Et vlan ! Voilà le coup de gueule de celui qu’on attendait pour définitivement fermer le banc des réformes institutionnelles et constitutionnelles au Togo. Lui c’est bien, Aboudou Assouma, ami de longue date de père en fils des Gnassingbé et président de la Cour constitutionnelle. Dans une interview sur le site de la propagande, celui qu’on est en droit de nommer « le Godillot des Gnassingbé » n’est pas passé de main morte pour dire ce que, « le chevalier noir » Gilbert Bawara avait déjà lâché : « Il s’agit désormais pour les uns et pour les autres de se concentrer sur la préparation de l’élection présidentielle ».
Pour l’émérite fossoyeur du droit : « La page des réformes est tournée depuis le 30 juin à la suite du rejet par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur ces réformes. Les députés sont des élus du peuple, ils ont décidé en toute souveraineté. Tous les citoyens doivent se plier à ce choix opéré par les élus du peuple. La classe politique doit plutôt s’atteler aujourd’hui à une organisation apaisée de l’élection présidentielle de 2015 ». Voilà que tout est dit ! A son âge et eu égard à toutes les tartufferies qu’il a toujours servi aux Togolais depuis que les Gnassingbé « calé » pour tordre le coup au droit tous les cinq, on ne s’attendait pas à grand-chose. Ainsi va le Togo. On naît, on grandit et on dévore ensuite ses propres sujets. Seule note consolatrice, Adbou Assouma est mortel…et il trépassera un matin. Pour que vive tous les enfants du Togo loin de la barbarie humaine !
Camus Ali Lynx.info