
Le bassari médecin commandant Franck Ouadja, l’un des meilleurs de sa génération, reçoit une autorisation dûment signée de ses supérieurs hiérarchiques pour aller suivre une formation de perfectionnement dans son domaine en Europe (il est chirurgien militaire). Il finit sa formation et rentre au bercail pour faire valoir ses aptitudes. Une fois au pays, patatras, les médiocres jaloux de ses acquis, montent un coup contre lui sous le prétexte fallacieux qu’il a été déserteur. Ses ennuis devraient ainsi commencer n’eût été l’intervention de l’un de ses frères qui a pris sur lui d’emmener l’affaire au plus haut niveau, à la Présidence devant Faure himself qui a fini par trancher en faveur du pauvre médecin commandant. « Cela ne m’étonne pas du tout. Ils sont comme ça, mauvais et méchants. Ils ne supportent pas surtout ceux qui les dépassent en intelligence et qui brillent de mille feux. Si tu n’as pas les reins solides, ils feront tout pour te broyer… », confie avec un brin de colère un officier qui a requis l’anonymat.
Ce n’est pas une invention du Lynx mais ceci est une réalité vivante au Togo. Ceux qui connaissent bien l’affaire du médecin commandant Franck Ouadja pourront en témoigner pour les plus curieux qui le voudraient. Supposons que ce médecin commandant n’ait personne pour l’aider à porter l’affaire plus loin. Ils sont nombreux à vivre la frustration et l’injustice au sein de l’armée, des laissés pour compte qui même brillants, ne savent à quel saint se vouer.
Forces Armées Togolaises : Le paradis des médiocres !
Les médiocres faisant la loi, pas d’issue pour eux sauf s’ils se transforment aussi en médiocres pour survivre dans la jungle des fous. L’ex ministre de l’intérieur Akila Esso Boko qui a dû prendre ses jambes au cou pour sauver sa vie sait de quoi nous parlons pour avoir été lui-même victime de plusieurs montages venant des laboratoires de ces médiocres devant l’éternel. A la gendarmerie nationale, nous en connaissons particulièrement un pour avoir fait les mêmes classes au Lycée Sainte Marie (Sokodé) que lui. En classe, cet individu appelé Awizoba (kabyè), avait l’une des têtes les plus glacées, son intelligence était dormante ou inexistante, c’est selon. Mais aujourd’hui, cet homme est capitaine des FAT. Les camarades de lycée qui ont appris sa situation n’en reviennent pas toujours. Ils se demandent par quelle alchimie cet individu peut réussir à un concours de la gendarmerie et atteindre un tel grade de capitaine en un si laps de temps. Et puis, le comble, cet individu est l’un des plus « gonflés » de la gendarmerie nationale togolaise. Il se reconnaîtra sûrement. Ils sont forts dans la triche, le « pousse-pousse » mais lorsque l’on les cherche pour aller au front, les voilà fuyant leurs responsabilités. Pendant que l’on y est, actuellement, les « garçons togolais» prêts pour aller combattre au Mali aux côtés des forces de ce pays, se font trop désirer. Ils prétextent déjà de fictives maladies pour se dérober à cette mission périlleuse dans les sables mouvants du nord du Mali. Mais pour zigouiller les Togolais aux mains nues, ces médiocres sont forts comme il n’est pas permis !
Nöel Tchango Lynx.info