Soro a donné aux putschistes dirigés par le général Gilbert Diendéré des consignes de discrétion.
Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a assuré la relecture et la correction des deux communiqués publiés par le Conseil national pour la démocratie (CND), la junte militaire à l’origine du coup d’Etat avorté du 17 septembre 2015 au Burkina Faso.
Outre le travail de relecture, Soro a donné aux putschistes dirigés par le général Gilbert Diendéré des consignes de discrétion. Le président du parlement ivoirien connaît bien quelques hauts gradés du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dont certains étaient des officiers de liaison de Blaise Compaoré avec la rébellion armée de 2002 contre Laurent Gbabgo dirigée par Guillaume Soro.
Comme l’ont révélé nos confrères de La Lettre du continent dans leur édition n°715 du 14 octobre, les magistrats burkinabé chargés de l’enquête sur le coup d’Etat avorté s’intéressent désormais au rôle que Soro y a pu jouer
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