NB. Toute la rédaction Lynxtogo.info présente ses condoléances à l’illustre disparu et à sa famille !
Le musicien Pascal Tabu Ley, dit Seigneur Rochereau, décédé le 30 novembre 2013 à Bruxelles (Belgique). Le célèbre chanteur congolais était dans le coma depuis plusieurs jours. Selon son fils Charles Tabu, joint par Radio Okapi, Tabu Ley est mort de suite de diabète après avoir été terrassé par un accident cardiovasculaire il y a plus de deux ans.
Né à Bandundu-ville, Pascal Tabu Ley commence par chanter à l’église puis dans plusieurs chorales scolaires.
Il rejoint ensuite le ministère de l’Education nationale comme fonctionnaire puis responsable administratif et financier à l’Athénée de la Gombe.
Pascal Tabu Ley entame une carrière musicale en commençant à composer dans les années 1950. En 1956, il chante avec Grand Kalle, un chanteur et chef de groupe, considéré comme le père de la musique congolaise moderne. C’est alors le début d’un succès fulgurant pour celui qui prend le nom de scène de Seigneur Tabuley Rochereau.
Comme son mentor, Rochereau va apporter avec son orchestre l’African fiesta National pas mal d’innovations dans la rumba congolaise. On lui attribue notamment l’adoption de la batterie. Une mode qui entraînera la création de plusieurs orchestres comme les Bella Bella des frères Soki.
Très inspiré par la pop musique et le rhythm and blues des années 1960-1970, Rochereau n’hésite pas à se produire sur scène avec des pantalons «patte d’éléphant» et coiffure Afro. Il est le premier chanteur africain à se produire à l’Olympia.
Bien que très bon et grand chanteur solo, le Seigneur Tabuley a réussi quelques duos assez mémorables avec d’autres chanteurs qui l’accompagnaient avec des chansons comme «Permission» et «Rendez-vous chez là bas» avec Mujos, « Souza» et «Maguy» avec Sam Mangwana, «Ki makango mpe libala» et «Gipsy» avec NDombe Pepe.
En 46 ans de carrière, Tabu Ley a composé plus de 3 000 chansons et vendu plusieurs centaines de milliers de disques. Quatre de ses fils, Pegguy Tabu, Abel Tabu, Philémon et Youssoupha, ont percé dans le milieu de la musique en tant que chanteur, compositeur.
Il a notamment chanté «Mokolo na kokufa» (Le jour où je mourrai), que nous vous proposons.
La Rédaction de Radio Okapi souhaite ses condoléances aux familles biologique et musicale ainsi qu’aux nombreux fans de l’illustre disparu.
Okapi