Quelle époque terrible que celle où les idiots dirigent les aveugles? Jean-Pierre Fabre veut « encore » les Réformes, écrit à Faure Gnassingbé et le reconnait comme président !

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Fini le temps où on gavait le peuple qu’on irait pas présenter les vœux de fin d’année à son excellence Mr le président ? Qui Jean-Pierre Fabre peut encore tromper au Togo qu’il fait une lutte pour le bien de Tous ? Et pourtant.

Ils sont des frères. L’un a eu sa maman qui fut l’amante du père du second. L’autre est arrivé au pouvoir dans un déluge de sang et ne s’est pas gêné de s’asseoir dans des flaques de sang de ses « propres » sujets. En un mot comme en mille, Faure Gnassingbé est un putschiste. Leur dénominateur commun : l’argent pour le premier, les femmes et l’argent pour le second. Vous êtes priés chers lecteurs, de faire votre propre opinion sur ces deux spécimen qui ont le destin de la nation togolaise dans leurs mains. Entre le «président » et son « opposant » il doit avoir quelque chose qui les unie forcément et qui font d’eux, des complices contre le peuple togolais. Sinon, comment expliquez que, l’opposant se complait dans le rôle de « second best » ? D’ailleurs, dans sa lettre à Faure Gnassingbé il le dit et le revendique : « Voilà pourquoi, en ma qualité de chef de file de l’opposition…» peste-il. Et oui ! Jean-Pierre Fabre revient au galop avec ce qui lui tient le plus à cœur : « Accord Politique Global (APG) » dans lequel accord serait enfouit telle sur une pierre tombale, réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Si on comprend bien, quand élection est devant la porte d’entrée de la république, on fait un black-out sur le projet de société appelé APG et signé devant témoins. On s’assied sur ledit projet. On passe à la caisse prendre les millions du contribuable. Dans un décor surréaliste qu’on appelle sous les tropiques, campagnes électorales, on fête l’arrivée des millions gagnés malhonnêtement. Au final, on fait grise mine en chantant qu’une dictature de père en fils a encore volé. On laisse passer quelques mois. Le temps que madame et les enfants finissent de siphonner le reste des billets et on se remet de nouveau dans la lutte. Même Jerry Taama et Mohammed Tchassona ont eu cette fois, l’intelligence de contourner l’intelligence des bien-pensants pour s’offrir chacun 72 millions ! Ici, c’est un peu comme le Far-West avec Faure Gnassingbé dans le rôle de Lucky-Luke et « ses » opposants dans le rôle des Daltons. Pêle-mêle, Jean-Pierre Fabre veut tout et tout dans sa lettre à on président. Il reconnait « soudainement » Faure Gnassingbé comme président et pratiquement en genoux, lui demande la libération des militants et des dirigeants des partis de l’opposition abusivement détenus, la levée des inculpations arbitraires, le libre retour des personnes contraintes à l’exil, suite aux incendies des marchés de Kara et de Lomé en janvier 2013 ; la libération des autres prisonniers politiques dont la Cour de Justice de la CEDEAO et la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies exigent l’élargissement. ». Quand on s’appelle Jean-Pierre, on fait comme Pierre-Jean : une chose et son contraire.

Le Dr Jean Yaovi Dégli dans une interview qu’il a accordée à votre journal préféré le 25 février 2015 donne une idée sur cette opposition togolaise : « Notre opposition se comporte comme si elle n’avait appris aucune leçon depuis 1990. Elle répète les mêmes erreurs, commet les mêmes fautes, reçoit les mêmes coups mais ne change pas de méthode. On ne peut pas toujours faire les mêmes choses et espérer des résultats différents. En fait, il n’y a aucune stratégie au niveau du leadership de l’opposition. Pire, elle s’oppose à toute critique et est prompte à accuser toute personne qui n’est pas d’accord avec elle de tous les maux, à traiter toute voix discordante de « vendue » ou de traitre » ; elle refuse de faire son autocritique, se comporte comme si elle était détentrice de la science infuse, pour n’avoir finalement pour résultat que des échecs. Heureusement que cette opposition qui semble dominer les autres ne représente pas toute la classe politique de l’opposition et que certains essayent au moins d’écouter la voie de la raison. Ce qui est dommage est que depuis 1993, c’est ce genre de leadership qui joue le rôle de locomotive de notre opposition. Comme l’a dit Shakespeare «quelle époque terrible que celle où les idiots dirigent les aveugles? »

C’est triste pour notre pays !

Djima Matapari Lynx.info

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