Robert Olympio : Il tire sur Agbéyomé Kodjo

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Clopin -clopan le FRAC se remet de ses longues difficultés à déloger sincèrement Faure du pouvoir par les marches. Requinqués et galvanisés par les révolutions tout azimut en Afrique du nord, les « Fracistes » veulent en profiter et très rapidement de la nouvelle donne en Afrique. Les conditions brutales et sulfureuses par lesquelles Faure a de nouveau capté le quinquenat semblent réunir tous les ingrédients à Fabre et petits amis pour des arguments solides à son renvoie du pouvoir. Mais hier samedi 12 fevrier 2010, le FRAC n’était pas encore au plan qui consisterait à marcher sur le palais de la Marina, mais plutôt à quelques règlements de compte. Tour à tour Claude Améganvi du Parti des Travailleurs et Robert Olympio du FRAC. Le deuxième ne va pas allé des quatre chemins. Pour lui, il y a un dont il ne cite pas nommément le nom mais qui est sa cible : « On dit s’il est nécessaire de créer  l’ANC (le parti de Jean-Pierre Fabre). Je voudrais savoir s’il était vraiment nécessaire de commettre les massacres de Fréau Jardin » ,Comprenne qui veut comprendre que Agbéyomé Kodjo alors ministre de l’intérieur sous la dictature d’Eyadema ,était le principal indexé des tueries de Fréau-jardin à la marche du FRAC. Tout lui colle à la peau avec cette histoire de fantômes qui reviennent chaque fois que l’ex-premier ministre monte sur les trétaux de son insconstante, et de ses tours de trappes.

Et le RPT se frotte les mains…

Le problème chez Agbeyomé est qu’il veut que l’affaire des tueries de Fréau Jardin s’éclate au grand jour sans que son nom ne soit mentionné comme l’élement déclencheur. Alors pour se dédouaner, des massacres, et ne pas avoir à citer tous les complices, l’homme tente de dire que tous les « génies » RPTistes et militaires de cette journée meurtrière sont encore vivants. Il va même à parler du camp rouge dirigé par des officiers encore calés  prenant bien soin de ne pas citer les noms dans les hautes sphères militaires et que lui même n’était pour rien . Dans la forme, Agbéyomé a peut être raison. Quand on voit la dictature ubuesque sous laquelle il a dirigé le Togo avec son mentor Eyadema, on peut aisément dire qu’il n’avait aucune force de dire ce que le « clan kabyè  » et les officiers originaires de la Kozah en complicité de quelques tribuns des autres ethnies sans véritables influences dans l’armée devraient faire et voulaient faire. Dans le fond, qui ne dit rien conscent. Dans les termes juridiques, Agbéyomé est aussi condamnable pour « Non assistance à peuple en danger pour s’être tu ». Le drame qui allait se produire sur Fréau Jardin, Agbeyomé le savait bien. En témoigne les échanges téléphoniques qu’il a eu avec le patron socialiste de la CDPA Léopold Gnininvi quelques heures avant la journée qui sera fatale pour beuacoup d’innocents togolais dont le seul tord est d’avoir manisfesté avec mouchoirs blancs et bougies en main.

 Le prix de l’inconstance et des tours de manège

Fait ridicule sur tous les plans au Togo, Agbéyomé risque de disparaître de la scène politique sans avoir vu son rêve se réaliser: celui de faire de son parti OBUTS une force populaire. Pour s’être revelé comme celui qui s’acoquine pour en profiter d’une situation, tour à tour le RPT a tourné dos à l’homme. L’UFC, aussi. Le CAR dont il a aidé « faurtement » le Bélier Noir a passé queques six mois dans la prison de Lomé, ne veut pas voir l’ombre de l’Homme à ses alentours. Puis vient le FRAC qui ne l’a jamais considéré comme un homme sérieux avec qui on pouvait faire une lutte, une révolution. Sur ce point, Robert Olympio enfonce le clou : « Nous l’avons accepté parmi nous parce que nous pensions qu’il faut associer tout le monde à la lutte ; en réalité, on n’a pas besoin de lui ».  Et Fabre et petits amis n’ont pas tord. Pour peu, Agbéyomé aurait découragé tout le monde que les marches sont improductifs. Lui-même ayant foi que c’est par des marches que les Tunisiens comme les Egyptiens ont recouvré leur liberté. Désormais seul, avec un parti si petit comme un grain de mil et sans base réelle, il est à craindre que Agbéyomé finisse par lacher ses OBUTS sur le Togo. Le résultat peut être celui-ci. A défaut, d’être dans la lutte, il peut devenir un vrai trouble faite pour la lutte. Et Robert Olympio a bien vu quand il déclare que l’homme devrait se blanchir des tueries qui lui colle aux talonnettes…. après il pourra parler de la lutte et ensemble avec le FRAC.

Mabizo Kiri Lynx.info

 

 

 

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