Contrairement à ce que certains pensent, Alassane Dramane Ouattara n’est pas un leader politique mais en réalité un sinistre leader terroriste. Les diverses stratégies utilisées par le chef du RDR dans sa conquête du pouvoir d’État, son installation au pouvoir tout comme son parcours politique dans son ensemble le démontrent et invitent largement à cette conclusion. L’on découvre en effet aujourd’hui le monstre hideux qui se cache en lui.
Les indices manifestes d’un activisme démoniaque sont détectables et c’est incontestablement à ce niveau que l’on pourrait surtout tenter de cerner la vraie nature du régime Ouattara, un régime terroriste et satanique dans les griffes duquel la Côte D’Ivoire est tombée depuis le 11 Avril 2011.
On se souvient qu’à la fin des années 80, quand se faisaient sentir partout dans le monde les premières rafales du Vent de l’Est, Houphouët-Boigny, pris de panique à l’idée de voir la grave crise économique se doubler d’une crise politique aigüe capable d’ébranler son vieux régime déjà très fragilisé, avait brusquement ( et surtout maladroitement ) sorti de sa manche ce personnage très controversé qu’il voulait utiliser comme un Joker pour tenter d’éviter ce dénouement tant redouté qui risquait d’empêcher son dauphin constitutionnel, Henri Konan Bédié, de s’installer sur le trône en toute quiétude.
Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire est que l’ancien directeur général adjoint du Fonds Monétaire international n’est plus cet énigmatique technocrate qui suscitait à la fois curiosité et suspicion légitimes.
Appuyé militairement et fanatiquement par une rébellion sanguinaire, financé par de nombreux réseaux mafieux aux multiples ramifications internationales, le leader du RDR a lentement et cruellement tracé sa voie dans le sang et dans les larmes des populations ivoiriennes pour se frayer un chemin vers le fauteuil présidentiel, flirtant constamment avec le crime, la violence et l’imposture.
Ne nous y trompons pas : La tentative de se substituer à Bédié à la disparition d’Houphouët-Boigny le 07 Décembre 1993, le coup d’État militaire qui a finalement renversé le même Bédié le 24 Décembre 1999, le complot du cheval blanc contre le régime du Général Robert Guéi, la tentative de provoquer des émeutes pour priver Laurent Gbagbo de sa victoire démocratique aux Élections présidentielles d’Octobre 2000, le putsch raté du 19 Septembre 2002, la longue guerre qui a suivi la division en deux du pays avec des milliers de morts, de blessés et des destructions incalculables de biens, le bombardement de la Résidence présidentielle, le kidnapping, la séquestration et la déportation du Président Laurent Gbagbo tout comme la répression barbare, les arrestations arbitraires et les détentions massives de ses partisans, tous ces faits derrière lesquels on retrouve encore et toujours Dramane Ouattara et ses complices dans leur marche vers le pouvoir d’État en Côte D’Ivoire, restent les résultats de réflexions mûrement concoctées par des penseurs déments réunis dans une infernale conjuration du chaos.
Le 11 Avril 2011, après leurs multiples attaques contre les institutions de la République, contre la démocratie et contre l’État de droit, les Forces rebelles créées par Dramane Ouattara et pilotées par Guillaume Soro ont réussi à instaurer un indescriptible chaos et à utiliser la confusion généralisée comme une étape transitoire pour s’emparer totalement et intégralement du pouvoir.
Cette stratégie est en réalité le propre des sectes sataniques qui, comme nous le savons, continuent depuis le XVIII ème Siècle jusqu’à nos jours, de tisser leur toile dans l’ombre et d’étendre leurs tentacules dans le monde pour s’emparer des divers mécanismes et leviers de commande et de fonctionnement des Nations afin d’imposer l’empire de leurs intérêts à l’échelle planétaire. C’est ainsi en réalité que se développe lentement et patiemment la construction du Nouvel Ordre Mondial à l’insu des peuples, des classes politiques et des institutions étatiques.
Créées, entre autres, sur la base de l’idéologie anarchiste de la conspiration permanente et de la déstabilisation élaborée par un mystérieux Juif du nom d’Adam Weisshaupt ( 1748-1830 ) qui se faisait appeler Spartacus et qui fut le Fondateur de l’Ordre des illuminati, ces sectes qui se renforcent constamment dans les loges maçonniques à travers les continents et à travers les siècles, regroupent avant tout des personnes qui se fixent pour objectif de s’attaquer aux fondements des Nations et à la cohésion des peuples, de détruire les différentes institutions existantes et de rebâtir le monde à leur manière et pour leur seul profit. Cela implique troubles, guerres, massacres, destructions, bouleversements, renversements de régimes, chaos, etc.
Dans certaines grandes Universités européennes et américaines, de célèbres chercheurs ont souvent mis en exergue le rôle maléfique que ces sociétés secrètes diaboliquement bien structurées ont activement joué, sous diverses apparences, dans la quasi-totalité des évènements qui s’enchaînent sur la scène internationale depuis la Seconde Guerre mondiale. Très minutieusement et très secrètement, au sein des élites, de l’intelligentsia et des grands cercles de décision à travers le monde, des personnes sont ciblées, approchées, recrutées et formées pour devenir dans le plus grand secret des agents actifs au service du Mal.
Pour parvenir à leurs fins, ces sectes emploient tous les moyens de la violence, de la ruse et de l’hypocrisie. Elles
ne s’arrêtent jamais devant les moyens, ni ne se préoccupent du nombre de victimes devant être sacrifiées à la réalisation de leurs intérêts. Elles font recours à l’achat des consciences, l’imposture et la trahison pour servir leur cause. Légalement ou illégalement, elles s’emparent de tout ce qui suscite leur envie, au besoin elles le volent, et quand elles ne peuvent pas le voler sans risque, elles tuent impitoyablement,sans crainte et en toute impunité.
Alassane Dramane Ouattara a-t-il été coopté par ces activistes de l’ombre et éduqué à ces principes diaboliques durant ses longues randonnées internationales ? Tout porte à le croire. Son positionnement auprès d’un Houphouët-Boigny vieillissant faisait en réalité partie du plan global visant à s’emparer du pouvoir dès la disparition du vieux leader du PDCI .
L’internationalisation rapide de la crise ivoirienne a aussi démontré que les intérêts qui sont en jeu en Côte D’Ivoire sont colossaux. Le principe même de Refondation évoqué par Laurent Gbagbo et le Front Populaire Ivoirien était devenu en soi un grave motif de colère, de révolte et de déchaînement des forces vampiriques qui, depuis la colonisation et depuis les indépendances, se nourrissaient tranquillement du sang de la Côte D’Ivoire et étaient prêtes à tout pour ne pas lâcher leur proie.
C’est donc principalement pour barrer la route au Programme de Refondation que la crise a été financée et déclenchée. Les attaques terroristes du 19 Septembre 2002 se fixaient ainsi des objectifs précis : Altérer le bouclier sécuritaire, désorienter les populations, désorganiser la classe politique, détruire le tissu économique, mettre le pays à genou et installer Dramane Ouattara au pouvoir pour parachever l’œuvre cynique d’expropriation des ivoiriens et de recolonisation totale du pays.
En assassinant d’ailleurs dès les premiers instants le Ministre de l’intérieur de l’époque, Émile Boga Doudou, en lançant des attaques massives et simultanées contre d’importantes cibles militaires et civiles, les rebelles terroristes d’Alassane Dramane Ouattara et de Guillaume Soro ont voulu briser le moral des FDS, créer le désarroi au sein des populations et répandre un grand sentiment d’insécurité généralisée à travers tout le pays.
Ce terrorisme à fort impact psychologique a été utilisé par la rébellion sanguinaire d’Alassane Ouattara pour préparer la voie à la dictature ubuesque qui s’est installée aujourd’hui en Côte D’Ivoire. Les esprits populaires, selon les plans des assaillants, devaient être savamment conditionnés pour accueillir celui qui se présente hypocritement comme » l’homme de la situation » mais qui, en lieu et place du bonheur et de la prospérité qu’il promet, n’apporte finalement que misère, insécurité, mort, destruction et désolation.
L’objectif d’Alassane Dramane Ouatttara, on le sait, est que le peuple ivoirien dans son ensemble considère la Refondation comme une hérésie, le nationalisme comme une vanité et la démocratie comme un échec. L’alternative qu’il propose cependant est un régime brutal, sanguinaire, autoritaire, menteur et perfide, qui impose et s’impose en tout et partout.
Un tel régime porte indéniablement en lui-même les germes de sa propre destruction.
Océane YACÉ
Politologue , Monaco
oyace84@yahoo.fr