Togo : Seul au milieu de la « Grande muette », l’ex ministre Issa Samarou demande à Faure Gnassingbé de libérer son frère Kpatcha Gnassingbé

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« Excellence, pardon, gracie ton frère Kpatcha Gnassingbé pour l’amour de Dieu. Allah, le Miséricordieux, le grand d’Architecte de te le rendra au centuple ». Une phase toute simple mais avec le poids des mots qui dit long de la sincérité du pardon de celui qui les lance pour qu’on libère son ami et frère Kpatcha. Qu’on l’aime ou pas, autant Kpatcha Gnassingbé avait derrière lui une foule de Kabyè qui lui mentait de l’aimer autant, il y avait certains autour de lui (kabyè et non Kabyè) qui croyaient dur comme fer en l’amitié, aux valeurs humaines….

De ces anonymes et amis visibles, donc proches, il y’a bien  Issa Samarou, ancien député à l’Assemblée Nationale en 1999 et ancien secrétaire d’État chargé de la Promotion du Secteur Privé. Dans une petite note qu’il a voulu partager avec votre journal, l’intéressé dit n’être animé que ; par le sentiment du Grand Pardon. Il dit être prêt à s’agenouiller devant le président Faure Gnassingbé afin qu’il libère son frère et ami devenu le plus célèbre prisonnier du Togo. Tous azimuts, l’homme qui souhaite revoir le groupe des quatre mousquetaires que sont (Yetrofei Massina, Félix Kadangah. Issa Samarou et Kpatcha Gnassingbé) trinquer ensemble, s’appuie sur le grand Pardon pour lequel il dit être prêt à aller dans les fanges de l’humilité pour chercher cette paix entre deux frères qui n’ont pas finalement compris que, le roseau se plie mais ne se rompt jamais. Il part de son expérience personnelle de fils d’un papa polygame pour inciter Faure Gnassingbé à ce donner et du recevoir entre deux frères qui sortiront tous vaincus si la sagesse ne l’emporte pas sur la haine. On se demande comment le Tem [ ethnie au centre du Togo, Ndlr] y parviendra avec ce dialogue de sourds qui est bien né depuis le festival honteux au palais de la justice de Lomé, où l’Afrique entière avait revu les luttes de clans à la Jules César entre Gnassingbé ? Somme toute, le ministre aura eu le mérite de dire haut ; ce que, cette foule de kabyé et leurs cadres toute honte bue n’arrivent pas à dire publiquement. L’homme aura eu le mérite de demander humblement et du haut de son titre d’ex ministre de la république, la libération d’un autre Togolais. On se rappelle que, une fois jeter en prison pour escroquerie, le général Seyi Mémène avait eu les soutiens tous azimuts de ses frères Tem qui avaient fait du domicile privé à Kara de feu Eyadema leur lieu de pèlerinage. Résultat, Eyadema libérera leur fils quoi que, beaucoup ait lié cette libération au vent démocratique qui soufflait, Ne l’oublions pas. Le commandant Yoma Djoua n’a pas eu la même chance ! II mourra juste après sa libération en 2005. Pis, selon Abass Kaboua, le patron du Mouvement des Renovateurs Centristes (MRC), ces mille et un officiers qui pètent la joie de voir Kpatcha Gnassingbé en prison et toujours derrière les barreaux auraient eu, aux heures de gloire de ce dernier qui, des millions pour faire soigner femmes et enfants en Europe, qui pour mettre ces millions dans leurs propres poches. L’histoire bégaie et Faure devrait comprendre qu’en libérant son frère, il libère sa conscience.

De toutes les façons, ceux qui l’aident en tirant les ficelles par une pluie de menteries, selon laquelle son demi-frère aurait une fortune immensément immense ou des liens solides dans l’armée et que, une fois libre il mettra en péril le pouvoir de son frère ne l’aident en rien. Si ce n’est pour faire prospérer leurs propres affaires dans un égoïsme doublé d’un cynisme effrayant ! 

Camus Ali Lynx.info

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