Le pataquès que la Dépêche a produit sur le Lynx et la Lettre du Continent a eu un site relayeur: le confrère Togoforum. D’articles bidons, à articles nocifs, La Dépêche va bientôt se retrouver nez à nez avec le confrère La Lettre du Continent devant les tribunaux. Joint au télephone par le Lynx, Fréderic Dejeal, Rédacteur en chef de La Lettre du Continent a bien confirmé: » Nous porterons plainte ». Le Lynx n’ayant pas encore pris sur lui de botter le cul à ces journalistes d’un autre genre du régime Faure, qui ont avec la plume, transformé le journalisme en un fond de commerce sous les tropiques au Togo.
De quoi s’agit-il?
Le journal La Lettre du Continent de l’ ex-directeur de publication, Antoine Glaser fait le constat comme tous les togolais. Une partie, sinon un clan pour ne pas dire une ethnie aurait fait main basse sur tout un pays. Dans un article très informatif, le journal égrène les noms de ceux qui tiennent le Togo d’une main de fer. Les noms qui reviennent sont les plus connus des Togolais dans les sphères décisionnelles au sommet de l’administration. Le journal fait le constat qu’une bourgeoisie Kabyè est naissante sous nos yeux. Le Lynx quant à lui voit une nouvelle caste de riches. Elle est plus basée dans le septentrion avec des relais très déséquilibrés dans la partie méridionale. Mais les vrais ténors qui tirent les ficelles de ce clientélisme, dopé d’une prédation des biens publics, sont majoritairement de la Kozah, et faisant partie de cette élite kabyè. Nous allons démontrer plus loin ceux qui tiennent du haut les cordes à billets et que nous avons décidé de dénoncer pour l’amour du Togo, et les dieux vivants du grand banditisme d’Etat, à l’instar les Sam Bikassam, les Tchamsi, les Ingrid Awadé, les Bodjona Akoussoulelou, les Dammipi, etc., etc. Mais en les mettant à nu, avec le confrère de la Lettre du Continent, tout ce qui est caché aux Togolais ,nous ne nous attendions pas voir dans la misère ambiante dans laquelle végètent plus de 80% des Togolais des plumitifs qui diront le contraire. Pendant ce temps, d’autres ont voulu donner par l’onction de leur plume une voie aux mêmes bourreaux. La Dépêche se révèle ainsi être la béquille d’un pouvoir finissant et aux abois.
Trop d’amalgames finiront par clouer la Dépêche au pilori
Le seul journal qui est certainement aux antipodes de la libération du Togo est bien la Dépêche. A les lire, on ne sait même plus si de ces homos vivent encore sur notre terre. Des exemples. Quand Boko quitte le Togo pour avoir pris sur lui de dire tout haut ce que tous à la Dépêche pensent et que personne n’ose dire, le patriote a été traité de tous les noms d’oiseau. Tantôt officier félon, tantôt officier traître, tantôt officier terroriste. C’est par ce même journal que le monde a appris que le premier voyage du commandant en Hambourg fut une aubaine de jets de pierre et de tomates. Et pourtant, en réalité, Boko ne pouvait arriver parce que l’invitation fut reportée sine die. Voilà un journal qui collait au député Kpatcha Gnassingbé comme une pieuvre. Depuis que ce dernier est au gnouf, les revoilà de l’autre côté du frère président. Les râteliers, il paraît, ont un peu de dignité dès fois.
Mais à la Dépêche, être digne est une insulte et être sérieux dans l’investigation est un crime. Voilà un journal, du haut d’un tribalisme grégaire, qui distillait comment Kpatcha serait plus présidentiable que Faure, et qui, en l’espace d’une arrestation, change de camps dans un intervalle de deux mois. Il paraîtrait que depuis qu’Eyadema est mort la lâcheté aurait envahi la Kozah aussi. Si non, comment expliquer ce revirement de la Dépêche ? Après avoir jouit des présents du député, nous demandons à la Dépêche de nous montrer un seul article depuis un an qui appelle à la libération de Kpatcha. A la Dépêche, hier on se focalisait encore sur Gilchrist Olympio. Depuis que ce dernier est tombé dans les escarcelles de Faure, on a cherché un autre trou pour faire le journalisme. C’est minable ! Incapables d’aller fouiner dans le puits plein de ces dossiers qui humilient le Togo, de ces dossiers qui font du Togo un pays pauvre, dernier de la la liste des plus pauvres, premier en corruptions, les journalistes impénitents de la Dépêche déversent leur venin sur un journal français et sur un animal innocent, tel le Lynx, en les traitant de tribalistes et de génocidaires.
Vous avez dit tribalisme au Togo? Si on en parlait.
Qu’on ne vienne pas à la Dépêche parler du nord en associant toutes les ethnies qui sont dans le septentrion. Au Lynx, nous ne connaissons pas la langue de bois. Nous appelons un chat, « chat » et un chien , « chien ». Qui êtes-vous ? Au nord du Togo, il y a les kotocolis, les mobas, les lossos, les lambas, les tchokossi, les gourmas…et les kabyés dans toute leur immense diversité. Mais il est à constater que quand les kabyès (les riches oligarques) sont dans la bombance avec les biens publics ils évitent les autres ethnies du septentrion.
Quand ils sont sous les feux des ethnies du sud qui eux aussi par ignorance ou par tribalisme font de l’amalgame et mettent tous les peuples dans le même sac, on crie, que le sud en voudrait à tous les nordistes. Voyons, cher confrère Kao Victor ! On va même chercher des écrits boiteux d’un Edem Kodjo pour expliquer cette division. Non! L’amalgame que des écrivaillons font pour prouver comment tout le nord serait kabyè et tout le sud serait Ewé ou Mina oubliant les Anas, les Watchi dans cette partie méridionale… est à dénoncer avec la même dernière rigueur. Vous feignez d’oublier cela. Mais le Lynx n’épargne personne qui ne veut le bien du Togo. C’est votre cas actuellement. Au Togo, le tribalisme est bien là. Et le bassar ou le kotocoli, le tchokossi, ou le moba comme la plupart des kabyès ne se sentent pas consernés par une idéologie élaborée et entretenue par un petit clan, un petit groupe de privilégiés Kabyès en commençant par la famille Gnanssingbé et subalternes qui en profitent pour braquer les uns contre les autres quand leurs intérêts chavirent. Et à la Dépêche on est bien conscient que en ne surfant pas sur cette fibre ethnique dans ses lignes, le Journal ne vendrait pas plus de deux copies de son chiffon journalier !
Au Lynx, « accusés, levez-vous », nous on répond : « nous voici » ! Mais il vous faudra aussi à la Dépêche venir répondre de vos crimes devant les tribunaux internationaux pour avoir couvert les tueries 2005 en faveur des bourreaux.
Thierno Bokar
Directeur de Publication Lynx.info