Ils se font appeler journalistes et détiennent des cartes professionnelles de journalistes. Et pourtant, ils n’ont rien de journalistes. Parce qu’ils n’ont été formés que pour rédiger des tracts d’instrumentalisation ethnique, de promotion de la division et d’apologie du mensonge, qu’ils compilent pour être vendus aux demi-lettrés et analphabètes qui constituent leur lectorat.
La Charte du Nord est leur premier pas sur le chemin de la division et du massacre des Ivoiriens. Entretenir la confusion sur la citoyenneté ivoirienne, pourtant codifiée, a été leur second credo. Servir d’instrument de propagande au service d’un faussaire et d’un usurpateur, reste leur raison d’exister. Mentir pour abrutir une bande de pestiférés se faisant appeler Koxers, Apprentis de Gbaka, Gnamblo, Syndicats, est une vocation au quotidien Le Patriote. Justifier le massacre intolérable des non Dioula, des non étrangers, des ressortissants des régions autres que le Nord, est leur cahier des charges officiel depuis plusieurs mois maintenant.
Et le cynisme se poursuit, se cristallise puis devient une raison de vivre des ces criminels faisant l’apologie de crimes, incitant au crime, appelant depuis plus de 15 ans maintenant à la conquête du pouvoir par les armes, à l’agression des autres peuples par les populations du Nord, à la déconstruction de la Nation ivoirienne pour en faire une jungle, un marché aux puces, une gigantesque « dioulaterie » comme les Ivoiriens le disent.
Lorsque les FRCI, composées essentiellement de burkinabé, de maliens, de nigériens, de guinéens et de quelques ressortissant du Nord, ont entamé le massacre de centaines d’étudiants surpris au domicile de leurs parents ou pris lors d’un contrôle de routine, tous ces étudiants, dont plus de 26 ont été exécutés en une seule journée à Yopougon Gesco selon Human Right Watch en présence et sur ordre de Shérif Ousmane, ont été décrits par Le Patriote comme des miliciens pro-GBAGBO.
Ce que ce Quotidien créé par Ouattara avec l’aide de prête-noms oublie, c’est que même si cela avait été par extraordinaire vrai, si ces jeunes étudiants avaient été des miliciens, une fois arrêtés, ils bénéficient de droits comme ceux qui protègent les prisonniers de guerre. Dès lors, exécuter un prisonnier fût-il de guerre, est un crime de guerre qu’aucun journaliste au monde ne doit justifier. Mais le quotidien Le Patriote écrit pour un groupe tribal qui se venge, on ne sait de quoi ; donc il écrit pour l’encourager à continuer dans cette voie.
Les FRCI, la milice ethno génocidaire de Ouattara, sont supposées être des militaires. En droit, pour que les militaires sortent des casernes et exécutent des missions de police civile, il faut que l’Etat d’Urgence ou l’Etat de guerre soient décrétés et qu’au-delà d’une période n’excédant pas 12 jours, l’Assemblée Nationale autorise le maintien des militaires dehors et la poursuite de l’exercice des missions de Police civile par lesdits militaires.
Cela fait 11 mois environ que la France a mené la guerre et capturé le Président GBAGBO pour installer l’Imposteur qui l’a agressé, en ses lieux et places. Les FRCI, à 99% analphabètes sont toujours dehors, traitant les populations jugées pro-GBAGBO comme des cibles militaires ou des otages de guerre, les rançonnant et faisant au minimum 25 à 30 exécutions sommaires par mois. Le Patriote, pour donner bonne conscience aux promoteurs du Rattrapage ethnique, qui se révèle être, un projet de Réduction ethnique et de dépossession des ethnies jugées ennemies de Ouattara, répète chaque jour que les civils tués sont des pro-GBAGBO qui provoquent les FRCI.
Et pourtant, les partisans de Ouattara ont organisé les casses et incendies de plus de 200 Autobus de la SOTRA depuis qu’ils exécutent le mot d’ordre de Ouattara demandant de rendre la Côte d’Ivoire ingouvernable. Ils ont passé ces 20 dernières années à poser des actes de défiance à l’Autorité publique. Ils ont incendié plusieurs Administrations. Ils ont dégradé le bitume de l’agglomération d’Abidjan en y brûlant des pneumatiques presque tous les deux mois. Ils ont, à mainte reprise, ouvert le feu sur les forces de Police et de Gendarmerie au cours de toutes leurs marches dites pacifiques. Les provocations, ils en ont fait une manière de vivre pour au final lancer depuis 2002, une rébellion armée qui à coûté la vie à plus de 25 000 civils Ivoiriens jusqu’à ce jour.
Mais Le Patriote et ses journalistes ont pour mission de travailler à provoquer une guerre civile grandeur nature en Côte d’Ivoire. Ceux qui les ont mandatés et qui les paient pour cette besogne immorale pensent qu’ils ont tous les soutiens militaires nécessaires et toutes les armes de guerre achetées par Ouattara, à en croire Koné Zakaria, pour réduire une bonne fois pour toute en cendre, les populations de l’Ouest, du Centre, de l’Est et du Sud afin de provoquer un nouveau repeuplement de la Côte d’Ivoire en transvasant les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, menacés par la désertification, sur les terres humides et riches de la Côte d’Ivoire.
Nos sources nous confirment que Ouattara est promoteur d’un projet de « Nouvelle Côte d’Ivoire », un projet qui viserait une reconstitution de l’ex-Empire Mandingue dont il serait l’Empereur d’une certaine façon. Et Le Patriote a la « noble » tâche de faire aboutir ce projet.
Soit. A chacun ses ambitions. A chacun son projet. A chacun son chemin. Le Patriote a choisi le sien. Nous avons choisi le nôtre. Mais devant l’histoire, il était bon que nous écrivions pour que dans 20 ans ou 50 ans, cela serve de témoignage devant l’histoire.
Mais que nos faux confrères du quotidien Le Patriote et tous les pestiférés qui font l’apologie de l’imposture et se moquent de la mort d’autres Ivoiriens le sachent. « L’homme propose et Dieu dispose. » Quand le dimanche 12 février 2012, Ouattara chialait au Stade de l’amitié Sino-Gabonaise de Libreville comme un bambin à qui plus fort avait arraché un jouet, une heure plus tôt, il n’avait pas pensé qu’il allait se donner en spectacle si honteux, en direct sur toutes les chaînes de télévisions du monde. C’est dire que l’autre Nom de Dieu, c’est : Surprise Désagréable.
Pour le reste, j’ose espérer que Le Patriote va terminer ce qu’il a commencé. J’ose espérer aussi que les journalistes du quotidien Le Patriote, pratiquant la sorcellerie de la division ethnique et de l’appel aux massacres interethniques comme une spécialité nouvelle, soient prêts à certifier les comptes macabres qui sont déjà enregistrés à leur actif, lorsque l’heure du bilan sonnera.
A Très bientôt.
Hassane Magued