Cette affaire remonte en octobre 2014, peu avant la chute de Blaise Compaoré selon le journal Burkinabé « le Dossier ». Des dissidents du CDP, le parti au pouvoir, prennent la tête du mouvement insurrectionnel.
Et se font financer, selon le Journal, par le tout puissant président du Niger voisin, Mahamadou Issoufou. Ce dernier leur aurait alors injecté la somme de trois milliards de FCFA par le truchement de son proche ami Salif Diallo, un des leaders de l’insurrection, et compagnon de celui qui prendra plus tard les rênes du pays, Roch Christian Kaboré. Se sachant aujourd’hui proche de la fin de son règne, MahamadouIssoufou qui rêve légitimement d’une retraite dorée, a trouvé le moment opportun de recouvrer sa créance. Il s’est donc tout naturellement tourné vers le nouvel homme fort du Burkina Faso. Problème. Ce dernier affirme, la main sur le cœur, n’avoir jamais eu vent d’un tel prêt.
D’autant que l’affaire a pu visiblement avoir été menée en secret, entre le président nigérien et son ami de l’époque, le défunt Salif, qui n’est plus de ce monde. Au-delà de la discorde entre les deux chefs de l’état, ce qui préoccupe aujourd’hui les populations des deux pays voisins, c’est l’origine des trois milliards de francs. Pour rappel, Mohamed Bazoum le dauphin confirmé du président Issoufou avait comme meilleur ami, le défunt Salif Diallo.
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