Guillaume SORO est aujourd’hui une des personnes les plus fortunées de Côte d’Ivoire, alors qu’il n’a jamais eu à exercer une activité professionnelle. Pendant l’année scolaire 2000, n’ayant pas réussi à s’inscrire dans une université en France où il envisageait continuer ses études, SORO se rend au Burkina faso, pour se mettre à la disposition du défunt Ibrahima COULIBALY dit « IB » qui s’y trouvait déjà en exil.
Il fait parler de lui après l’échec du coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui se mua en rébellion armée, en s’autoproclamant Secrétaire Général du Mouvement Patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI).
Les accords de Linas Marcourcis étant signés en 2003, il devient Ministre de l’Information et peu de temps après, il profite de l’arrestation de l’ex Sergent/Chef « IB » en France pour prendre la tête du mouvement rebelle.
Selon les informations recueillies auprès d’un ex rebelle qui exerçait au sein du Secrétariat du MPCI rebaptisé Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), Guillaume SORO aurait planifié et fait exécuter dans le mois de septembre 2003, le casse des agences de la BCEAO situées dans la zone CNO. Le préjudice subit par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, s’élèverait à mille cent trente huit milliards (1.138) de francs CFA.
Il n’est donc pas étonnant que ce dernier se soit offert une résidence à Marcory dans une banlieue Abidjanaise au prix d’un milliard cinq millions de francs CFA, tout juste après les accords de Ouaga, qui ont abouti à sa nomination comme Premier Ministre en 2007.
Fort de l’impunité dont ils bénéficient actuellement, SORO et les ex chefs de guerre aujourd’hui recyclés dans l’Armée Nationale de Côte d’Ivoire, ont réussi à blanchir la masse faramineuse d’argent qu’ils ont tranquillement soutirés des coffres éventrés des agences de la BCEAO de Bouaké, Korhogo et Man.
Ils ont investi en toute impunité dans l’immobilier, l’hôtellerie, le transport et même dans le secteur banquier sans que cela n’émeuve ni le pouvoir, ni les différents chefs d’Etats de pays membres de la BCEAO.
C’est sans complexe que ces nouveaux « riches » ne manquent aucune occasion pour exhiber les signes extérieurs de leurs fortunes. L’état de non Droit en Côte d’Ivoire a encore de beaux jours devant lui.
Affaire à suivre…
Echos Confidentiels
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