Nos profondes condoléances pour toutes les familles endeuillées au Cameroun. Aucun mot, aucune prière n’apaisera celles et ceux qui ont perdu leurs proches dans cet énième drame qui frappe le BMoa.. Mais les Camerounais, eux-mêmes en premier lieu, savent que ce n’est pas qu’un train qui a déraillé mais bel et bien un système entier, et ce depuis longtemps. Un pays peuplé de géants, mais dont l’administration suprême (gangrenée au plus profond de son être par la paresse, la corruption, l’imbécillité, le FEMANISME), a fini par désintégrer , déstructurer toute une nation pourtant si fière, si vive , si forte, si brillante et si digne, qui donnait, il y a 60 ans de cela, de la fierté à toute l’Afrique via le mouvement de masse « UPC » (Union des Populations Camerounaises) , fondé en 1948.
Quiconque a déjà vécu ne serait-ce que quelques mois au Cameroun sait à quel point là-bas le fatalisme est devenu pour la masse une norme, à quel point le désespoir est devenu l’océan dans lequel se plongent de nombreuses âmes prolétaires qualifiées jadis « d’indomptables » .
L’adage « on va faire comment » résume, à lui seul, le nihilisme de tout un peuple qui a fini par intégrer comme normalité l’autodestruction lancinante et stratégiquement programmée depuis de nombreuses années par ceux-là mêmes qui veulent cueillir nos richesses sans aucune résistance de notre part. Quoi de mieux pour un voleur que d’anesthésier la personne volée? L’anesthésie se nomme BIYA. Elle est systémique et paralyse le corps entier du peuple. Et les pilleurs sont aussi bien Noirs que Blancs. Beaucoup y trouvent leur compte parmi les nôtres. Je les ai vu de mes propres yeux. Aussi bien dans les pseudo-médias TV panafricanistes camerounais que dans le milieu prédateur des affaires du Cameroun.
Non, ce n’est pas un train qui a déraillé. C’est un système agonisant, mais entraînant le peuple dans sa mort clinique, qui n’a lui-même jamais été mis sur les bons rails…
Que les ancêtres réveillent le Cameroun, et réveillent l’Afrique !
Kemi Seba
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