Chez l’homme, seuls le pénis, la bouche et les lèvres dépassent la note de 7
Une étude publiée dans la revue de neurosciences « Cortex » mardi montre l’importance des zones érogènes dans les rapports sexuels.
D’après un sondage réalisé par des chercheurs gallois et sud-africains, le pénis et les testicules seraient les zones les plus érogènes chez l’homme, tandis que les femmes ont choisi leur clitoris et leur vagin.
Enfin une étude sur les zones érogènes ! Dans les études récentes sur le sexe, on ne parle que trop peu de ces régions du corps dont la stimulation est source d’excitation sexuelle. La revue internationale de neurosciences « Cortex » a publié, mardi, les recherches de scientifiques de l’université de Swansea, au Pays de Galles, et de l’université de Johannesburg, en Afrique du Sud, menées par le professeur Oliver Turnbull, neuropsychologue de l’université de Bangor. Les chercheurs ont réuni 300 hommes et 500 femmes et leur ont demandés de donner à l’excitation sexuelle que leur procuraient 41 zones de leur corps une note comprise entre 0 et 10. Si les régions du corps qui arrivent en tête des zones érogènes ne révèlent aucune surprise (pénis et testicules pour les hommes ; clitoris et vagin pour les femmes), ce sondage révèle plusieurs autres éléments plus intéressants.
A commencer par le fait que, chez les femmes, six zones sont définies comme « intensément érogènes », c’est-à-dire ayant obtenu une moyenne supérieure à 7 sur 10 : le clitoris, le vagin, la bouche et les lèvres, le haut de la nuque, les seins et les mamelons. Chez l’homme, seuls le pénis, la bouche et les lèvres dépassent la note de 7.« C’est sans doute de là que provient l’affirmation selon laquelle les femmes ont plus de zones fortement érogènes que les hommes », indiquent les scientifiques, qui tordent cependant le cou à ce cliché en montrant que les hommes ont, à quelques détails près, indiqué le même classement de leur zones érogènes que les femmes.
Seule différence notable, donc : le ressenti. « Les femmes seraient érotiquement plus réactives que les hommes », indique « Le Figaro », qui publie également cette étude. En effet, les femmes ont attribué des notes plus importantes que les hommes à dix régions de leurs corps, selon les auteurs : « Le dos, la nuque, les hanches, l’intérieur des cuisses, la bouche et les lèvres, les épaules, le ventre et les poignets. » « Tout est question d’intensité », résume le quotidien français, qui précise qu’« une seule région du corps, le périnée, est jugée plus érogène par les hommes (4,8/10) que par les femmes (3/10). »
Le classement
Pour les femmes : le clitoris (9,1/10), le vagin (8,4), la bouche et les lèvres (7,9), le haut de la nuque (7,5), les seins (7,3) et les mamelons (7,3), l’intérieur des cuisses (6,7), la nuque (6,2), les oreilles (5), le bas du dos (4,7).
Pour les hommes : le pénis (9/10), la bouche et les lèvres (7), les testicules (6,5), l’intérieur des cuisses (5,8), le haut de la nuque (5,6), les mamelons (4,8), le périnée (4,8), la nuque (4,5) et les oreilles (4,3).
Source : marieclaire