Permettez-moi de citer le philosophe Friedrich HEGEL pour introduire ma planche :
« Le mal n’est autre chose que l’inéquation de l’être au devoir d’être. Friedrich HEGEL »
EYADEMA ET SON POUVOIR :
Tout pouvoir dictatorial se base sur un trépied :
*La peur, la corruption et la propagande.
Dans le régime Nazi, Hitler s’est appuyé sur trois personnalités influentes :
*Heinrich Himmler, ministre de l’intérieur, de la Gestapo qui dirigeait la répression contre les adversaires du régime.
*Hermann Goering, président de Reichstag et ministre de l’économie de Hitler de 1937 – 1938 après Hjalmar Schacht, Il créa la Lutwaffe, forces aériennes allemandes et organisa la corruption et le pillage des biens juifs.
*Joseph Goebbels, ministre de la propagande et de l’information ;
Il disait : ceux qui contredisaient nos tendances ne devraient pas être sensibles aux maux ou aux souffrances d’ordre physique et d’ordre moral.
Le peuple togolais vit ces maux en actes quotidiens, par des sensations physiques ou psychiques douloureuses, parce que le pouvoir dictatorial d’Eyadema fait l’étude des mauvaises conduites des comportements appelés négatifs de la population : entre parenthèse (le progrès, la liberté de paroles, la recherche de la vérité, la bonne éducation, la justice, l’équité, l’égalité, la bonne gestion).
• Tout citoyen qui vante le mérite de ces valeurs est systématiquement considéré comme un agent subversif, un perturbateur, un provocateur ou quelqu’un qui tend à menacer, ou à renverser l’ordre établi.
Le régime de survie applique des remèdes de cruautés, de la violence, d’humiliation pour faire rentrer dans le rang.
Le clan d’Eyadema et ses thuriféraires mènent une politique de « la survie », comme dans le monde animal, il ne conçoit pas le mal en termes de conscience humaine, mais en bon primate naturel, agresser un congénère, c’est un mécanisme instinctif, et le clan a une indifférence à la douleur qu’il engendre à l’autre, laissant peu de place à la bienfaisance, à la compassion.
Ce qui compte c’est l’instant présent, coller à l’immédiat, leurs esprits n’ont pas besoin de se projeter ni dans l’avenir ou dans le passé, ni de s’interroger sur la droiture de leur conduite.
A*Tout se passe en ces mots de tendances primaires et étroites :
« Prédation, domination, agression, thésaurisation des privilèges en des termes humaines plus lisibles, le vol, l’abus d’autrui, la violence, l’égoïsme, l’injustice sociale, le crime économique, la torture, le harcèlement policier, l’arbitraire de gestion, la barbarie, la perversité, la méchanceté ».
En ce jour, le clan n’a pas encore atteint le processus du respect de la volonté de l’autre, d’un peuple.
Il considère le hold-up électoral comme un processus naturel.
Aller détruire les foyers, mettre en prison un mari qui protège sa famille, sa femme, est naturel.
Aller prendre les terrains d’autrui par cupidité est naturel.
C’est ce que nous expliquait lors de la dernière élection l’un de ses zélés thuriféraires, Nicolas BABINA alias BAPIYINA porte-parole de RPT-UNIR de la diaspora en Europe dans une émission sur KANAL K radio suisse,
Je le cite : « Nos morts sont responsables de leurs propres trépas et il nous invitait à prévenir le danger que de subir à nouveau des décès, en retenant nos familles à la maison pour éviter au monde extérieur de voir à nouveau la désapprobation du peuple après une énième élection frauduleuse.
Nicolas BABINA, par cette sortie sur Radio K, nous disait et se faisait entendre à travers le monde qu’il n’a pas d’instinct divin, la conscience.
Permettez-moi de citer Le philosophe Jean Jacques Rousseau pour éclaircir cette théorie.
Dans EMILE : « la conscience est l’instinct divin, et une céleste voix, qui guide un être ignorant et borné, mais intelligente et libre juge infaillible du bien et du mal qui rend l’homme semblable à Dieu, sans cette conscience qui fait de nous l’excellence de notre nature humaine, par la morale de nos actions, qui nous élève au-dessus des bêtes et nous empêche d’avoir le triste privilège de nous égarer d’erreurs en erreurs avec un entendement sans règle, sans raison , sans principe ».
L’exaltation de Jean Jacques Rousseau met en lumière l’importance de la conscience morale pour la constitution de l’espèce humaine universelle pour sortir l’humain de l’obscur chemin et construire un rempart pour se protéger de la cruauté.
La conduite du chat à la souris s’apparente à la cruauté à faire souffrir sans conscience, de torture en torture avant de mettre fin à la vie de la souris.
Nous avons tous en mémoire une citation d’un membre du clan, à l’endroit du peuple togolais « Quel que soit la volonté du mouton la fête aura bien lieu »
Oui le peuple togolais est comparé à un mouton, sa volonté n’a aucune signification devant le monstre, le prédateur.
B*PROSTITUTION MODE DE GESTION :
Le site de republic of Togo fait l’apologie de la prostitution pour montrer au monde entier qu’ils sont prêts à accueillir les congressistes sur le sommet de la sécurité maritime.
La prostitution est une composante de la vie économique au Togo d’Eyadema, les courtisanes sont des éléments de gestions du pouvoir du clan.
Au Togo d’Eyadema et de son fils, c’est facile de les distinguer par la cylindrée de leur voiture vue leur âge, leur maison avec piscine, leur arrogance à l’aéroport, la perversion de leurs comportements.
Lomé et Kara fourmillent de jeunes filles prêtes à l’emploi sans être médicalement suivies, ni enregistrées.
Ce qui frappa et étonne, c’est la rapacité des courtisanes à encourager leurs donateurs aux crimes économiques au détriment des projets du développement économiques du TOGO.
Le jeu olympique de Brésil, a montré au monde entier comment des jeunes filles se battent dans tous les sports pour gagner des médailles, montrer un corps sain, un esprit sportif, une compétence.
Au Togo du clan Eyadema, on les préfère prostituée.
C*LA PROPAGANDE DE RPT-UNIR :
Le modèle est celui de Joseph Goebbels, le parti Etat RPT et le parti RPT-UNIR, ont toujours la même pratique.
Au Togo, dans les discours : les routes sont bitumées, nous avons même sans honte des trains électriques, alors que la réalité est toute autre.
Nous sommes le pays le moins loti de la sous-région en matière de développement des structures de base.
Même le train qui permettait aux Togolais de se déplacer jusqu’à BLITTA, n’existe plus.
Alors que partout dans le monde les pays construisent les trains en grande vitesse et des métros, des tramways.
Les écoles sont gratuites, alors que les élèves sont sous des arbres le plus souvent sans enseignant officiel.
D*LA DEMOCRATIE :
Comment peut-on vanter le mérite d’une démocratie quand on n’a pas une maison de parlement comme structure de base où les lois démocratiques seront votées par les représentants de la population et des régions.
C’est une injure pour le peuple togolais de prendre une aile qui servait de salle de banquet au régime comme lieu de la démocratie populaire.
E*LA MISERE et LA CORRUPTION :
C’est un phénomène pyramidale, qui remonte du sommet jusqu’au petit policier et au petit douanier.
Pour faire sa carte d’identité, son passeport il faut payer un pot de vin.
Partout où passe le citoyen togolais ou africain, il faut payer une commission non écrite, un café, une bière, il faut payer pour « bonne arrivée » et un « au revoir » à l’aéroport.
Les policiers rançonnent les taxis motos, papiers à jour ou pas, il faut payer.
Sur le site de republic of Togo le ministre conseiller, responsable du site vous dira que le Togo est un pays où coule le miel, le lait, la démocratie est comparable à la suisse, les togolaises et les Togolais sont vertueux, sauf celles et ceux qui dans la diaspora ou au pays natal, désirent que leur Togo chéri ne reste pas la lanterne rouge des autres pays africains.
Conclusion :
Togolais, citoyennes, citoyens, comment sortir de cet imbroglio énorme qui remet en cause notre dignité, notre identité, remet tout en question, obsède nos esprits, commande l’avenir du Togo et des Togolais partout dans le monde.
Nous n’avons pas fini depuis 50 ans d’en déchiffrer la nature monstrueuse, du clan et de ses thuriféraires, et les conséquences psychiatriques sur la femme et l’homme togolais.
Chacun de nous sent que nous sommes une impasse politique, économique, culturelle, qu’aucun dialogue, qu’aucune discussion ne peut plus résoudre cette crise abyssale.
Les leaderships politiques de Gilchrist Olympio aux autres leaderships de seconde classe sont partis à la case de trahison, pire que « le maréchal Pétain », leurs attitudes face à la crise politique sont devenues des problèmes supplémentaires qui conditionnent l’issue de la crise politique togolaise.
Des opposants virtuels au Togo et dans la diaspora ont initié un jeu dangereux pour leur propre avenir, en allant de trahison en trahison sans état d’âme pour le présent, les avantages de la dictature qu’ils dénoncent au bout des lèvres le matin et aller s’asseoir à la table du clan le soir pour dîner et recevoir les objectifs à atteindre au niveau de la population, de la diaspora, par des honoraires biens payés de missions en missions, de communiqués en communiqués, pour casser la confiance des citoyens, et transgresser tous les tabous.
Certains dans la diaspora refusent les réunions politiques, les regroupements, les luttes, les marches politiques, comme les faisaient : Madiba Mandela, Martin Lutther King, Malcom X, etc.
Ils ont inventé la négociation sans la population au dîner bien arrosé de bons vins fins pour un changement pacifique.
On y trouve à leur tête NAGAN, on dirait la maman de JOE DALTON par sa taille.
D’autres qui étaient dans la diaspora ont rejoints avec bagages et fracas le régime pour servir dans le rôle de servants voyageurs.
Ils vous diront qu’ils font du business avec le régime, en allant faire des courses au clan.
Le Togo vit avec une mentalité dictatoriale néocoloniale, avec une économie néocoloniale.
Notre pays a du mal à respecter les recommandations de l’union africaine pour une réelle intégration économique et politique.
Tout passe par la propagande pour cacher la misère ambiante généralisée dans le pays et maintenir les togolais dans le grand sous-développement du xxi siècle.
Levons-nous partout pour laver cette honte, cet affront, ce ridicule ambiant où la femme et l’homme togolais ne représente plus rien en Afrique et dans le monde.
Partout où les opposants africains ont gagné dignement la lutte pour leur avenir, les opposants togolais ont vendus leur âme et certains sont devenus des proxénètes pour les filles de leur famille.
Filles, sœurs, tantes sont livrées pour leurs propres besoins alimentaires, vestimentaires, touristiques sans aucune conscience humaine.
Jacob ATA-AYI
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