Oh Africa ! Comme le dirait l’autre, voilà un continent maudit. Hier, s’était la première dame ivoirienne Simone Evehet Gbagbo que les Ivoiriens avaient roué de coups et jetés en pâture. Déchiré ses habits et humilié leur première dame à leur guise. C’est en Afrique au 21ième siècle qu’on peut encore voir cette race d’êtres humains. Comme si cela ne suffisait pas, c’est sur le guide libyen Mouammar Kadhafi que les soudards du CNT ont déversé leur fiel après une résistance farouche de ce dernier. Résultat, même mort, ils sont revenus à la charge en l’empoignardant et le rouant de coups. Et comme une brutalité en appelle une autre, c’est le président de la république par intérim du Mali Dioncounda Traoré qui a été roué de coups et blessé dans son palais par des manifestants.
Surpris par ces derniers qui en voulaient à sa peau, le pauvre n’aura pas eu le temps de prendre la poudre d’escampette. Un élément de la garde nationale à un correspondant de Xinhua
« Le président de la république Dioncounda Traoré est gravement blessé et ça m’étonnerai qu’il survive de ses blessures Un autre porteur d’uniforme a dit la même phrase ajoutant que « Dioncounda risque de mourir »
La même information a été confirmée par un inspecteur de police. De retour du palais présidentiel, certains manifestants qui ont envahi ledit palais exhibaient des morceaux de tissu : « Voici des morceaux des habits de Dioncounda Traoré. Nous venons de le tabasser », ont-ils dit en riant de joie. La question que beaucoup de Maliens se posent présentement est savoir « comment ces manifestants ont pu accéder au palais et comment sont-ils parvenus à frapper le président de la république ? ».
Plusieurs milliers de partisans de la junte militaire au Mali avaient pris d’assaut lundi les rues de Bamako pour s’opposer à la volonté de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) de maintenir Dioncouda Traoré comme président de transition. (APA)
Après les incidents, le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE (ex-junte) s’est rendu au palais présidentiel.
Le plus cocasse dans cette affaire, est le fait de laisser des tueurs comme Alassane Ouattara et Blaise Compaoré être par monts et vaux qu’ils seraient entrain de chercher une issue pour le bien du Mali. On ne demande pas à un voleur de garder soigneusement les biens du village. L’adage est connu. Mais comme tout ceci arrange les Occidenatux, cela semble être normal ! Et pourtant, le maréchal Pétain qu’on avait condamné pour trahison contre la France , n’était pas ressorti avec un crâne cassé…moins avec des habits déchirés. Il fut condamné et gracié par la suite. Les Africains n’ont toujours pas compris après 50 ans de leurs indépendances que salir un chef d’Etat, c’est aussi salir leurs propres pays.
Camus Ali Lynx.info