Non contents de ces mensonges répétés, des groupes médiatiques aussi tels la Voie de la Russie, Afrique Média, Cameroonvoice, Lynx Togo, et bien d’autres, vont au quotidien faire d’efforts pour se distancer des media-mensonges et servir l’humanité, en rétablissant ou redonnant vie à la vérité et la justice décapitées.
Il y a quelques lustres que, pour crédibiliser ou donner une certaine véracité à une information, l’on entendait les uns et les autres en Afrique et ailleurs dire mordicus : « Je tiens ma source de RFI… Cela vient de BBC… Tv5 l’a dit… Ceci est vrai parce que ça vient du CNN… La nouvelle se trouve sur Canal2, etc. » longtemps c’était la règle.
Bien qu’ayant toujours désinformé et désorienté les téléspectateurs et auditeurs ici et là en Afrique et dans le monde, les grands médias n’avaient jamais trouvé d’obstacles majeurs devant sur leur chemin.
Ces grands médias n’avaient jamais été pris de façon répétée et flagrante dans l’acte de mentir honteusement, de fabriquer des informations ou de remodeler des faits pour qu’ils cadrassent bien avec des intérêts pour lesquels ils se battaient. Ils n’étaient pas contredits. C’était ce que j’appellerais l’époque des crimes médiatiques en douce sans traces.
Révoltés par des mensonges sans fin qui sont une forme de guerre permanente dangereuse, silencieuse et sanglante livrée contre les peuples du monde depuis les cimes Himalayaïques des grands médias, des individus comme Michel Collon, Noam Chomsky, Ulfkotte, Paul Craig Robert, etc. vont à l’échelle internationale braver régulièrement des obstacles pour mettre des informations justes et fiables au public.
Non contents de ces mensonges répétés, des groupes médiatiques aussi tels la Voie de la Russie, Afrique Média, Cameroonvoice, Lynx Togo, et bien d’autres, vont au quotidien faire d’efforts pour se distancer des media-mensonges et servir l’humanité, en rétablissant ou redonnant vie à la vérité et la justice décapitées.
Sous les Tropiques et au-delà, il s’avère que Afrique Média devient l’un des ceux actuels qui dérangent et donnent assez d’insomnies aux talentueux et éternels falsificateurs de la vérité, véritables ennemis des peuples.
Avec Afrique Média, l’Afrique est de plus belle remuée de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, et les complices extérieurs des malheurs de l’Afrique n’en sont pas épargnés. Cela fait mal comme un horion reçu subitement au ventre ; cela fait tellement mal aux leaders-valets africains et leurs acolytes occidentaux, qu’ils s’escriment nuit et jour de museler cet organe.
Avec Afrique Média, la France se trouve bien aux abois parce que ses injustices et pratiques obscurantistes vis-à-vis de l’Afrique sont éventrées et exposées aux peuples africains au grand jour.
Ses groupes d’affaires infernaux à l’instar de celui incarné par Bolloré qui, à la dérobée ou ouvertement, nettoie ou saigne l’Afrique à blanc, ont perdu le sommeil et ne voulant pas changer de façon de faire les affaires, ils ne pourraient l’avoir cette paix qu’avec Afrique Média ensevelie.
Telles ces créatures nocturnes, certains Camerounais et Africains hululent de manière persistante qu’il faille cesser d’indexer la France comme responsable des problèmes croissants qui s’observent dans l’espace francophone africain. Mais non ! Les faits sont là partout qui parlent haut.
Je dis, non ! Je le dis parce que ce que dénonce Afrique Média comme pratiques asservissantes, et inhumaines de la France en Afrique est un fait. Les faits sont là devant nous, et il suffit de regarder les actions maffieuses ici et là dans les pays africains. Comment des soldats partis dans un pays pour dit-on rétablir la paix peuvent se retrouver avec les mains pleines de diamants ?
Afrique Média doit continuer de faire son travail d’information et d’éclairage en dépit des menaces d’ailleurs et des réactions amnésiques et pleurs souvent injustifiés de certains collabos africains à son endroit dans la défense aveugle de la thèse selon laquelle la France et l’occident n’ont rien à voir dans la vie cauchemardesque et chaotique des Africains.
Afrique Média fait un travail insigne, édifiant et encourageant, certes. Mais il faut avoir l’honnêteté de soutenir que ce travail est loin d’être parfait ou loin de tendre vers la perfection.
Afrique Média ne serait de fait qu’un beau et succulent fruit qui porte lui aussi sa tache sombre. Et c’est par amour et fierté pour elle que, pour lui éviter une certaine dérive, il conviendrait parfois de la critiquer et l’amener à mieux faire, à mieux servir l’Afrique.
Lorsqu’en dénonçant l’occident et surtout la politique française d’Afrique l’on voit Afrique Média mettre presque tous les malheurs du Cameroun sur le dos de la France, alors je dis qu’il y a déformation des faits ; je dis qu’il y a ici éclipse des faits, je dis qu’il y a ici une partialité flagrante de la part d’A.M.
Les Camerounais sont assez avertis et ne peuvent plus boire continuellement certains dires qui s’avèrent insalubres. Non et non. Paul Biya d’abord n’a jamais été élu par le peuple camerounais. Il lui a été imposé et il a par la suite choisi de continuer à s’imposer aux Camerounais contre leur volonté.
C’est pour cette raison-là qu’il pille le pays comme bon lui semble. C’est parce qu’il se dit n’avoir de comptes à rendre à personne qu’il jette les Camerounais dans les griffes impitoyables des maladies comme le paludisme, le choléra, le sida, les dysenteries amibiennes. Et Afrique Média ne l’ignore pas.
Ce n’est ni la France ni l’occident qui demandent à M. Biya de ne s’occuper ni des routes ni des hôpitaux, qui sont de véritables mouroirs. Ce ne sont pas eux qui lui enjoignent de ne procéder à aucune refonte du système éducatif déjà suranné, ou à l’encouragement des recherches scientifiques et technologiques qui sous-tendent le développement économique en tous pays.
Ni la France ni l’occident n’ont non plus demandé à cet homme de ruiner notre diplomatie jadis prospère en Afrique et d’être toujours en voyage pour gaspiller les fonds publics. Et cela, Afrique Média le sait.
Il ne faut pas fermer l’œil sur la guêpe en poursuivant le moustique. Il ne faut pas couvrir ou protéger le braqueur principal et s’en prendre uniquement au receleur. Il ne faut pas condamner plus le proxénète que la prostituée. Et c’est ce que tend à faire Afrique Média.
Il ne faut pas inculquer à la jeunesse camerounaise que la couleuvre qui vide le poulailler vient de la brousse alors qu’elle se trouve dans le poulailler. Ce n’est pas rendre un bon service au peuple muselé, volé et réifié.
Ce n’est pas la France qui fait que des femmes au Cameroun donnent au monde des enfants dans des centres de santé avec pour sources de lumière des téléphones portables ou des lampes tempêtes.
Ce n’est ni la France ni l’occident qui demandent à Paul Biya de bâtir un Etat voyou de corruption, de détournements des biens publics, ou demandent d’avoir des montagnes artificielles d’ordures ménagères dans les villes camerounaises, et cela, les Messieurs d’Afrique Media le savent.
Je me suis demandé des jours et des jours les motivations profondes d’une telle « protection » qu »Afrique Média apporte au régime chaotique de M. Biya. Je me suis demandé pourquoi elle fait la part si belle à ce criminel au pouvoir… Mais enfin j’ai compris. Et ceux qui croient que Biya a corrompu A. M. se trompent.
Au fond, la vérité c’est que connaissant bien le dictateur Biya, Afrique Média relâche ou adoucit la critique sur la cruelle Couleuvre d’Etoudi de peur d’être suspendue ou interdite de fonctionnement.
Mais là encore, A.M. se trompe. C’est une erreur gravissime. Elle se discrédite quelque part auprès des Camerounais et Africains qui sont bien instruits sur le cas du Cameroun.
Je peux rassurer ces gens d’Afrique Média que c’est une stratégie stérile qui ne saurait faire long feu car, à un moment donné il suffirait que le Maître dise à l’élève, lui qui l’a mis au pouvoir au Cameroun :
« C’est maintenant une affaire très sérieuse ; je vous donne quelques jours pour fermer cette boite d’insurrections appelée Afrique Media. C’est ce que je veux et rien d’autre. » Et ce sera la fin de l’aventure.
C’est pourquoi pour mieux servir l’Afrique, Afrique Média ferait mieux d’aller s’installer dans un pays comme le Zimbabwe ou l’Afrique du Sud, la Guinée Equatoriale ou le Kenya, etc. et ne faire de ses locaux camerounais que des points de relai. Afrique Média devrait le faire le plus tôt possible.
Longue vie à Afrique Média. Une Afrique unie et solidaire vaincra !
Léon Tuam
Activiste des Droits Humains et écrivain,
12 octobre 2014