Jamais un sans deux ! Alors que, Faure Gnassingbé se frotte les mains de nettoyer « one by one » et en toute impunité « ces » officiers Nawdba qui ne sont pas suffisamment « fidèles » à son pouvoir, du côté de ce qu’on peut encore appeler « cadres » Nadwba c’est l’union d’acier autour du kabyè, donc du tueur.
L’avocate, Me Songué Balouki Bawaba de feu Bitala Madjoulba à beau dire dans une interview que, Faure Gnassingbé à son genoux au cou de Calixte Batossie Madjoulba, les cadres Nawdba semblent regarder ailleurs. Gerry Taama entre temps, officier ensuite écrivain, homme politique et homme d’affaires, à beau l’ouvrir pour dire qu’il se tient du côté des manifestants en pays Siou, personne ne croit plus en sa parole. Trop opportuniste et mercantile pour qu’on le prenne au sérieux ! Quant à la fratrie Kleber Dadjo, c’est en chœur quelle est allé vendre l’âme du papa aux Gnassingbé. En témoigne le zèle démesuré des enfants et arrières petits-enfants en faveur de Faure Gnassingbé toutes les fois qu’on parle de joutes électorales dans le canton de Siou. Pour l’argentier Patrice Yao Kanekatoua du côté de Baga, malheur à tout Nawda qui ne marchera pas droit, si le pouvoir des Gnassingbé prend des coups. La cheffe canton, Barandao Kohoglama Amélie est depuis liée de la tête aux pieds au pouvoir, au point qu’on se demande s’il reste encore en pays Nawda quelque chose de sacrée. Autant s’interroger comme Aimé Césaire : « Quelle est cette foule qui ne fait pas foule ? ». C’est dans cette lourde humiliation doublée d’un aveu d’impuissance que le corps de Toussaint Bitala Madjoulba séjourne encore dans les chambres froides de la dictature. Mieux, le tyran va pousser sa méchanceté par une ségrégation des cadavres. Le bon cadavre du mauvais. Ainsi, le corps du colonel Bataba Gandah Soklemah Laurent est depuis remis à la famille pour un enterrement digne. Les Madjoulba désormais traumatisés, tétanisés et meurtris de n’avoir pas encore fait le deuil de leur fils devraient attendre. C’est à prendre ou à prendre !
Vaincue et humiliée, toute la communauté Nawda s’apprête à aller dire son adieu au colonel Bataba Laurent, le 08 août 2020 au cimetière familial de Kpadébé à Siou. Après l’oraison funèbre du prêtre, les cadres présenteront leurs condoléances et lanceront sûrement une quête financière pour la veuve Emilienne Bataba. Tard au soir, du 09 août 2020, les Nawdba retourneront dans leurs familles respectives. En attendant que, Faure Gnassingbé choisisse de nouveau un « mouton noir » dans leur pays pour immoler sous l’autel de son pouvoir. Jamais, un peuple n’a été autant humilié au Togo !
Condoléances de toute la rédaction www.Lynxtogo.info
Camus Ali
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