grandeur –tout au moins en sport-  ils ont choisi de vendre leur âme au plus offrant et récoltent ainsi le prix de leur indignité. Quand ils gagnent de médailles, ils sont des héros français, mais quand ils perdent, il faut les lapider, les vouer aux gémonies, leur rappeler leur origine ou les vendre comme Chicken George aux temps de l’esclavage. Voilà ce qu’ils méritent: le mépris! Puisse cet épisode en Afrique du Sud, une partie du continent où leurs frères et sœurs ont payé et continuent de payer le prix du racisme le plus violent, leur ouvrir les yeux enfin.

Rodrigue KPOGLI
21 juin 2010
Web. http://lajuda.blogspot.com

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