N’oublions pas le 6 novembre 2004! N’oublions pas les 63 jeunes Ivoiriens massacrés par l’armée française devant l’hôtel Ivoire d’Abidjan, ce jour-là!
Massacrés par la même France qui fit assassiner Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Um Nyobè, Félix Moumié, Ernest Ouandié, les soldats africains du camp de Thiaroye (Sénégal), le 1er décembre 1944.
Ceux qui sans cesse diabolisent et insultent la Russie peuvent-ils donner ici le nom d’un seul dirigeant ou résistant africain tué par les Russes? Peuvent-ils citer un seul crime commis par Moscou en Afrique?
63 Ivoiriens brutalement arrrachés à la vie, le 6 novembre 2004. Ils étaient jeunes, non-armés et ne faisaient que défendre leur pays et leur président que la France de Chirac voulait à tout prix dégager.
Leur rendra-t-on justice un jour? Sont-ils morts pour rien? Ce énième crime contre l’humanité perpétré sur le sol africain par la “patrie des droits de l’homme“ ne fait-il pas partie de ce que le philosophe Jankélévitch appelle l’impardonnable?
Jean-Claude Djéréké