Virginité introuvable chez la jeune fille togolaise

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C’est fini, sinon bien fini le temps où la femme Togolaise exhibait fièrement sa virginité avant le mariage. Pays devenu au fil des années un foutoir, le conservatisme de nos parents à fait place à un laisser-aller. La débauche a pris la société en étau. La jeune fille togolaise est devenue la proie de détraqués sexuels. Le gouvernement incapable de prendre ses responsabilités, a préféré démissionner. Tout au Togo part de la déliquescence de l’Etat avec son corollaire qui rejaillit sur la société. Incapable de trouver un travail qui la hisse, et la valorise, la jeune fille togolaise à tout de suite choisie : perdre sa virginité pour survivre. Dans cet univers où chacun doit se battre pour exister, la fin devient un enfer. Le Lynx a braqué son oeil sur ce problème de notre société.

Amers et déçus, les jeunes garçons le sont à plus d’un titre. Lorsque l’occasion leur offerte de parler de leurs épouses, ils épiloguent à n’en point finir sur le fait que les femmes d’aujourd’hui n’aient plus le nectar comme à l’époque de leurs mères. Le vagabondage sexuel des filles n’est pas pour arranger les choses dans cette affaire. « Avec les filles d’aujourd’hui, nous ne pouvons qu’être infidèles. Non seulement, elles ne savent plus tenir le foyer mais aussi, elles sont dégoûtantes au lit », a déclaré Koffi Atanley. Avant d’ajouter ceci : « Je me suis laissé emporter par les conseils de mes oncles qui me disaient que c’est une bonne fille. Mais aujourd’hui, je me rends compte que ce n’était pas le bon choix. Elle avait connu beaucoup de relations avant moi. Ce n’est pas ça au lit. Je ne sens pas grand-chose comme plaisir. Je crois bien que j’ai affaire à un ….dont les bonnes saveurs ont été déjà extraites ».

La virginité et l’abstinence n’étant plus des valeurs sûres pour accéder au foyer d’un homme, les jeunes filles se livrent au marchandage de leur corps pour arriver au mariage fatiguées, fanées et essoufflées par tant de débauches d’énergie dues à leur sexualité non contrôlée et débordante.
Pour celles qui ont de la chance, elles entrent plus ou moins saines et sauves au foyer. Quant aux autres, les grossesses non désirées évacuées par ici et les maladies sexuellement transmissibles contractées à maintes reprises et traitées parfois en vain par là, les dégâts finissent par avoir raison de leur physique. Arrivées au foyer avec un corps en lambeaux et fatigué, qu’ont-elles encore à prouver face aux maris de plus en plus exigeants et friands de partenaires frais ? Une quadrature du cercle dans lequel sont embarquées les filles souvent abandonnées à elles-mêmes et n’ayant pas de conseillers en matière de vie privée et de sexualité. Plus une fille se préserve au maximum, plus elle a la chance de mener une vie de couple stable et moins heurtée. Sans cela, qu’elle s’attende à voir son mari être infidèle et courant derrière de petites filles comme un pédophile. L’expérience et des sources concordantes prouvent à suffisance que ce sont les hommes qui se plaignent souvent de leurs femmes. Pour rappel, au Togo, tout ce qui à trait au sexe est encore un tabou. Les livres de sexualité sont rares dans les écoles voire inexistants.

Et pire, au sommet de l’Etat togolais, beaucoup reconnaisse volontiers avoir contaminé une ou plusieurs jeunes filles du VIH-SIDA. Le cas de Kogoè Akrima du RPT  est dans tous les esprits. En Italie, il méritait une prison à vie. En Allemagne, il n’a pas moins de 20 ans sous les geôles. Aux Etats-Unis c’est pire. Au Togo, il peut cyniquement dire et à haute voix, c’est moi qui contamine les filles… et après ? C’est aussi la réforme de la justice selon Faure. On protège les « Faure » et on embastille les faibles. Bienvenue au GnassingbéLand.

Igomzikpé  Malika Lynx.info

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