Il est des moments où le silence est d’or. Et avec l’actualité ivoirienne qui est sur toutes les lèvres, Kofi a été obligé de faire découvrir le masque hideux de la franceafrique qui lui colle bien sinon très bien à la peau. Au moment où tous les politiques africains réfléchissent sur l’avenir des ivoiriens, le sécrétaire d’Etat de Mittérand est par monts et vaux. C’est Ouattara ou rien, mieux c’est Ouattara qui a gagné ! Obnibulé par les cris des socialistes comme Arnaud de Montebourg pour qui, la Cour Pénale Internationale devrait traduire Laurent Gbagbo en justice, le nègre avec des « papier blancs », veut aussi crier loin afin qu’on l’entende. Son journal maison, le Télégramme de Brest est à sa merci pour ses cavalcades propagandistes : « Les Dioulas et les Baoulés ne se laisseront pas voler la victoire par les Bétés (la communauté que représente Laurent Gbagbo). Tout cela va forcément aboutir à un conflit armé, c’est une évidence. Et ce d’autant plus que «les forces nouvelles», qui représentent la moitié de l’armée ivoirienne (l’autre moitié soutenant Gbagbo, NDLR), ont annoncé qu’elles «ne resteraient pas longtemps les bras croisés». Il faut savoir que les vrais guerriers (sic) du pays se trouvent dans ces «forces nouvelles» ». Quand on sait que c’est de la bouche d’un fils de l’Afrique que vient cette allure guerrière on tombe en conjectures, on tombe des nues ! Le problème de Kofi est qu’il ne connait même pas ces blancs avec qui il a travaillé, ces blancs qu’il a servi, ces blancs qui se sont servis de lui pour cacher un certain mépris qu’ils ont quand il s’agit de grandir l’homme africain, et de le reconnaître en tant que Être humain comparé à Laurent Gbagbo. Et dire que avec toutes les années passées avec le PS, Kofi n’a même pas pu se constituer un lobby pour défendre sa lutte au Togo comme les Guy Labertit, Francois Loncle ou Emmanuelli qui sont devenus de véritables boucliers humains pour Laurent Gbagbo. Le bassari, lui est allez servir pour ne récolter que de l’ingratitude de ses amis socialistes. Ceci, expliquerait-il la haine qu’il voue à Gbagbo? Pour le cas ivoirien, un homme comme Kofi Yamgnane qui veut devenir président d’un pays devrait être au dessus des antagonismes, au dessus des cris de va-en-guerre. Mais que fait-il ? Le bassari allume le feu.
Il paraîtrait qu’au parti socialiste, les illuminés, partout où ils sont, le crédo est d’ouvrir grandement la gueule, même si cela n’est pas nécessaire. Au cas qui devient intolérable de Jacques Lang, est venu s’ajouter celui de Kofi Yamgnane. Curieusement, celui que les africains attendaient qu’il dise sans ajouter aux plaies béantes en Côte d’Ivoire d’autres nouvelles plaies, est tout sauf un sapeur pompier. Kofi peut marteler : « En Côte d’Ivoire aujourd’hui, pour répondre à la dernière partie de votre question, il y a un seul Président, c’est Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara » . Et à Marine Le Pen, bien que frontiste, de rectifier et d’appeler au réalisme avec la position trop partiale du complexé franco-togolais sur le cas ivoirien : « Il y a eu des contestations. Ces contestations n’ont pas fait l’objet d’une instruction de la part des instances internationales qui ont décidé quelques heures après la fin de l’élection que l’élection devait être entérinée. Je pense que ça aurait mérité à tout le moins un examen ».
C’est toujours comme cela avec l’Afrique. Quand Sylvanus Olympio voulait l’indépendance immédiate du Togo, il y avait de ces Togolais qui voulaient une indépendance progressive. Et Kofi qui a rassemblé les tares et les vices de la politique africaine du PS est devenu le véritable héros de la victoire d’Alassane Wattara. On le croyait rentrer définitivement au Togo pour aider le FRAC. Il est plus occupé apparemment à aider Alassane Wattara qui n’a rien de socialiste. Allez y comprendre ce complot contre l’Afrique et la Côte d’Ivoire que Kofi attise avec la complicité de mains obscures…
Djima Matapari Lynx.info