Le pouvoir a ceci de paradoxal qu’il révèle le vrai visage des Humains.
Le pouvoir permet aux gens biens de devenir meilleurs et de créer pour leurs semblables, le paradis terrestre.
Le pouvoir permet aussi aux mauvaises gens de devenir des démons qui maintiennent leurs semblables dans les flammes de l’enfer terrestre.
Sans me prononcer sur les différentes formes de dévolution du pouvoir, je voudrais parler tout simplement de l’utilisation du pouvoir dans les régimes dictatoriaux et dans les régimes démocratiques.
1- les régimes démocratiques
La démocratie que l’on nous vend à coût de milliards est supposée être le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Les gens biens utilisent leur pouvoir démocratiquement acquis, pour créer un paradis terrestre pour le peuple qui leur a confié ce pouvoir.
Pour ces personnes, le pouvoir devient un sacerdoce au sens figuré du mot.
Pour les mauvaises gens, l’élection qui est une composante de la démocratie, devient un moyen de la captation du pouvoir aux fins de l’asservissement de la population qui fait penser aux ouailles dans un autre contexte.
C’est dans ce type de schéma que se retrouvent les pays dans lesquels les élus font main- basse sur les richesses du pays au détriment des populations qui n’ont rien, absolument rien.
Les élus créent une pléthore d’ institutions budgetivorent qui leur permettent de mener une vie de pachas ou de Bourgeois.
Dans ces conditions, la démocratie n’a pas sa raison d’être. C’est de l’arnaque pure et simple.
2- les régimes des putchistes
On nous a inculqué la peur rouge des coups d’État militaires qui à mon sens, sont plus soutenables que les pernicieux coups d’État constitutionnels.
Dans le cas des coups d’État militaires, les gens biens, les nobles serviteurs de l’Epée qui ont le sens de l’honneur se mettent au service de leur nation et de leurs populations.
Pour ces putchistes, le pouvoir est un sacerdoce.
Par contre, les mauvaises gens, qui accèdent au pouvoir par le feu et dans le sang, transforment leurs populations en animaux sacrificiels dont le sang doit nourrir leur trône, et la sueur, l’autel de leur pouvoir.
Ce sont des arnaqueurs politiques.
En illustration de mes propos, je me permets d’utiliser la photo de deux hommes qui ont le pouvoir d’État.
À chacun de mes lecteurs de lire entre les lignes pour une meilleure compréhension de ma chronique.
Bodi Banche BODELIN
Chroniqueur togolais
Lomé, 16 mars 2025
