Moi Faure Gnassingbé dictateur ? La griserie du pouvoir au stade Kaolo à Tsévie ou le remake de Mobutu sous nos yeux [Par Camus Ali]

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Moi Mobutu dictateur ? Subitement, le colosse dictateur se mit à pleurer. Devant ses militants, il lâcha en pleure : « Comprenez mon émotion ». L’humour des Kinois restera collé à la fin du dictateur sanguinaire. Une rue au centre de Kinshasa baptisée « Comprenez mon émotion » viendra clore le chapitre. D’ailleurs, l’homme qui ne savait pas être un dictateur mourut dans la plus grande solitude loin des Congolais qu’il tuait sans jamais se souvenir avoir écrasé une mouche. Revenons au prince togolais. Enfermé dans sa tour du palais de la Marina, dans un cocon (on ne l’a pas vu sortir lors des marches de la population sur toute l’étendue du territoire) l’homme semble être surpris qu’il traîne le nom de dictateur. Dans un élan des grands jours, il le fait remarquer au stade de la ville de Tsévié : « Aujourd’hui, ceux qui intoxiquent et mentent ont trouvé un allié dans la technologie. On peut transformer une chose juste ou alors, un homme simple comme moi en dictateur sanguinaire. J’ai découvert que j’étais un dictateur sanguinaire » lance-t-il à ses fans. Nous avions dit et redit que, ce garçon, est né avec une cuillerée d’or dans la bouche et ne tique pas comme le pauvre togolais, ne voit pas le monde comme les Togolais qu’il affame, ne sait même pas que, dans son pays, des fonctionnaires ne peuvent nourrir leurs femmes et enfants. Faure vit dans une bulle. Les têtes ensanglantées de jeunes manifestants, des bureaux de partis politiques calcinés, éventrés, des pénis coupés, des femmes tabassées, des enfants qui sont tombés sous les balles de « ses » Tontons Macoutes, il s’en tape. Mieux il est plus que fier de lui-même et fait le procès de la technologie. Lui qui utilise WhatsApp, à un compte Facebook, tweet à gogo avec ses milles et une dulcinées est devenu le mélancolique, le mahleureux. Les Togolais selon ses propres mots s’acharnent contre lui parcequ’il travaille bien, leur apporte bonheur et sécurité. Même la technologie lui en veut du mal. Seul contre le monde, il traite la science de tous les maux. « Mensonge » confesse-t-il. Dans une confiance totale à son armée et au reste de ses supporters, il dit : « Nous sommes sereins et nous sommes optimistes ». On en veut encore. Pour lui, la sérénité et l’optimisme riment aussi avec la capacité de son armée et sa milice à mater sa population, donc les Togolais. Seule la rue peut en finir avec un tel dirigeant. Et c’est désormais une question de jours…..pas de mois !

Camus Ali

Lynx.info

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