« Fusillade de Pâques » est le nom donné a posteriori à l’assaut du domicile de Kpatcha Gnassingbé, député et demi-frère du président Faure Gnassingbé par des militaires des forces spéciales togolaises sous les ordres du duo infernale du colonel Abalo Félix Kadangha et du rédoutable commandant Yotrofêi Massina patron de la »A.N.R( l’agence nationale de renseignement),dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 avril 2009, à Lomé au Togo, qui a donné lieu à de violents échanges de tirs entre les forces de l’ordre et la garde rapprochée du député et a causer des dommages collateraux importants.
Colonel Abalo Félix Kadangha
Officier très proche de la famille au pouvoir, ayant épousé la sœur de Faure. Il avait dirigé les représailles qui avaient fait des centaines de morts à Lomé en avril 2005. Les enfants de Kpatcha passaient le week-end à son domicile (chez leur tante) le jour de l’attaque.
Colonel Rock Gnassingbe
Autre fils de l’ancien président Gnassingbé Eyadéma. Il ne s’est jamais intéressé au pouvoir présidentiel, se contentant d’être à la tête du sous-groupement blindé et de la fédération togolaise de football.
Commandant Yotrofêi Massina
connu sous le sobriquet de « l’oeil de léopard » un rédoutable patron des services secrets Togolais (A.N.R) service nationale de renseignement formé a la prestigieuse ecole d’officiesr de saint Cyr et par le mossad isrâelien,c’est les oreilles et les yeux du regime,des témoins l’on aperçus sur le champ de l’opération de la fusillade de pâques.
Kpatcha Gnassingbe
Fils très influent du général Eyadema, très fan de l’argent et des coups de forces. Il se tenait debout avec Faure juste à coté de lui au moment où les généraux juraient fidélité à ce dernier durant le putsch de 2005.
Intellectuellement médiocre, cet homme gras conseillé par l’ancien premier ministre Agbeyomé kodjo qui l’avait embastiller durant deux mois(syndrome de stockholm), avait pour destinée la profession de militaire mais fut expulsé du collège militaire pour indiscipline. Il passa alors 3 années en Grande Bretagne et revient au Togo avec le titre de « docteur » ne sachant toujours pas parler anglais. Peu de temps après, il administrait lui seul la Zone France Industrielle, le port de Lomé, l’industrie du coton sans oublier que son nom fut mêlé à des affaires de trafiques de cocaïne (affaire du navire PITEA) dans le passé. Plus tard, et sans aucun respect pour la constitution il s’ajouta le poste de ministre incompatible avec d’autres fonctions et la fonction de député (incompatible aussi). Pour se faire élire député il s’était acheté 3 voitures de luxe de marque Rolls-Royce pour battre campagne. En 2005 il avait été aperçu en train de tirer sur la population dans une répression menée par son beau-frère Félix Kadangha. Au temps du dictateur Eyadema, il aimait déjà se faire appeler vice-président. Sous Faure c’était bis-président.
Les rivalités entre Kpatcha et Faure étaient nées à la mort du président Gnassingbé Eyadéma, le 5 février 2005. Kpatcha accepta de laisser Faure prendre le pouvoir mais qu’il devra partager avec lui. Faure est contraint de le nommer ministre de la défense à sa demande. Avec le contrôle de l’armée, Kpatcha avait mis le manteau de son père et était devenu une menace pour le pouvoir de Faure. Kpatcha d’ailleurs commençait à accuser Faure d’abandonner ceux qui se sont battus pour son accession au pouvoir et de s’entourer plutôt de ses amis de jeunesse (de vrais fainéants).
La situation entre les deux frères était au bord de l’éclatement quand Kpatcha remplaça sans l’en avertir la garde rapprochée de Faure par ses propres éléments. La situation fut rétablie grâce à l’intervention personnelle du président Omar Bongo qui avait convoquer en ce moment ses comparses l’ancien premier ministre Agbeyomé kodjo et Assani Tidjani ancien ministre de la defense sous Gnassingbé père. Cependant Kpatcha n’était pas reconduit dans ses fonctions de ministre dans le gouvernement suivant. Ceci aggrava leur relation. Kpatcha s’entoura donc de la plupart des éléments radicaux issu du régime Eyadema et dont Faure se débarrassait l’un après l’autre.
La nuit du dimanche 12 au lundi 13 avril 2009, soir de Pâques, au moment où Faure s’apprêtait à partir en voyage officiel en Chine il fut « averti » par les services secrets d’un pays étranger en lien direct avec son homologue togolais du rédoutable ANR du commandant Yotrofeî Massina, de l’imminence d’un coup d’État. L’assaut visait officiellement à l’arrestation du député Kpatcha Gnassingbé et des autres comploteurs se trouvant à son domicile ce soir-là.
Vers 22 heures, le son des fusils d’assaut et des armes lourdes a réveillé les habitants de la banlieue de Kegue à Lomé. Selon le procureur de la République, Robert Bakaï, la tentative d’interpellation a tourné au vinaigre quand les gardes du député ont déclenché les hostilités (version démentie par Kpatcha qui affirmait sur Radio France internationale sur les conseilles de son mentor en communication qui a débarquer le lendemain de l’attaque sois disant pour lui apporter son soutien,peut être avec des desseins cachés et inavoués, que le vrai but de l’opération était son élimination physique). Le commando d’une cinquantaine d’hommes dirige par Kadangha en appui logistique des agents de l’ANR, n’a pas pu venir à bout des hommes de Kpatcha après 2 heures d’échanges de tirs.
L’opération prend fin avec l’intervention très controversée et non admise par la thèse officielle, de Rock Gnassingbé, Commandant du sous-groupement blindé. Celui-ci aurait extirpé Kpatcha en tenant la FIR (Force d’Intervention Rapide de Kadhanga) en respect. Kadangha préférant ne pas affronter les éléments de Rock, plus lourdement armés, se replia sans avoir eu la peau de Kpatcha.
L’assaut mena à la capture de plusieurs militaires et civils inculpés de complot et tentative d’atteinte à la sûreté de l’État.
une deuxieme opération fut lancée pour le faire arrêter coordonnée par le redoutable patron des services de renseignement togolaisle le Commandant Yotrofêi Massina et son collégues de la gendarmerie nationale a sa tête Colonel Yomkpime Yark. Kpatcha flairant l’imminence d’une telle deuxieme opération commando,pris la fuite, Il demanda en vain l’asile à l’ambassade d’Allemagne. Des militaires et agents des services de renseignement furent donc positionnés devant toutes les représentations diplomatiques de Lomé pour empêcher d’autres tentatives de refuge, mais Kpatcha se trouvait déjà à l’ambassade des États-Unis d’Amérique. Sa demande d’asile fut rejetée et il fut recueilli à sa sortie par le chef du centre de traitement d’information . Il avait une très importante somme d’argent en liquide et quelques armes automatiques dans sa voiture quand il fut cueilli.
Avec l’image du tout puissant Kpatcha Gnassingbé menotté comme un bandit de grand chemin et jeté en prison, ce fut la fin des mythes « Fat Kpatcha », « Homme plus Faure », « Vrai fils du terroir », « Pablo Escobar » etc.Ainsi prend fin l’attaque comando de la fusillade de pâques qui rentre dans les archives de l’histoire politique du TOGO..
Association Togo.alternance
J.C.L
Bruxelles