Message et Vœux pour 2018 « Cette crise a montré une fois encore que les Togolais ne sont pas des moutons » [Par Dr Jean Dégli]

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Togolaises, Togolais ;
Populations des villes et des campagnes ;
Mes Chers Compatriotes.

Dans quelques heures, l’année 2017 va faire place à 2018. L’année qui s’en va a profondément marqué le monde de diverses manières. Elle n’a pas épargné la Terre de nos Aïeux qui continue de mal se porter. Comme cela est le cas depuis plusieurs années, les problèmes se sont multipliés et ceux qui existaient déjà se sont accentués.

Dans notre cher pays le Togo, les choses ne semblent vouloir s’améliorer sur aucun plan. En dehors du fait que la misère semble avoir définitivement pris possession de la cité et est décidée à s’y incruster et s’étendre parce que rien n’est fait pour l’éradiquer ; que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et que les riches dont la plupart n’ont aucun autre mérite que celui d’être plus proches de la caisse publique ou des rouages du pouvoir deviennent de plus en plus riches, notre pays s’est encore signalé dans divers domaines comme le mauvais élève de la sous région et du monde. Que ce soit sur le plan politique, économique, social, éducatif, des droits humains, de la justice ; sur le plan sportif, culturel, de la santé, le Togo s’enfonce de plus en plus.

Les problèmes des enseignants, des greffiers, des gardiens de prison, des fonctionnaires de divers services ; le manque d’infrastructures et de matériels sanitaires et les difficultés d’avoir des soins de santé primaire, etc. sont reconduits d’année en année. La non mise en place d’un processus de réconciliation franche et sincère, le manque de volonté politique pour réaliser les réformes indispensables au développement harmonieux du pays sur tous les plans, la mauvaise gouvernance politique et économique avec les détournements graves qui enlèvent souvent toute leur valeur et tout leur mérite à certains projets et/ou réalisations pourtant admirables à première vue mais dont on se rend compte plus tard qu’ils ont été initiés essentiellement dans l’intention de permettre des détournements que pour satisfaire les besoins réels des populations et faire avancer le pays ; la corruption, la concussion, la gabegie, la culture de l’impunité aggravée sur le plan économique où elle laisse l’impression par le déplacement des auteurs d’un poste important ou juteux à un autre que ceux-ci ont reçu la bénédiction de l’autorité avant d’agir ; les injustices de tout genre, le chômage, etc., tous ces maux et bien d’autres encore continuent de décorer fortement le quotidien de notre pays.

Et comme il fallait s’y attendre, ils ont fini par créer un ras-le-bol qui est publiquement exprimé dans la rue depuis le 19 août 2017. L’ampleur de la contestation actuelle qui a pris des proportions planétaires, 27 ans après les événements des années 90 qui ont obligé le régime Eyadèma à accepter un processus démocratique qu’il n’a jamais voulu laisser se mettre sincèrement et véritablement en place, montre que les Togolais continuent d’aspirer profondément à un Etat de droit, à une démocratie qui ne consacre ni une monarchie ni une présidence à vie, de même qu’au bien être comme tous les autres humains. Il n’y a donc pas d’exception togolaise.

Malgré la terreur qui s’est encore une fois exprimée en prenant divers visages, les blessés, les morts et toutes les autres pertes, le Peuple reste vent debout contre la volonté de l’ignorer ou de brimer ses droits dans une gouvernance politique qui refuse de mettre le citoyen et sa Dignité au cœur de ses préoccupations. C’est l’occasion de s’incliner devant la mémoire de
tous ceux qui ont encore donné leur vie, leur chair ou leurs biens pour que notre pays avance. A tous ceux qui sont morts Bâtir le Togo et moi-même souhaitons que la terre soit légère. A ceux qui ont perdu un être cher, nous disons nos condoléances les plus attristées. A ceux-là qui ont été blessés ou touchés dans leur chair ou leur liberté nous souhaitons un prompt rétablissement. A tous ceux qui ont eu une perte quelconque nous exprimons toutes nos compassions. Que les sacrifices ainsi consentis ne soient pas vains.

Malgré le coût énorme de cette situation sur tous les plans, le processus de dialogue sincère qui doit permettre de sortir de cette énième crise sociopolitique tarde malheureusement à s’amorcer pour diverses raisons qui tiennent essentiellement aux acteurs politiques toujours plus préoccupés par leurs intérêts personnels et partisans égoïstes que par une volonté de satisfaire les desiderata d’un peuple qui souffre de sa classe politique et plus particulièrement de ses dirigeants.

La volonté de faire taire la colère du peuple par la terreur armée, les solutions cosmétiques, le semblant de réveil du régime sur les réels problèmes du pays qui sont pourtant récurrents et les proclamations ostentatoires du désir de les résoudre enfin n’ont malheureusement pas réussi à calmer la colère de ce Peuple dont on a toujours clamé le pacifisme et à qui l’on continue de faire tourner la seconde joue pour être giflée pendant qu’il est exigé de lui de chanter les louanges de ceux qui le briment, le pillent, le traitent avec mépris et arrogance, se servent de ses fonds pour armer les milices et autres agents qui lui prennent ses vies et ses droits les plus élémentaires. Lorsqu’un peuple a trop attendu la réponse de ses dirigeants qui ne font rien pour tenir leurs promesses, il arrive un moment où il devient difficile de le convaincre que les lendemains seront meilleurs.

Il est dommage que face à cette situation dramatique, le premier responsable n’ait pas pu prendre la mesure de la gravité de l’heure et saisir l’occasion dès les lendemains du 19 août pour s’exprimer et s’adresser à son Peuple, présenter ses excuses, expliquer au Peuple qu’il a compris sa colère et proposer des solutions qui auraient pu tout calmer et faire revenir notre pays dans le droit et bon chemin. Au contraire, la politique de l’autruche qui consiste à vouloir trouver la responsabilité de ce qui est clairement la manifestation d’un ras-le-bol général du Peuple dans un prétendu complot international ou djihadiste, dans un leader politique, dans une ethnie à qui l’on promet des lendemains difficiles dès qu’on arrivera à reprendre la situation en main, dans des personnes qui en voudraient à titre personnel et de façon subjective au régime ; la culture de l’argument de la force, le refus de faire des concessions, la volonté d’engager le pays dans des logiques suicidaires, la tentative d’organiser un énième dialogue aux dés pipés ou qui donnera des résultats qui ne seront pas respectés, ne font qu’enfoncer la Terre de nos Aïeux de plus en plus dans le chaos. A cela s’ajoute les errements d’une opposition qui certes, a commencé enfin à se montrer unie et à tenter apparemment de parler officiellement de la même voie mais dont on a d’énormes difficultés à avoir une lisibilité dans les actions. Des manifestations de rue qui ne s’inscrivent pas dans une logique et une stratégie concrètes et précises destinées à résoudre les problèmes ou qui donnent l’impression que l’on se satisfait uniquement de voir ses compatriotes sortir nombreux derrière leur leader ne peuvent être approuvées. Une lutte est destinée à apporter des résultats et des solutions concrètes aux problèmes d’un peuple. Et pour ce faire, dans le cas de notre pays où l’on doit faire la politique de ses moyens, il faut savoir saisir la balle des négociations au bon moment. S’installer dans une dynamique de contestation pour le plaisir ou pour des raisons de populisme, ou alors pousser le peuple en avant pour s’en servir pour satisfaire des intérêts égoïstes et personnels non avoués qui se négocient derrière les rideaux sont inadmissibles. L’opposition tarde trop à prouver qu’elle souhaite transformer en résultats
concrets et positifs pour le Peuple togolais, la gigantesque mobilisation dont elle a bénéficié depuis le 19 août 2017. La prolongation inutile des manifestations sans une réelle volonté de trouver des solutions aux problèmes finira par lasser et surtout par accréditer la thèse d’une alliance objective avec le pouvoir pour ne jamais réaliser les réformes dont certains des responsables de l’opposition étaient soupçonnés ou taxés dès le départ. Jusqu’à quand, se demande-t-on à juste titre.

La crise actuelle, si elle a des côtés négatifs qui se sont exprimés à travers des violences condamnables d’où qu’elles viennent, des blessés, des morts et des pertes diverses, a cependant un côté indubitablement positif. Elle a prouvé que ce ne sont pas les titres qui mobilisent un peuple et que la crédibilité, la clairvoyance, la rigueur et la clarté de la vision du leader sont indispensables pour mobiliser et soulever des foules. Elle a montré une fois encore que les Togolais ne sont pas des moutons ; qu’ils n’ont pas donné de blanc seing à leurs gouvernants, qu’ils savent exactement quel type de réformes ils veulent et que l’on ne saurait ni s’amuser avec le destin d’un peuple ni refuser de lui offrir le bien être tant qu’il ne manifeste pas de colère, bref tant qu’il ne trouble pas la tranquillité du prince. Les moments d’accalmie sont en politique les meilleurs pour accomplir de grandes et de belles choses qui honorent et grandissent plus le prince que lorsqu’elles sont accomplies sous la menace ou la grogne. Cette crise aura également permis au chef de l’Etat togolais d’ouvrir les yeux et de comprendre que le Peuple a besoin de lui non seulement à ses chevets dans les moments difficiles mais aussi et surtout pour régler les problèmes qui l’accablent. Elle aura aussi démontré une fois encore que la plupart des collaborateurs et conseillers du régime sont essentiellement des courtisans qui, incapables de dire à l’autorité suprême la vérité et de lui présenter la réalité de la situation qui prévaut sur le terrain pour amener à des actions correctives, préfèrent lui caresser les oreilles avec des flatteries pour lui faire croire malgré la misère et la souffrance ambiantes que tout va bien dans le meilleur des mondes et qu’une fois que les supporters du régime qui volent, pillent, briment impunément et qui demandent aux misérables de la République de ne pas toucher à la prétendue « paix» dont ils jouissent sur le dos de la majorité populaire ont fini de se remplir la panse, les autres citoyens qui sont pour la plupart des laissés pour compte doivent applaudir et se réjouir parce que les privilégiés ont le ventre plein et s’amusent avec leur superflus. Elle a enfin démontré le caractère aléatoire des solutions cosmétiques.

Bâtir le Togo espère que lors des quelques sorties vers les populations des profondeurs qu’il a opérées à l’occasion de cette crise, loin de se contenter des effets éphémères des inaugurations et de se satisfaire de ces quelques matériels et infrastructures offerts ici et là, le chef de l’Etat togolais s’est rendu effectivement compte du gouffre qui sépare son gouvernement et le peuple togolais dont il a en main la destinée, le fossé qui existe entre ce qui lui est quotidiennement servi sur la prétendue satisfaction du Peuple et la réalité de ce que souffrent ses concitoyens. Tout régime qui se recroqueville sur ses soutiens habituels qui ont d’ailleurs souvent tendance à se rétrécir au fil du temps et/ou qui n’essaye pas d’étendre sa base par des actions objectives qui apportent le bien être et qui sont appréciées spontanément par un plus grand nombre de citoyens pour susciter en conséquence enthousiasme et adhésion de leur part est un pouvoir qui va à la perdition et qui sera obligé tôt ou tard de se maintenir contre la volonté populaire et par conséquent par la force et la répression. Les applaudissements d’un temps n’ont jamais valu approbation de tout et en tout temps. La curiosité qui pousse quelques citoyens à sortir pour voir le dirigeant ou pour lui serrer la main ne signifie guère qu’ils l’adulent ou l’approuvent. L’histoire qui ouvre ses portes aux grands hommes a besoin qu’un dirigeant s’inscrive au panthéon des figures illustres, non par sa longévité au pouvoir, la peur et la terreur qu’il inspire, sa richesse ou la manipulation dont il peut être capable mais par ses actes clairs et objectifs sans arrière pensée, en faveur de son peuple qui seul est capable de décerner le ticket d’entrée dans l’histoire.

La liste des maux dont souffre le Togo est longue et le tableau aujourd’hui est des plus sombres. Face à une telle situation, la réaction des gouvernants peut étonner lorsqu’elle donne l’impression que la seule chose qu’ils ont comprise est qu’on veut leur disputer leur pouvoir. Celui-ci n’est d’ailleurs pas un bien personnel. Il appartient au Peuple qui le donne et le reprend. Même si dans notre pays, les élections n’ont jamais traduit dans la réalité la vérité des urnes, il ne faut pas perdre de vue que la source du pouvoir est le peuple qui détient la souveraineté et donne la légitimité. Le jour où le Togo aura l’occasion d’organiser des scrutins véritablement transparents et où la volonté populaire se traduira dans la réalité, cette leçon sera comprise et nul ne pourra plus jamais revendiquer des élections tout simplement parce qu’il est sûr d’y vaincre sans péril. Les autorités togolaises ont donc intérêt à prendre la mesure de la colère populaire actuelle et à rechercher les solutions idoines qui permettent, non de verser de l’onguent sur les plaies mais plutôt de panser celles-ci.

En ce qui concerne l’Afrique, elle ne va pas mieux non plus même si quelques poches de bien être commencent par se faire jour surtout dans les pays qui ont accepté et mettent véritablement en œuvre la démocratie et l’Etat de droit. Les guerres, les violences et autres crises au Burundi, au Cameroun, en Centrafrique, en Egypte, en Ethiopie, en Erythrée, au Mali, au Maroc, au Nigéria, en RDC, en Somalie, au Soudan du Sud, etc. nous rappellent que l’Afrique est loin du bout du tunnel. Toutefois, en cette fin d’année, le Libéria de Georges WEAH nous donne quelques lueurs d’espoir de ce que ce pays sortira définitivement de l’obscurité qui l’a dominé depuis les années 90.

Le monde, toujours marqué par le terrorisme, les attentats, les guerres et les catastrophes de toutes sortes, la volonté continue des plus forts de poursuivre la brimade et la violation des droits des plus faibles, le refus de partage et de solidarité, n’a pas été meilleur même si à certains égards on a noté quelques points positifs surtout sur le plan de la reprise économique et dans la prise de conscience de protéger notre environnement.

Malgré tout cela, Bâtir le Togo qui pense que perdre espoir met fin à tout combat et que l’on doit continuer de rêver et travailler à ce rêve pour réaliser des lendemains meilleurs voudrait encore continuer de croire en la perfectibilité des êtres humains et surtout de nos gouvernants qui doivent changer pour le meilleur et faire de 2018 une année plus lumineuse que le clair-obscur que nous a offert celle qui s’en va.

C’est avec cet espoir d’un humaniste convaincu et d’un rêveur éveillé qui désire ardemment voir le monde aller vers le meilleur et le Togo devenir cet “or de l’humanité“ que je voudrais, au nom de Bâtir le Togo et en mon nom personnel, présenter à chacun d’entre vous tous mes voeux les meilleurs pour la nouvelle année. Et puisque 2017 n’a pas pu satisfaire nos voeux, nous les reconduirons volontiers en partie pour 2018.

A chacun de vous, je souhaite une Bonne et Heureuse Année 2018. Santé, Paix, Succès, Joie, Bonheur, Prospérité et Amour dans la Fraternité et la Solidarité. Que l’Amour naisse et règne plus parmi les Hommes en général et les Togolais en particulier.Que la Paix qui n’est synonime ni de peur, ni de silence de l’opprimé, ni d’acceptation de la bêtise, ni d’une simple absence de guerre et moins encore de la jouissance du bien être par quelques privilégiés, s’installe durablement dans notre pays. Que la Joie sincère et non éphémère qui extériorise cette paix pénèrtre enfin dans les coeurs trop longtemps froissés et/ou meurtris.

Bonne et Heureuse Année 2018 à chacun de vous et à tous ceux qui vous sont chers. Que la Sagesse, la Force et la Beauté soient les règles qui président à tous vos ouvrages afin qu’ils vous apportent Santé, Succès, Prospérité, Amour, Joie et Bonheur. Prenez soin de vous.

A la Terre de nos Aieux, je souhaite une nouvelle fois un meilleur sort pour 2018. Moins de problèmes et plus de solutions aux tribulations et autres maux récurrents avec une meilleure compréhension; moins d’égoïsme, de méchanceté, d’injustice, de conflits. Une plus grande tolérance afin qu’il y ait plus d’harmonie dans la cité, surtout sur le plan politique. Que ceux qui ont déjà la paix et le bonheur acceptent de permettre à ceux qui n’en ont jamais eu ou n’en ont pas encore d’en avoir et d’en jouir aussi. Que le Bien qui n’a pas pu être fait depuis des années et surtout en 2017 voit finalement le jour ne serait-ce qu’en partie au cours de cette nouvelle année.

A vous nos acteurs politiques, je souhaite une fois encore Santé, Sagesse et Intelligence pour travailler et aider à trouver la bonne méthode et les meileures solutions qui feront avancer le pays vers une réconciliation sincère, un vivre ensemble franc et un développement avec une prospérité partagée. Que la crise actuelle trouve une résolution rapide dans un dialogue franc et sincère qui fasse naître la Démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance sur la Terre de nos Aïeux pour son véritable développement.

Aux gouvernants en particulier, je souhaite beaucoup d’Amour de la patrie et du prochain, moins d’égoïsme et d’égocentrisme afin que tous les actes que vous poserez le soient pour le Bien Être de nos concitoyens. Que Dieu vous aide à cultiver les bonnes valeurs, le bon exemple, l’intérêt général, et à tourner le dos au mal, à la volonté du pouvoir pour le pouvoir, à la culture du chaos, à la patrimonialisation de l’Etat, aux pillages et aux détournements ainsi qu’à tous autres comportements qui ne concourent pas à une évolution positive et au développement de notre pays. Que l’Esprit saint touche vos coeurs.

A l’Afrique, je souhaite un meilleur respect des valeurs cardinales de l’Etat de droit et une avancée résolue vers le développement. Puisse notre continent développer des actions et attitudes positives pour sortir de l’ornière.

Au Monde, j’adresse une nouvelle fois des voeux de plus de Solidarité, de Partage et de Compréhension pour une Humanité meilleure parce que plus juste. Que les relations internationales cessent définitivement d’être une jungle où les plus forts subsistent en dévorant les plus faibles et que l’esprit de partage et de respect mutuel finisse par s’installer entre les êtres humains et entre les nations. Blancs, Noirs, Jaunes, Rouges, nous sommes tous dotés de la même Dignité en tant qu’être humain. Que les actions diplomatiques et humanitaires cessent de viser la destruction d’un homme ou de quelques Hommes pour se concentrer sur le Bonheur des Êtres, de la multitude.

Que les diverses religions et dénominations comprennent que nous sommes tous les enfants d’un même Dieu qui n’a jamais demandé de tuer, de brimer, de violenter pour lui. Il est temps pour les adorateurs de la Divinité de comprendre que Dieu nous unit alors que nous nous divisons par la religion.

Que l’Eternel bénisse le Togo;
Que vive l’Afrique, et que prospère l’Humanité.

“Prêts pour la Démocratie, la lutte continue”

Dr. Jean Yaovi DEGLI
Président International de Bâtir le Togo
Prix René Cassin des droits de l’Homme 2017
Prix de Père Modèle 2014
Président d’Honneur de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (L.T.D.H)

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