Tous les bienfaits de l’activité sexuelle

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Chez la femme, le vagin sollicité va sauvegarder une bonne élas- ticité et…

Six mille ans avant notre ère, en Chine ancienne, on savait qu’une activité sexuelle régulière – de quatre à sept fois par semaine – était un bon moyen de se maintenir en bonne santé et de vivre très longtemps. La preuve : ces hommes de quatre-vingt-dix ans qui poursuivaient avec entrain leur vie érotique. Bien entendu ils faisaient l’amour selon l’art raffiné du tantrisme, et non de façon mécanique et expéditive, comme le font trop de mâles occidentaux. Je vous dirai plus loin comment s’inspirer de cet art pour améliorer les bienfaits de l’union des corps.

Une autre preuve des effets positifs de la pratique éro- tique est le fait que, dans les sociétés polygames, les hommes vivent vingt-cinq années de plus (n’en faites pas un argument pour justifier vos éventuelles infidélités).

Voici ce que vous apportent les échanges sexuels :

Ils procurent du plaisir, or le plaisir c’est loin d’être un épiphénomène, un « à-côté » de la vie, c’est un phé- nomène psychique capital : il permet de compenser la dureté voire la cruauté de l’existence humaine – ses angoisses, ses douleurs, ses peurs, ses efforts haras- sants –, on peut parler d’un rôle « métaphysique ». Il s’appuie sur un système biologique considérable, en particulier sur des centres cérébraux – l’hypothalamus et les centres limbiques –, qui sécrètent des substances aux effets majeurs : les endomorphines, la dopamine et l’ocytocine. Les endomorphines sont anti-anxiété, antistress, antidouleurs, antidépresseurs, et psychosti- mulantes. L’ocytocine est appelée « l’hormone de l’attachement », c’est tout dire. Toutes ces bonnes choses sont sécrétées quand vous échangez des baisers et des caresses, et bien sûr quand vous faites l’amour.

Ils constituent une relation – ne dit-on pas une « relation sexuelle » –, c’est-à-dire une situation où deux êtres se rencontrent et se prouvent ainsi qu’ils ne sont pas seuls. L’acte sexuel est donc l’antidote parfait à notre peur de la solitude.

Il constitue pour le corps un excellent « exercice physique », une sorte d’« entraînement » plus ou moins doux de nos appareils cardio-circulatoire et res- piratoire, ce qui améliore l’oxygénation de tous nos organes, et en particulier de notre cerveau.

Ils effectuent pour les organes sexuels un parfait entretien pour les maintenir en bon état. Chez la femme, le vagin sollicité va sauvegarder une bonne élas- ticité et une bonne vascularisation de ses trois tuniques (muqueuse, musculaire, vasculaire). Chez l’homme, le pénis en activité va garder en état de fonctionnement ses corps érectiles. J’en profite pour dire à l’une comme à l’autre que s’il se produisait une période sans activité sexuelle, il serait judicieux de maintenir « en forme » vos organes par quelques masturbations, sinon la remise en route après que vous aurez découvert un nouveau ou une nouvelle partenaire pourrait être difficultueuse. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à consulter un sexothéra- peute ou un psychologue. Ils pourront vous prescrire quelques séances d’hypnose, des psychostimulants et des antiasthéniques. L’usage d’hormone mâle, la testos- térone, n’est indiqué pour le mâle que si le taux de la testostérone libre est très bas et avec les réserves d’usage (absence de tumeur prostatique).

Atlantico.fr

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