Médecin après la mort : Quand les parlementaires français se moquent de Fabre et affidés ! [Camus Ali]

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Ils sont venus. Ils ont vu. C’est Faure Gnassingbé Essozima qui a gagné les élections. Eux, ce sont le sénateur français Jacques Legendre, président du Groupe France-Afrique de l’Ouest et les parlementaires français. Qu’on le veule ou pas, Jean Pierre Fabre dans son âme et conscience sait qu’il a trahi. Il sait qu’en allant aux élections sans même un plan B, il s’imposait une défaite avant le match. Résultat, la lutte deviendra plus dure dans les années à venir faute de réformes constitutionnelles et institutionnelles. Lesquelles signées pour être appliquées avant toutes élections au Togo sont désormais sous le boisseau. Jean-Pierre Fabre n’en voulait plus. Faure Gnassingbé n’en demandait pas mieux ! Dans cet univers où celui qui se proclame être le chef de l’opposition est la pire calamité pour les Togolais que ceux qu’il dit combattre devraient nous interpeller. Le drame togolais est parfois si brutal qu’on en a marre d’en parler. Mieux, on se perd en conjectures toutes les fois que le journaliste que je suis voudrait parler de son pays à ses lecteurs. Depuis cinquante ans que le calvaire dur, les Gnassingbé semblent ne pas être fatigués de l’imposer au peuple. La France aussi. Ainsi, à chaque président français de droite comme de gauche, ses mini dominici. Ses impénitents transporteurs de mallettes à billets toutes les fois que, une élection se pointe à l’horizon en France. Sauf que, cette fois ci les coqs gaulois arrivés comme des médecins pour sauver le Togo après leur visite du côté du pouvoir n’ont pas manqués de mettre leur voiture tout terrain sur les pistes sales menant vers le siège de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC)  version togolaise. Dans leur fourgonnette, une vielle qui peine à marcher. Sous les tropiques, c’est aussi une star de la politique. En France, chez elle, une retraitée déjà sur la liste d’un hospice pour femmes totalement en fin de vie. Ici, ce qui fâche est que, Fabre non plus n’a pas appris la leçon. Mieux, les danses folkloriques improvisées pour plaire aux gaulois nous amènent à nous poser des questions. Qu’en sera-t-il de nos filles de de nos mères une fois qu’il sera au pouvoir ? Quel parlementaire ou sénateur gaulois irait réquisitionner des filles et femmes blanches une fois que, Fabre et smala viendront vers leurs confrères députés français à Paris ? A la fin de ce mélodrame, c’est encore tout le peuple togolais qui sort perdant. Faute de vrais politiciens chevronnés… Pauvre Togo !

Camus Ali Lynx.info

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