A l’heure qu’il est au Togo, bien malin est celui qui pourra dire avec exactitude le moment où les hauts commissariats et hauts conseils de Faure vont démarrer leurs activités
Création d’un Haut commissariat à la Réconciliation par ici, d’un Haut commissariat au Tourisme par là en passant par le Haut conseil à la mer et le Haut conseil à la lutte contre la corruption dont l’annonce a été faite au dernier conseil des ministres, Faure et son gouvernement sont devenus champions en annonces publiques non suivies d’effets. Aucune de toutes ces annonces n’a connu de début de réalisation à ce jour. Elles sont restées lettres mortes. A l’heure qu’il est au Togo, bien malin est celui qui pourra dire avec exactitude le moment où les hauts commissariats et hauts conseils de Faure vont démarrer leurs activités. Apparemment, l’intéressé lui-même ne sait pas quand il va lancer les produits de ses annonces. Pourquoi aime-t-il alors faire des annonces non suivies d’effets?
Depuis 2008 soit six ans aujourd’hui que la Commission nationale du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) est créée et que son président Charles Kondi Agba nommé, les Togolais ne savent à quoi ressemble effectivement cette Commission. Pour ceux qui ne le savent pas, la Commission nationale du MAEP ne connaît pas ses membres. Ceci nous amène à cette interrogation : qui force le président togolais Faure à annoncer des choses si au final, il sait qu’il ne va pas les mettre en œuvre ? En principe, lorsqu’un chef d’Etat prend sur lui d’annoncer une intention à son peuple, c’est qu’il est prêt à la mettre en pratique. Mais dans le cas du Togo, Faure et son gouvernement ne font qu’annoncer pour annoncer et ce, sans fin. Qui pour leur dire basta ?
Anicet Moutouari Lynx.info