L’armée privée de M. Ouattara, les Forces nouvelles, est une armée d’analphabètes soutenus par la France depuis 2002. Elle sévit encore aujourd’hui en Côte d’Ivoire sous le nom de FRCI. Pas une semaine ne passe sans que les FRCI ne commettent des exactions et des violences. Le racket et la contrebande sont leurs principales activités et sources de revenus.
M. Sarkozy, M. Ouattara et beaucoup d’autres chefs d’État devraient être jugés pour leurs crimes de masse, si une véritable justice internationale existait. Les partisans de ces sinistres personnages n’ont qu’une seule stratégie : le déni et les mensonges. Ils passent leur temps à accuser leurs victimes des crimes qu’ils ont eux-mêmes commis au vu et au su de tous. Ils misent sur la complicité des médias, qui répètent constamment les mêmes mensonges et qui ne donnent qu’occasionnellement la parole à leurs contradicteurs. Tout est affaire de pondération dans les médias : une vérité dite une fois ne fait pas le poids devant un lavage de cerveau systématique où les mensonges sont répétés des milliers de fois.
La justice internationale donne les mêmes résultats partout, que ce soit en Côte d’Ivoire, au Rwanda ou en RDC : c’est le triomphe du mensonge et de l’injustice. La justice n’est qu’un concept qui ne vit encore que dans l’esprit des hommes de bonne foi, dont le président Laurent Gbagbo fait partie. Dans la réalité, il n’y a pas de justice. Il n’y a que l’argent, les fusils et les rapports de force.
M. Assad, le président de la Syrie, l’a compris. Il ne discute pas avec l’OTAN et les médias menteurs occidentaux. Il achète des missiles russes et empêche l’OTAN de lui faire ce qu’elle a fait à Gbagbo et Kadhafi. C’est le seul argument que comprend l’OTAN, qui ne s’intéresse aucunement à la justice, à la démocratie et au respect des droits de la personne et qui n’est que le bras armé des parasites et des pillards du grand capital apatride basé à Wall Street.
La seule conclusion possible est qu’il ne sert à rien de discuter. Il faut s’armer et résister. Puis, un jour, il faudra éliminer pour de bon les agresseurs qui ensanglantent l’humanité depuis Hiroshima. Après, nous pourrons reparler de justice, internationale ou pas.
Bernard Desgagné