USA : Dolnald Trump un bouffon démagogue en quête de pouvoir politique [Chronique de Kodjo Epou]

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 Les noirs Américains sont des paresseux. Tout ce qu’ils savent faire de mieux, c’est de se balader dans…

Selon un reportage paru dans AfriclandPost, voici comment un candidat à la candidature des Républicains pour la Maison Blanche, Donald Trump, juge les Africains. Je traduis:

 « Les noirs Américains sont des paresseux. Tout ce qu’ils savent faire de mieux, c’est de se balader dans les ghettos, de se plaindre à longueur de journées qu’ils sont victimes de discrimination. Des gens capables de rien, ne sachant que manger, faire l’amour et voler. Ces gens (les noirs) sont des créatures humaines dont l’Amérique n’a pas besoin. Ce sont des ennemis du progrès. Regardez les pays africains comme le Kenya et autres. Les dirigeants pillent leurs propres pays pour aller, avec l’argent volé, investir en terres étrangères. Ces Africains, gouvernants comme opposants, sont seulement qualifiés pour ne servir que de cas d’études là où les échantillons de mauvais exemples sont nécessaires. Comment peut-on faire confiance aux ressortissants africains qui sont venus se cacher chez nous ici prétextant/se cachant derrière des visas d’études. J’ai appris qu’ils me moquent de moi à travers leurs blogs sur internet. Mais ces Africains oublient que l’internet qu’ils utilisent est le nôtre et il nous suffit de leur en empêcher l’accès en leur fermant les réseaux. Les Africains ne sont capables de rien. Chez eux, ils importent tout, jusqu’aux allumettes. A mon avis, la plupart de ces pays ont besoin d’être recolonisés pour cent (100) ans encore parce qu’ils ne savent rien et n’ont aucune notion de leadership et de gouvernance. Je promets qu’une fois élu je rendrai de nouveau aux Etats-Unis d’Amérique sa grandeur, sa splendeur et sa dignité, des valeurs que nous avons perdues depuis que Barack Obama occupe la Maison Blanche. Je crois fortement que ce président (Obama) et ses frères et sœurs kenyans, les autres Africains avec, devraient être déportés vers le Kenya et l’Afrique afin que l’Amérique redevienne une place sûre, une nation en sécurité.

Commentaire : Ceci n’est plus du populisme mais un chapelet de bêtises répugnantes. Personne n’a besoin de posséder les facultés prophétiques de Michel de Notre Dame pour affirmer que cet amuseur de galerie, Donald Trump, ne sera jamais investi par le parti républicain, son parti, pour briguer en son nom la magistrature suprême contre les démocrates. A l’entendre, Trump est un homme mentalement atteint qui montre à la face de cette grande nation diverse, l’Amérique, des signes évidents d’une hallucination aggravée, c’est-à-dire d’une triple hydropisie du cerveau, de la mémoire et de l’intelligence, un état qui l’empêche de différencier la nuit du jour. Si ce n’est rien de tout cela, comment peut-on expliquer qu’une personne normale, possédant toutes ses facultés cérébrales et qui, de surcroit, prétend postuler à la prestigieuse fonction de président des Etats-Unis, puisse-t-elle se laisser aller à des vulgarités comme celles qui sortent de la bouche de ce singe blanc : recoloniser l’Afrique pour cent ans, déporter Obama, ses frères et sœurs et, avec eux, tous les Africains vers leur origine. Quand Christophe Colomb, en 1492, était venu découvrir le nouveau monde, l’Amérique, il n’avait pas vu un Trump, ni un Donald. Seuls les indiens étaient présents pour accueillir l’explorateur. Ce Donald vient forcément de quelque part lui aussi. D’où ? Il ne sait pas et, dans le meilleur des cas, n’en a qu’une idée floue. A-t-on alors affaire à un individu hybride qui a perdu tous ses repères identitaires ? Possiblement ! C’est de cette crise que Trump doit chercher à se guérir avant de commencer à apprêter ses navires de déportation. L’homme, est-il assez intelligent pour comprendre que son aventure risque d’être de très longue haleine voire irréalisable ? Rien n’est moins sûr. Pour être plus sérieux, disons que ce monsieur nourrit un rêve pieux en voulant avoir accès au bouton rouge, à la Maison Blanche. Les lois et la société américaines sont structurées de sorte que la Maison Blanche ne tombe pas sous le contrôle d’un fou, quel que riche ou endimanché soit-il. La majorité des Américains ne sont pas laids d’esprit et de corps comme ce candidat qui – la nature fait bien les choses – est en train de dégringoler lourdement dans les sondages après avoir été depuis un certain temps crédité d’opinions favorables dans le public de Droite. Trump est juste à considérer comme une ordure (trash) ou, pour être plus indulgent, un débile mental qui n’a, à propos du continent africain, que des idées grossières et vagues. Son ignorance commence d’ailleurs par agacer. Ces concitoyens et électeurs voyant plutôt en lui un homme défectueux. Déjà – et c’est là une bonne nouvelle – certains magasins ont entamé de retirer de leurs étalages, chemises, cravates et autres produits de marque Donald Trump.

Kodjo Epou
Washington DC
USA

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