Diantre ! C’est quoi alors la démocratie ? C’est la loi du plus grand nombre au la loi d’un groupe de petits malins et d’opportunistes tapis dans l’ombre ? Sans ces élections qui ont fait connaître le vrai poids politique de Mohammed Tchassona (MCD) dans sa ville de Sokodé, l’homme serait déjà en Allemagne entrain de mettre en transe ses frères kotocoli sur le mythe de sa popularité qui n’existe que dans son esprit. Il faut bien remarquer que, depuis l’échec cuisant aux élections législatives (avec vol ou sans vol du pouvoir) c’est selon, tous les vaincus n’accusent plus Faure Gnassingbé. L’ennemi, leur ennemi premier est Jean-Pierre Fabre et l’ANC qu’ils accusent d’avoir driblé, d’avoir jeté les règles du jeu dans la poubelle. Jean Kissi (CAR) et le patron des proposants Zepp Koueté dans leurs sorties respectives n’ont pas d’autres mots. Pour eux, : « Comment peut-on applaudir ceux qui jouent un jeu malsain en offrant des sièges au pouvoir alors qu’ils crient Alternance ? ». Si on comprend bien ces deux illuminés, ce sont, ceux qui ont le plus grand nombre qui doivent descendre de leur piédestral et faire greffer leur électorat sur les quatre mille que Môsieur Zepp possède du coté d’Aneho. On a vu Me Abi Tchessa (PSR) sortir ses gongs. Pour ce kabyè, pardon ne rien attendre. Il retournera à Unir. C’est une question de temps, tradition oblige ! On a vu Agbeyomé Kodjo bien que, vaincu dans sa propre ville comme tête de liste cracher sur l’ANC. Tous les malheurs du monde, je dirai toute la défaite qu’il a subie à un nom : Jean Pierre Fabre. Ici, on s’allie à l’autre pour avoir les dividendes personnelles au soir d’une élection. On ne s’allie pas au groupe pour le bien des Togolais. Bien mieux, tous ces toubabs qui nous cassaient les tympans d’avoir une popularité immensément immense ont depuis jetés les masques. Dans ce concert digne de voyous, chacun parle et parle. Mais le dénominateur commun de tous ceux qui l’ouvrent grandement est qu’ils sont rayés des Togolais. Chose curieuse, ils le savent tous et bien ! Dans un pays normal, beaucoup seront retourné cultiver leurs jardins. Ceux qui sont à la retraite, se seraient mis à écrire des livres pour l’histoire. Mais ici, nous sommes au Togo. C’est au soir de sa vie que l’homme politique togolais montre les sous et les dessous de sa médiocrité, de sa bêtise… Pardi ! Quel est ce pays dans lequel chaque opposant veut devenir président aussi minime soit son électorat ?
Mao Tsé Toung écrivait que : « Pour faire la révolution, il faut avoir un parti révolutionnaire ». Il appartient aux Togolais de nous dire dans ce conglomérat de faux opposants, de corrompus d’opportunistes et de malhonnêtes celui qui a un parti avec quelques bribes de parti révolutionnaire…histoire de le suivre !
Camus Ali Lynx.info