Il se veut malin dans sa douce mais ô combien brutale dictature. Lui, c’est bien Faure Gnassingbé. Pourtant tous les indicateurs montraient que, le prince est un homme brutal dans sa démarche d’un sénateur. Tour à tour c’est l’opposition dans son ensemble qui ne comprenait plus sa brutalité inouïe avec toutes les couches de la société. Les prêtres se sont aussi mêlés dans une lettre fulgurante à celui qui croit être né pour diriger les autres. Pour les athlètes de Dieu, entendez les prêtres de l’Eglise catholique « L’alternance politique, avant d’être une valeur démocratique, est surtout une exigence de droit naturel ». Et, d’assommer le prince : « Malheureusement, la minorité qui a accaparé le pouvoir et qui pille le pays soumet la population à un joug permanent. Les aspirations des Togolais au changement à la tête du pays sont toujours usurpées par un clan à la solde d’une seule et même famille ». Comme il n’y a pas deux sans trois, Amnesty dans son rapport donne une estocade au prince. Il s’agit bel et bien d’un homme brutal aux réflexes qui n’ont rien à envier à celui de son père défunt rappelle l’institution basée à Londres. Tout azimut, Amnesty « accuse les forces de sécurité d’’avoir tué et blessé plusieurs personnes lors de manifestations pacifiques, des journalistes et des défenseurs des droits humains ont été arrêtés, les conditions carcérales ne répondent pas aux normes internationales et l’impunité pour les violations des droits humains a persisté ». Voilà que tout est dit ! Ce n’est pas les jérémiades ridicules et les flonflons machiavéliques d’un diplomate américain appelé David Glimour qui va sauver le prince de Lomé de ses dérives tropicaux. Quand on sait que, les Etats Unis sont le premier pays au monde à pendre les humains comme des bêtes sauvages, que peuvent attendre les Togolais d’un tel pays en matière de droits de l’homme ?
Camus Ali Lynx.info
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